Andrée d'Alaza

Fleuriste à Lille, elle divorce d'un homme qui la bat[4]. Elle devient la maîtresse de Romain Daurignac, protagoniste de l'affaire Humbert, qu'elle a connu à Lille[5]^,[6]^,[7] et avec qui elle aurait eu deux[8] ou trois enfants[9]. Elle s'enfuit pour Rio de Janeiro[10] ou Buenos-Aires[4],[11]. Elle dit avoir joué au théâtre de Buenos-Aires[12]. Elle est arrêtée à son retour à Paris et entendue par la justice comme témoin en 1903[13]^,[14]^,[12]. La même année, elle est engagée au Casino de Paris[15] et commence une éphémère carrière d'artiste de music-hall. Elle tourne à Rome, à Naples, à Saint-Petersbourg[3]^,[12]. Elle devient la meilleure amie de Gaby Deslys qui se produit à l'Olympia et aux Folies-Bergère[16].

• 1903 : Chercher la femme !…, revue d'Henry de Gorsse et Georges Nanteuil au Casino de Paris[17].
• 1904 : La Revue de Marigny, revue de Victor de Cottens, au théâtre Marigny[18].
• 1904 : La Revue des Folies-Bergère, revue de Victor de Cottens, aux Folies-Bergère[19]^,[20]^,[21]^,[22]^,[23].
• 1906 : Ça vaut l'os !, revue de Bonis Charancle au Concert Européen[24]^,[25].
• 1907 : La Revue du Nouveau Cirque, revue de Verdellet et Tnebla au Nouveau Cirque[26]
• 1908 : As-tu vu mon nu ? revue de Max Viterbo et Jules Moy au Ba-Ta-Clan, rôle de la Commére[27].
• 1910 : La Grande Revue de l'Olympia de Maurice Millot et Lucien Boyer, 2 avril à l'Olympia, rôle du journal Le Nouveau Siècle[28]^,[29].

• 1906 : au Jardin de Paris[30]^,[31].
• 1908 : Fête costumée au Bal Tabarin, au bénéfice de l'œuvre de la maison de retraite des artistes de music-hall, le 7 mai[32]^,[33].

• L'Anguille[34].

 : documents utilisés comme source pour la rédaction de cet article :

• (en) Benjamin F. Martin, The Hypocrisy of Justice in the Belle Epoque, LSU Press, 1^er mars 1999 (ISBN 978-0-8071-2494-9, lire en ligne).

• Notices d'autorité :

  • Bibliothèque nationale de France (données)
• Images de Blondinette d'Alaza lire en ligne sur Gallica

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