Ancien cimetière de Courbevoie
Le cimetière ancien de Courbevoie est un cimetière communal se trouvant 31 boulevard Saint-Denis et 3 place des Trois-Frères-Rocquigny à Courbevoie, dans les Hauts-de-Seine[1],[2].
Pays | |
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Commune | |
Mise en service |
1783 |
Patrimonialité |
Recensé à l'inventaire général |
Coordonnées |
48° 53′ 52″ N, 2° 15′ 35″ E |
Les inhumations n'y sont plus possibles que dans des concessions existantes. Seules subsistent quelques sépultures dont l'architecture présente un intérêt patrimonial. Il est converti en espace vert.
Histoire
Ce cimetière est ouvert en 1783. Une fosse militaire contient les restes de six soldats allemands tués au combat de La Défense pendant la guerre de 1870.
Réhabilité entre 2010 et 2012 par le réaménagement de ses allées et la plantation de végétaux (arbre aux quarante écus ; arbre liège de l'Amour ; chitalpa de Tachkent ; cyprès de Lawson ; hêtre fastigié ; margousier ; néflier du Japon ; oranger des Osages ; sapin d'Espagne ; séquoia pleureur ; tulipier de Virginie ; camélias[3]), il est labellisé par la Ligue pour la protection des oiseaux[4].
Personnalités inhumées
- Deux maires de Courbevoie :
- Jacques Grébaut (ca 1785-1840), en fonctions de 1830 à son décès (colonne commémorative[5]) ;
- André Grisoni (1886-1975), en fonctions de 1927 à 1944 ;
- Hercule-Philippe-Étienne de Baschi du Cayla (1747-1826), pair de France (inscrite à l'Inventaire général du patrimoine culturel[6]) ;
- Gustave Larnac (1793-1868), député de la Monarchie de Juillet ;
- Félix Ferri-Pisani-Jourdan (1809-1881) et son fils, Maurice Ferri-Pisani-Jourdan (1841-1921), généraux et comtes de Saint-Anastase, descendants du maréchal Jourdan ;
- Paul Gondolo (1813-1895)[7], créateur de la biscuiterie éponyme devenue Belin ;
- William Drooke Harrison (1822-1893), photographe né en Grande-Bretagne ;
- Edmond Asselin de Villequier (1834-1908)[8], curé de Courbevoie ;
- George William Kilford (1834-1903)[9],[10], membre de l'Institut des Actuaires - Institute of Actuaries (en). La rue de Courbevoie où il résidait porte son nom. À l'endroit de sa demeure, au n° 30, s'élève une maison de santé protestante nommée « Les Tilleuls ». La ville l'acquiert et y inaugure, le , l'« hôpital Marcellin Berthelot »[11], actuel « centre hospitalier Rives de Seine » ;
- Lucien Collin (1849-1919), baryton et compositeur ;
- Philippe de Félice (1880-1964), pasteur de l'Église réformée de France, auteur d'ouvrages de théologie et d'histoire religieuse ;
- 6 soldats allemands morts durant le siège de Paris en 1870 ;
- Sœurs de la Providence de Portieux (carré à l'abandon) ;
- direction du « Château des Violettes », qui accueillait des jeunes filles en difficulté au 41 rue de Colombes (actuelle bibliothèque municipale).
Illustrations
- Tombe de Jacques Grébaut.
- Tombe d'André Grisoni.
- Chapelle du Cayla.
- Tombe Larnac.
- Tombe Ferri-Pisani-Jourdan.
- Chapelle Gondolo.
- Tombe Harrison.
- Tombe Asselin de Villequier.
- Tombe Kilford.
- Chapelle
Collin-Baumaine. - Tombe
de Neufville-Félice. - Plaque honorant les soldats allemands morts en 1870.
- Carré des Sœurs
de la Providence
de Portieux. - Tombe du Château des Violettes.
- Chapelle Lepeltier
(inscrite à l'Inventaire général du patrimoine culturel). - Sous la neige.
- Une allée.
- Une allée.
Références
- Réhabilitation du Vieux cimetière.
- Ancien Cimetière de Courbevoie.
- Le parc du Vieux-Cimetière.
- Hauts-de-Seine : ces cimetières où il fait bon respirer.
- Difficilement lisible, l'inscription gravée sur le fût de la colonne, à la tête de la tombe, indique :
À
JACQUES GRÉBAUT
DÉCÉDÉ LE 29 AVRIL 1840.
MAIRE DE COURBEVOIE
LA COMMUNE RECONNAISSANTE
―
DÉLIBÉRATION
DU CONSEIL MUNICIPAL
DU 4 MAI 1846
ORDONNANCE ROYALE
DU 17 8BRE [OCTOBRE] 1846. - Base Mérimée.
- Notice sur Geneanet.
- Notice sur Geneanet.
- Notice sur Geneanet.
- Sépulture sur Geneanet.
- Message électronique des Archives municipales du 24 mai 2022.