Ampriani
Ampriani est une commune française située dans la circonscription départementale de la Haute-Corse et le territoire de la collectivité de Corse. Elle appartient à l'ancienne piève de Serra.
Ampriani | |
Ampriani et la plaine de Tallone. | |
Administration | |
---|---|
Pays | France |
Collectivité territoriale unique | Corse |
Circonscription départementale | Haute-Corse |
Arrondissement | Corte |
Intercommunalité | Communauté de communes de l'Oriente |
Maire Mandat |
Pierre François Dompietrini 2020-2026 |
Code postal | 20272 |
Code commune | 2B015 |
Démographie | |
Population municipale |
25 hab. (2019 ) |
Densité | 11 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 42° 15′ 18″ nord, 9° 21′ 28″ est |
Altitude | 600 m Min. 320 m Max. 749 m |
Superficie | 2,29 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Corte (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Ghisonaccia |
Localisation | |
Géographie
Situation
Ampriani est une commune de la façade orientale de la Corse qui est située au cœur de la piève (de Serra.
- Communes limitrophes
Zuani | Zuani, Zalana | Zalana | ||
Zuani Pietraserena |
N | Zalana | ||
O Ampriani E | ||||
S | ||||
Pietraserena | Pietraserena, Zalana | Zalana |
Accès routiers
Ampriani se trouve à une trentaine de kilomètres d'Aléria par la route, et un peu moins de la plaine. C'est un petit village de guet, aligné sur une crête à une altitude moyenne de 600 mètres environ (minimum : 320 m ; maximum : 749 m) qui domine la vallée, et quasiment toute la plaine. La route desservant le village est une voie sans issue et s'achève sur l'ancienne « place d'hélicoptère ».
Urbanisme
Typologie
Ampriani est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[1],[2],[3].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Corte, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 34 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[4],[5].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (100 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (100 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (82,5 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (17,5 %)[6].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[7].
Toponymie
D'après Albert Dauzat et Charles Rostaing, ce toponyme provient du nom d'homme Latin *Ampurius (de Ampius) et du suffixe -iacum, comme Empurany, Empuré et Empury[8].
Histoire
Temps modernes
Au XVIe siècle, Ampriani faisait partie de la piève de Serra.
Avant le XVIIIe siècle, Ampriani faisait toujours partie de la piève de Serra avec les villages de :
En 1790, avec la Révolution française, les pièves deviennent des cantons. La piève de Serra devient donc le canton de Serra, avant de prendre le nom de canton de Moïta en 1828.
Époque contemporaine
En 1954 les communes d'Aléria, d'Ampriani, de Matra, de Moïta, de Pianello, de Tallone, de Zalana, et de Zuani forment le canton de Moïta.
Entre 1971 et 1973, Les deux cantons de Moita, et de Pietra di Verde se voient imposer la fusion. Ils forment ainsi le canton actuel de Moita Verde.
Aujourd'hui le canton de Moita Verde est composé de quatorze communes. Il s'agit des six communes du canton de Pietra : Canale-di-Verde, Linguizzetta, Tox, Campi, A Petra, et Chiatra (auxquels nous pouvons rajouter les deux hameaux de Monticchio et d'Ersagie, qui appartiennent maintenant respectivement aux communes de Pietra-di-Verde, et de Chiatra et celui d'U Monte). À ces communes il faut rajouter les huit du canton de Moita afin de créer le canton de Moïta-Verde.
Politique et administration
Liste des maires
Population et société
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1800. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[9]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[10].
En 2019, la commune comptait 25 habitants[Note 3], en augmentation de 56,25 % par rapport à 2013 (Haute-Corse : +6,41 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
Culture locale et patrimoine
Couvent Saint-François d'Ampriani
Le couvent Saint-François.
Personnalités liées à la commune
Guiseppe Antomarchi, surnommé "Gallochio", célèbre bandit Corse.
Voir aussi
Articles connexes
Notes et références
Notes
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.
Références
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Pleyben - Châteaulin », sur insee.fr (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- Albert Dauzat, Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieu en France, Paris, Librairie Guénégaud,1979 (ISBN 2-85023-076-6), p. 15.
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018 et 2019.
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