Alstom Transport
Alstom Transport est la filiale d'Alstom rassemblant les activités liées aux transports ferroviaires. Fondée en 1992, la société possède son siège social au 48, rue Albert-Dhalenne à Saint-Ouen-sur-Seine. Depuis , son directeur est Jean-Baptiste Eymeoud.
Alstom Transport | |
Logo d'Alstom. | |
Création | |
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Forme juridique | Société anonyme |
Slogan | Nous façonnons l'avenir |
Siège social | Saint-Ouen France |
Direction | Henri Poupart Lafarge |
Activité | Matériel roulant ferroviaire |
Produits | Systèmes, produits et services pour les opérateurs et/ou propriétaires de matériel roulant et d'infrastructures ferroviaires |
Société mère | Alstom |
Effectif | 34 500 employés |
SIREN | 389191982[1] |
Site web | alstom.com |
Chiffre d'affaires | 7,3 milliards € (exercice 2015/2016) |
Informations économiques
Alstom Transport développe, construit et vend des produits et services liés à l'industrie ferroviaire : tramways, autorails, locomotives de traction, rames diesel, électriques et métros, trains à grande vitesse, matériels ferroviaires, systèmes d'informations, matériels et signaux de passage à niveau.
À la suite de la vente des activités turbines et GRID de Alstom à General Electric, Alstom Transport est devenu Alstom.
Le 16 septembre 2020, Alstom Transport annonce la signature du contrat d’acquisition des activités ferroviaires de Bombardier, ce qui fait de la Caisse de dépôt et placement du Québec le premier actionnaire du nouveau groupe avec 18 % de son capital[2]. Dans le cadre de cette fusion, Alstom doit cependant céder des sites comme celui de Reichshoffen, pour lequel le constructeur ferroviaire espagnol CAF et le groupe tchèque Škoda Transportation se portent candidats[3].
Le , CAF annonce la reprise des plateformes ferroviaires Coradia Polyvalent de l'usine Alstom de Reichshoffen, en France (Alsace) ainsi que le transfert de la propriété intellectuelle et de 25 % des ingénieurs du site berlinois de Hennigsdorf (Berlin) pour les Talent 3, conformément aux exigences de la Commission européenne pour valider la fusion d'Alstom et de Bombardier. Ce rachat s'est fait aux dépens de l'autre candidat le tchèque Škoda Transportation. Le transfert sera effectif à compter du second semestre 2022[4].
Produits
- Matériel roulant
- Alstom est fabricant de TGV et d'AGV, d'Autorails Diesel, de tramways Citadis, de métros Metropolis, de trains urbains avec les X'Trapolis, de trains régionaux Coradia, de locomotives Prima.
- Infrastructures ferroviaires
- Alstom développe, produit et installe également des infrastructures liées aux réseaux ferroviaires. Cela comprend les systèmes d'information, les passages à niveaux, les réseaux de communication, d'électricité, de pilotage, les ateliers et dépôts.
- Services
- L'entreprise vend des prestations pour la rénovation et la maintenance à court ou long terme de véhicules de transport sur rail. Elle propose aussi des pièces détachées.
Communication
Activité de lobbying en France
Pour l'année 2017, Alstom Transport déclare à la Haute Autorité pour la transparence de la vie publique exercer des activités de lobbying en France pour un montant qui n'excède pas 75 000 euros[5].[pertinence contestée]
Annexes
Notes, sources et références
- Système national d'identification et du répertoire des entreprises et de leurs établissements, (base de données)
- Michel Chalstacz, « L’heure des comptes pour l’opération Alstom-Bombardier », sur mobilitesmagazine.com, (consulté le )
- « CAF et Skoda candidats à la reprise de Reichshoffen », sur ville-rail-transports.com (consulté le )
- Railtech.be, le 15 novembre 2021, par Frédéric de Kemmeter
- « Fiche Organisation « Haute Autorité pour la transparence de la vie publique », sur www.hatvp.fr (consulté le )
Articles connexes
- Tramway Citadis et à alimentation par le sol
- TGV
- AGV
- Train à grande vitesse pendulaire
- Acela express (coentreprise Bombardier-Alstom)
- Prima (locomotive)
- Alstom Coradia
- Alstom X'Trapolis
- LGV Rio de Janeiro à São Paulo et Campinas (projet)