Ambrosius Bosschaert

Ambrosius Bosschaert l'Ancien, né le à Anvers et mort en 1621 à La Haye, est un peintre néerlandais.

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Ambrosius Bosschaert
Naissance
Décès
Nationalité
Activité
Élève
Lieux de travail
Influencé par
Enfants
Ambrosius Bosschaert le Jeune (en)
Johannes Bosschaert
Abraham Bosschaert
Parentèle
Balthasar van der Ast (beau-frère)

Biographie

Né à Anvers, où il amorce sa carrière, il réside néanmoins la plus grande partie de sa vie à Middelbourg, où sa famille déménage en 1587 à cause des menaces de persécution religieuse.

À l'âge de vingt-et-un ans, il devient membre de la Guilde de Saint-Luc de la ville et en est devenu, plus tard, le doyen. Peu après, il se marie et s'impose comme un spécialiste de la peinture de natures mortes avec des fleurs, qu'il signe de son monogramme AB (le B dans le A). Il devient le fondateur de l'école de peinture de Middlebourg[1].

Son beau-frère Balthasar van der Ast (1594-1657), qui épouse Marie Bosschaert, la sœur d'Ambrosius, est d'abord apprenti dans son atelier, avant d'y travailler à l'égal du maître. Les deux hommes entreprennent d'ailleurs quelques voyages ensemble. Bosschaert se déplace en effet à plusieurs reprises pour obtenir des commandes et travaille notamment à Amsterdam (1614), Bergen op Zoom (1615-1616), Utrecht (1616-1619) et Breda (1619). Son beau-frère Balthasar s'installe définitivement à Utrecht en 1619, où il rencontre le peintre Roelandt Savery (1576-1639), qui entre à peu près au même moment dans la guilde de Saint-Luc d'Utrecht et qui aura une influence considérable sur les Bosschaert.

Lorsque Ambrosius Bosschaert meurt à La Haye alors qu'il exécute une commande, Balthasar van der Ast achève le travail.

Son style sera poursuivi par ses trois fils Ambrosius II (en) (1609-1645), Johannes (v. 1610-v. 1650) et Abraham (1613-1643), tous devenus des peintres de compositions florales, ainsi que par son beau-frère Balthasar van der Ast qui aura lui-même un atelier et plusieurs élèves.

Œuvre

Ses compositions florales, précises botaniquement, mais qui mêlent des fleurs apparaissant à des saisons différentes, sont fort réputées en son temps.

Ses bouquets et ses natures mortes de fruits sont fréquemment accompagnés de coquillages et de lépidoptères (tel le Vulcain).

  • Nature morte avec des fleurs, 1614, huile sur cuivre, 29 × 38 cm, Getty Museum, Los Angeles[2]
  • Nature morte au bouquet de roses, tulipes et muguet dans un verre Roemer, vers 1615, huile sur cuivre, 22 × 17 cm, Collection privée[3], Piasa 2004[4]
  • Vase de fleurs à la fenêtre, vers 1618, huile sur bois, 64 × 46 cm, Mauritshuis de La Haye[5]
  • Bouquet de fleurs dans une arcature de pierre s'ouvrant sur un paysage, 1619-1621, Huile sur panneau de chêne, 23 × 17 cm, Musée du Louvre, Paris[6]

Notes et références

  1. John Walsh (trad. de l'anglais), Chefs d’oeuvre du J. Paul Getty Museum : Peintures, Paris, Thames & Hudson, , 128 p. (ISBN 2-87811-128-1), p. 49
  2. Fleurs, Getty
  3. Bouquet de roses, Piasa 2004
  4. Vente Drouot
  5. Vase, Mauritshuis
  6. Bouquet de fleurs, Louvre

Liens externes

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