Nishi Amane

Nishi Amane (西周, Amane, 7 mars 1829 – 30 janvier 1897) est un philosophe japonais qui, durant l'ère Meiji, a aidé à importer la philosophie occidentale au Japon.

Nishi Amane
Fonctions
Kinkei-no-ma shikō (d)
Membre de la chambre des pairs du Japon
Titre de noblesse
Baron
Biographie
Naissance
Décès
(à 67 ans)
Ōiso
Sépulture
Nom dans la langue maternelle
西周
Nationalité
Formation
Yōrōkan (d)
Activités
Conjoint
Nishi Masuko (d)
Parentèle
Shinrokurō Nishi (d) (adoption)
Autres informations
A travaillé pour
Bansho Shirabesho, Ministry of the Imperial Household (en), 德国学协会学校 (d), ministère de l'Éducation, Académie militaire de Numazu, Ministry of the Military (en), chambre des pairs du Japon
Membre de
Meirokusha
Académie de Tokyo (d)
Maître
Simon Vissering (d)
Distinctions
Œuvres principales
百学連環 (d)

Biographie

Nishi Amane (prononcé Amané) est né à Tsuwano, ville située dans la préfecture de Shimane. Il fait des études a l’Université de Leyde aux Pays-Bas, où il est l'élève avec son camarade Mamichi Tsuda du professeur Simon Vissering qui leur enseigne l'économie politique, les statistiques et l'histoire diplomatique. Ils nouent des liens d'amitié avec Vissering , celui-ci, franc-maçon, les présente à sa loge maçonnique Vertu N°7, où ils sont initiés à la franc-maçonnerie et dont ils deviennent les premiers adhérents japonais le [1].

Nishi Amane ramène au Japon l'utilitarisme et l'empirisme et devient en le premier directeur de l'académie militaire de Numazu. Il est le créateur du mot tetsugaku (哲学) qui signifie philosophie en japonais.

Maison de Tsuwano

Il est toujours possible de visiter sa dernière maison à Tsuwano, située non loin de celle de Ōgai Mori (ainsi que du musée consacré à l'œuvre de l'écrivain). La maison de Nishi Amane est conservée en l'état. Elle n'est pas un musée. N'importe qui peut y aller gratuitement : il est simplement demandé de ne pas marcher à l'intérieur sur les tatamis. Comparé au musée consacré à Mori Ōgai, quelque peu exubérant, cette maison est toute simple.

Notes et références

  1. Erika Peschard-Erlih et Alain de Kechel, « Regards sur l'histoire de la franc-maçonnerie japonaise. », Kilwinning International, Conform-édition, no 8, 2016`, p. 75.

Annexes

Bibliographie

  • Cooney, Owen. Shaping Modern Japan Through Kangaku: The Case of Nishi Amane. Masters Thesis. Columbia University. Retrieved 5/8/12.
  • Defoort, Carline. Is 'Chinese Philosophy' a Proper Name? A Response to Rein Raud, in Philosophy East and West 56, no. 4 (2006): 625-60.
  • Gluck, Carol. (1985). Japan’s Modern Myths: Ideology in the late Meiji Period. Princeton: Princeton University Press.
  • Godart, George Clinton (January 2008). Philosophy or Religion? The Confrontation with Foreign Categories in Late Nineteenth Century Japan. Journal of the History of Ideas. 1 69: 71-91.
  • Havens, Thomas R.H. (1970). Nishi Amane and modern Japanese thought. Princeton: Princeton University Press.
  • Jansen, Marius B. (2000). The Making of Modern Japan. Cambridge: Harvard University Press.
  • Marra, Michael F. (2002). Japanese hermeneutics: Current Debates on Aesthetics and Interpretation. Honolulu : University of Hawai'i Press.
  • Minear, Richard (Summer 1973). . Nishi Amane and the Reception of Western Law in Japan. Monumenta Nipponica. 2 28: 151-175.
  • Murphy, Alex. Traveling Sages: Translation and Reform in Japan and China in the Late Nineteenth Century. Studies on Asia. Kenyon College. Retrieved 5/8/12.
  • Ramsey, Robert (April 2004). The Japanese Language and the Making of Tradition. Japanese Language and Literature. 38 1: 81-110.
  • Saitō, Takako. The meaning of Heaven according to Nishi Amane, in Frontiers of Japanese Philosophy, edited by James W. Heisig (Nagoya: Nanzan Institute for Religion and Culture,2006): 1–21.
  • Steben, Barry. Nishi Amane and the Birth of "Philosophy et Chinese Philosophy in the Early Meiji Japan.
  • Wei-fen, Chen. The Formation of Modern Ethics in China and Japan: The Contributions of Inoue Tetsujiro and Cai Yuan-pei. Article.

Liens externes

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