Anglesqueville-la-Bras-Long
Anglesqueville-la-Bras-Long est une commune française située dans le département de la Seine-Maritime en région Normandie.
Pour les articles homonymes, voir Anglesqueville.
Anglesqueville-la-Bras-Long | |||||
Anglesqueville l'hiver. | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Normandie | ||||
Département | Seine-Maritime | ||||
Arrondissement | Dieppe | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes de la Côte d'Albâtre | ||||
Maire Mandat |
Bruno Naze 2020-2026 |
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Code postal | 76740 | ||||
Code commune | 76016 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Anglesquevillais | ||||
Population municipale |
121 hab. (2019 ) | ||||
Densité | 34 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 49° 46′ 52″ nord, 0° 46′ 59″ est | ||||
Altitude | Min. 93 m Max. 128 m |
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Superficie | 3,53 km2 | ||||
Type | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Commune hors attraction des villes | ||||
Élections | |||||
Départementales | Canton de Saint-Valery-en-Caux | ||||
Législatives | Dixième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Seine-Maritime
Géolocalisation sur la carte : Normandie
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Géographie
Commune du pays de Caux située dans le canton de Saint-Valery-en-Caux.
Communes limitrophes
Sainte-Colombe | Ermenouville | |||
Hautot-l'Auvray | N | Héberville | ||
O Anglesqueville-la-Bras-Long E | ||||
S | ||||
Fultot | Gonzeville |
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[1]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février[2].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[5] complétée par des études régionales[6] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Auzebosc », sur la commune d'Auzebosc, mise en service en 1967[7] et qui se trouve à 21 km à vol d'oiseau[8],[Note 4], où la température moyenne annuelle est de 10,5 °C et la hauteur de précipitations de 933,3 mm pour la période 1981-2010[9]. Sur la station météorologique historique la plus proche[Note 5], « Rouen-Boos », sur la commune de Boos, mise en service en 1968 et à 53 km[10], la température moyenne annuelle évolue de 10,1 °C pour la période 1971-2000[11] à 10,5 °C pour 1981-2010[12], puis à 11 °C pour 1991-2020[13].
Urbanisme
Typologie
Anglesqueville-la-Bras-Long est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6],[14],[15],[16]. La commune est en outre hors attraction des villes[17],[18].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (100 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (100 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (78,3 %), prairies (21,7 %)[19].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[20].
Toponymie
Le nom de la localité est attesté sous les formes Decimam terre de Anglekevilla en 1155, Apud Engleskevillam en 1189 (Rec. Henri II I, 102, II, 426), A. de Angleskevilla en 1178, Decimas de Engleskevilla Lablalum en 1202 (Le Cacheux, Longueville 31, 100), Anglica Villa vers 1210, Ecc. de Englesquevilla vers 1240 (H. Fr. XXIII, 640, 295), Presbyter de Anglica Villa en 1248 (Bonnin 30), Englesqueville en 1319 (Arch. S.-M. G 3267, 3268), Anglicavilla la Braelont en 1337, Englesqueville la Braalon (Arch. S.-M. 10 H 108) ou la Braalon 1399[21], Anglesqueville la Braslong en 1419 (Arch. nat. P. 303-509), Englesqueville la Bras longs en 1505 (Arch. S.-M. 7 H 2061), Anglesqueville la Brallon en 1512 (Arch. S.-M. B. Echiq.), Englesqueville les Branllons en 1520 (Arch. S.-M. E tab. Neufchâtel, Anglesqueville la Braslong en 1534 (Arch. S.-M. G. Chap.), Englesqueville la Braslon en 1645, Sainte Anne d'Anglesqueville la Braslong en 1704 (Arch. S.-M. G 1669), Englesqueville la Bralon en 1648, Anglesqueville la Braslongs en 1738 (Pouillés), Notre-Dame d'Anglesqueville la Bras Long en 1714 (Arch. S.-M. G 738, Anglesqueville la bras longs en 1715 (Frémont), Englesqueville la Braslon en 1757 (Cassini), Englesqueville la bras long en 1788 (Dict.), Anglesqueville-le-Bras-Long en 1953 (Nom.)[22].
