Andrea Brand

Andrea Hilary Brand, née le , est une biochimiste et neurobiologiste américano-britannique.

Andrea Brand
Biographie
Naissance
Formation
Université de Cambridge
Brasenose College
King's College
United Nations International School (en)
Activité
Conjoint
Jim Haseloff (d)
Autres informations
A travaillé pour
Membre de
Distinctions
Prix William-Bate-Hardy (en) ()
Prix Rosalind-Franklin ()

Elle est l'auteure, avec le généticien Norbert Perrimon, du système GAL4/UAS qui permet la manipulation des circuits neuronaux chez la mouche drosophile et lauréate du prix Rosalind-Franklin en 2006 pour « pour ses contributions révolutionnaires aux domaines de la régulation des gènes, de la biologie du développement, de la biologie cellulaire et de la neurobiologie »[1].

Jeunesse et formation

Andrea Hilary Brand naît le 9 mars 1959 aux États-Unis. Elle est la fille d'un économiste auprès de Organisation des Nations unies à New-York. En 1977, après ses études secondaires, elle déménage au Royaume-Uni pour étudier la biochimie à l'Université d'Oxford[2]. Elle obtient un Bachelor of Arts avec mention en 1981. Elle entre alors au Laboratory of Molecular Biology de l'Université de Cambridge, où elle obtient son doctorat en 1986 avec sa thèse Characterisation of a yeast silencer sequence[3].

Carrière

De 1986 à 1988, Andrea Brand effectue des travaux de recherche postdoctoraux sur la transcription des levures dans le département de biochimie de l'Université Harvard[réf. nécessaire]. Ayant décidé de passer de la biochimie à la neurobiologie, elle entre à la fin des années 1980 dans le laboratoire de Norbert Perrimon au département de génétique de la Harvard Medical School, où de 1988 à 1993, elle est membre spéciale de la Leukemia Society[réf. nécessaire].

C'est là qu'Andrea Brand conçoit le système GAL4/UAS[4] que The Lancet décrit comme « une boîte à outils ingénieuse qui permet aux chercheurs d'activer des gènes dans n'importe quel type de cellule et à tout moment de leur développement, et ainsi de concevoir et tester la fonction des gènes et des protéines »[N 1]. The Lancet note en 2008 que ses travaux sur les cellules souches neurales de drosophile sont susceptibles d'aider à développer des thérapies pour les maladies neurodégénératives telles que la maladie de Parkinson[2],[5].

De 1993 à 2003, Andrea Brand est Senior Fellow en recherche biomédicale fondamentale au Wellcome Trust/Cancer Research UK Gurdon Institute. De 2003 à 2007, elle est directrice de recherche en neurobiologie du développement dans la même institution. En 2007, elle devient professeure Herchel Smith de biologie moléculaire au département de physiologie, développement et neurosciences de l'Université de Cambridge[6].

Reconnaissance

Publications

Andrea Brand est l'auteure de nombreux articles de recherche, dont [7]:

  • Targeted gene expression as a means of altering cell fates and generating dominant phenotypes, AH Brand, N Perrimon, Development. 118 (2), 401-415
  • Hakes AE & Brand AH (2020) Tailless/TLX reverts intermediate neural progenitors to stem cells driving tumourigenesis via repression of asense/ASCL1. eLife 2020;9:e53377.
  • Otsuki L & Brand AH (2019) Dorsal-ventral differences in neural stem cell quiescence are induced by p57KIP2/Dacapo. Developmental Cell. 49:293-300.
  • Hakes AE, Otsuki L, Brand AH (2018) A newly discovered neural stem cell population is generated by the optic lobe neuroepithelium during embryogenesis in Drosophila melanogaster. Development. Sep 25;145(18). doi: 10.1242/dev.166207.
  • Otsuki L & Brand AH (2018) Cell cycle heterogeneity directs the timing of neural stem cell activation from quiescence. Science. 360(6384):99-102.
  • Spéder P & Brand AH (2018) Systemic and local cues drive neural stem cell niche remodelling during neurogenesis in Drosophila. Elife. Jan 4;7.  doi: 10.7554/eLife.30413.
  • Cheetham SW & Brand AH (2018) RNA-DamID reveals cell-type-specific binding of roX RNAs at chromatin-entry sites. Nature Structural and Molecular Biology. Jan;25(1):109-114.

Notes et références

Notes

  1. Citation originale (en) : « [A]n ingenious toolkit that allows researchers to turn on genes in any cell type and at any time of development, and thus engineer and test the function of both genes and proteins. »[2].

Références

  1. (en-GB) « Neurobiologist wins Royal Society award to promote women in science | Royal Society », sur royalsociety.org (consulté le )
  2. (en) Priya Shetty, « Molecular biologist Andrea Brand: encouraging women in science », The Lancet, vol. 371, no 9617, , p. 979 (ISSN 0140-6736 et 1474-547X, PMID 18358916, DOI 10.1016/S0140-6736(08)60439-0, lire en ligne, consulté le )
  3. A. H. Brand, « Characterisation of a yeast silencer sequence », Thèse, University of Cambridge, (lire en ligne, consulté le )
  4. J. B. Duffy, « GAL4 system in Drosophila: A fly geneticist's Swiss army knife », Genesis, vol. 34, nos 1–2, , p. 1–15 (PMID 12324939, DOI 10.1002/gene.10150, S2CID 5073328)
  5. (en) A. H. Brand et N. Perrimon, « Targeted gene expression as a means of altering cell fates and generating dominant phenotypes », Development, vol. 118, no 2, , p. 401–415 (PMID 8223268, DOI 10.1242/dev.118.2.401, lire en ligne)
  6. (en) Alastair Downie, « Andrea Brand », sur www.gurdon.cam.ac.uk, (consulté le )
  7. « Andrea Brand », sur scholar.google.co.uk (consulté le )

Liens externes

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