André Biard

André Paul Pierre Biard, né le à Falaise et mort le à Nice[2], est un officier général français. Il est grand chancelier de la Légion d'honneur de 1981 à 1992.

André Biard
Fonctions
Grand chancelier de la Légion d'honneur
-
Gouverneur militaire de Strasbourg (d)
Biographie
Naissance
Décès
(à 83 ans)
Nice
Nom de naissance
André Paul Pierre Biard
Nationalité
Activité
Fratrie
Henri Biard (en)
Autres informations
Distinctions
Archives conservées par

Biographie

Début de carrière

Après une formation à l'École de Saint-Cyr, André Biard sert dans des régiments de tirailleurs algériens puis marocains pendant toute la période de la Seconde Guerre mondiale. En 1952, le commandant Biard entre à l'état-major des forces françaises au Viêt Nam du Nord puis, après plusieurs postes en écoles et en état-major à Paris, il sert en Algérie, dans la région de Mostaganem, comme colonel au sein de la 41e brigade, après les accords d'Évian.

Officier général

Promu général de brigade en 1967, il est affecté à l'état-major de l'armée de terre et, deux ans plus tard, il commande l'École d'application de l'infanterie. Général de division, il devient en 1973, sous-chef d'état-major de l'armée de terre, puis, quelques mois plus tard, il est promu général de corps d'armée et nommé major général, le deuxième poste le plus élevé de l'armée de terre. En 1975, il devient gouverneur militaire de Metz et commande la VIe région militaire. Enfin, en , il est élevé au rang et appellation de général d'armée et commande la 1re armée à Strasbourg. En 1979, il atteint la limite d'âge de son rang et quitte le service actif.

Grand chancelier de la Légion d'honneur

Insigne de grand-croix de l'ordre national du Mérite (Gabon[3]).

Membre du conseil de l'ordre de la Légion d'honneur, il est désigné pour remettre le collier de grand-maître de l'ordre à François Mitterrand, investi président de la République le . Il est nommé grand chancelier par un décret du suivant[4] en remplacement du général Alain de Boissieu, qui avait démissionné pour ne pas avoir à remettre les insignes au nouveau chef de l'État.

Sur sa demande, il est mis fin à ses fonctions par un décret du qui le remplace par le général Gilbert Forray[5].

Décorations

Références

Sources

  • Arnaud Chaffanjon, Les grands maîtres et les grands chanceliers de la Légion d'honneur : De Napoléon Ier à François Mitterrand, Paris, Éditions Christian, , 271 p. (ISBN 978-2-864-96012-6), p. 135.
  • « Disparition : Le général André Biard, ancien grand chancelier de la Légion d'honneur », Le Monde, .
  • « Général d'armée André Biard », Association nationale des membres de l'Ordre national du Mérite.
  • Portail de l’Armée française
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