Ama Tutu Muna
Ama Tutu Muna, née le à Victoria au Cameroun britannique est une femme politique camerounaise qui fut Ministre des Arts et de la Culture de 2007 à 2015.
Pour les articles homonymes, voir Tutu (homonymie) et Muna (homonymie).
Minister of Arts and Culture | |
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Enfance et éducation
Ama Tutu Muna est née le à Victoria (actuel Limbé) dans l'actuelle Région du Sud-Ouest[1]. Elle y fera ses études primaires et élémentaires, et poursuivra ses études universitaires à Yaoundé; où elle fera des études en Traduction[2]. Elle est la plus jeune des huit enfants nés de Elizabeth Ven Ndingsa et de Salomon Tandeng Muna, ancien Premier Ministre du Cameroun occidental, puis Vice-Président du Cameroun[3]. Parmi ses frères on peut compter : Bernard Muna, ancien Président de l' Alliance des Forces Progressistes et Akere Muna, Président du Conseil de la conférence internationale Anti-Corruption.
Ama Tutu Muna a étudié la linguistique à l'Université de Montréal au Canada, où elle a obtenu son diplôme en 1983.
Carrière
Ama Tutu Muna fut Secrétaire d'État au Ministère du Commerce de 2004 à 2007. Elle fut nommée Ministre des Arts et de la Culture en 2007[4]. Elle a mis sur pied la Coopérative des Femmes de Mbengwi pour améliorer la condition de la femme en milieu rural et a fondé le Forum des Femmes du Nord-Ouest[5].
En 2014, Ama Tutu Muna fut critiquée pour avoir transféré des objets d'art de la Région du nord-ouest vers la capitale Yaoundé[6]. Le , le Premier Ministre Philemon Yang lui a intimé l'ordre de dissoudre sous quarante-huit heures la SOCACIM, la société des droits d'auteur qu'elle venait de créer[7]. Sa mauvaise gestion des droits d'auteur lui a valu de ne pas faire partie du nouveau gouvernement à la suite du remaniement du [8]. En , il lui a été demandé de quitter sa villa de fonction au quartier de Bastos, mais elle a refusé et affirmé qu'elle avait pris des dispositions pour l'acheter. Jusqu'en , elle n'avait toujours pas quitté les lieux[9],[10].
Vie personnelle
Ama Tutu Muna a eu un fils, Efemi Nkweti Muna, né en 1987. Il est mort dans un accident de circulation le [11],[12].
Références
- (en) « The New Ministers », Post Newsline, (consulté le )
- Dieudonné Tahafo Fonguieng, Histoire des femmes célèbres du Cameroun, Yaoundé, Editions COGNITO, , 178 p. (ISBN 9956-412-01-5), p. 56-58
- (en) Clarisse Juompan-Yakam, « Le Cameroun leur appartient - Les grandes familles du Cameroun - Jeuneafrique.com - le premier site d'information et d'actualité sur l'Afrique », JEUNEAFRIQUE.COM, (consulté le )
- « The Rise and Fall of Ama Tutu Muna », The Eye Newspaper, sur The Eye Newspaper, (consulté le )
- « H.E Ama Tutu Muna: The Woman Emancipator », The Eye Newspaper, sur The Eye Newspaper, (consulté le )
- Samson Muteh, « Cameroon's Minister of Culture chastise for "scandalous" and "abominable" acts », The Fomunyoh Foundation, (consulté le )
- Pamela Bidjocka, « Author’s Rights: Prime Minister weighs in », CRTV, (consulté le )
- Basil Afoni, « Passports of 8 Sacked Ministers Seized », Cameroon Post, sur Cameroon Post, (consulté le )
- « Cameroon: Biya abandons Ministers to lodge in Hotel Monte Febe 11 months after being appointed », Cameroon Concord, sur Cameroon Concord, (consulté le )
- « L'ancienne ministre de la culture a été 'bousculée', de sa villa, une pratique inhabituelle au Cameroun », Camer.be, sur Camer.be, (consulté le )
- « Cameroon's Minister of Arts and Culture's son killed in a road accident », Empower Success in Africa, sur Empower Success in Africa, (consulté le )
- « Efemi Kwenti Muna, the only son of the Cameroon's Minister of Art and Culture was finally put to rest », Empower Success in Africa, sur Empower Success in Africa, (consulté le )
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