Il s'agit d'une formation médiévale en -ville au sens ancien de « domaine rural ». Le premier élément Anglesque- est, comme c'est parfois le cas, un adjectif, ici un adjectif ethnique à savoir « anglaise », d'où le sens global de « domaine rural anglais ». Englesque / anglesque est la forme normanno-picarde correspondant à l'ancien français englesche, anglesche « anglaise ».
Le suffixe -esque est la forme normanno-picarde qui correspond à l'ancien français -esche, féminin des suffixes de nationalité en -ois cf. ancien français : danois, danesche ; anglois, anglesche ; tiois, tiesche « allemand ».
Le toponyme signifie le « domaine anglais », remontant à quelque colon anglais du haut Moyen Âge[Note 7],[23]. Le deuxième terme est difficilement interprétable, « la-Bras-long » étant visiblement une étymologie populaire[24]. La forme Engleskevilla Lablalum de 1202[25] (la plus ancienne) empêche de voir dans le qualificatif « Bralon » un composé à partir du vieux norrois lundr qui a donné par ailleurs la Londe, Yquelon, Yébleron, etc. Il doit s'agir d'une déformation d'un nom de famille[26].
Homonymie avec Anglesqueville-l'Esneval et Anglesqueville-sur-Saâne, ancienne commune intégrée à la moderne Val-de-Saâne. Elles sont toutes deux également situées en Seine-Maritime. Ailleurs en Normandie, l'ancienne graphie Englesqueville a été conservée.
Au cours de la Révolution française, la commune porta provisoirement le nom d'Anglesqueville-la-Réunie[27].
Politique et administration
Résultats électoraux
Lors du second tour de l'élection présidentielle de 2002, la commune affichait un taux de participation de 100 %. Si d'autres communes françaises comme Orliaguet (Dordogne) ou Nogaret (Haute-Garonne) avaient un taux de participation identique, Anglesqueville-la-Bras-Long était celle qui comptait, avec 97 inscrits, le plus d'électeurs.
Liste des maires
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[32]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[33].
En 2019, la commune comptait 121 habitants[Note 8], en augmentation de 3,42 % par rapport à 2013 (Seine-Maritime : +0,08 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
Église Sainte-Anne.
Voir aussi
Articles connexes
Notes et références
Notes
- Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[3].
- L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
- Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[4].
- La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
- Par station météorologique historique, il convient d'entendre la station météorologique qui a été mise en service avant 1970 et qui est la plus proche de la commune. Les données s'étendent ainsi au minimum sur trois périodes de trente ans (1971-2000, 1981-2010 et 1991-2020).
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- On sait par ailleurs que la Normandie a été peuplée au Xe siècle en partie par des colons anglo-scandinaves, soit d'origine danoise (voire norvégienne) ou alors d'origine anglo-saxonne
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.
Références
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
- 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
- Glossaire – Précipitation, Météo-France
- « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
- [PDF]« Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (Oracle) - Normandie », sur normandie.chambres-agriculture.fr, (consulté le )
- « Station Météo-France Auzebosc - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
- « Orthodromie entre Anglesqueville-la-Bras-Long et Auzebosc », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France Auzebosc - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Orthodromie entre Anglesqueville-la-Bras-Long et Boos », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station météorologique de Rouen-Boos - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
- « Station météorologique de Rouen-Boos - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
- « Station météorologique de Rouen-Boos - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- François de Beaurepaire (préf. Marianne Mulon), Les Noms des communes et anciennes paroisses de la Seine-Maritime, Paris, A. et J. Picard, , 180 p. (ISBN 978-2-7084-0040-5, OCLC 6403150, BNF 34633052), p. 29-30.
- Charles de Robillard de Beaurepaire et dom Jean Laporte, Dictionnaire topographique du département de la Seine-Maritime, t. 13, Paris, 1982-1984 (lire en ligne), p. 5.
- François de Beaurepaire, op. cit.
- Adigard des Gautries Jean, Lechanteur Fernand. Les noms des communes de Normandie - II. In: Supplément aux Annales de Normandie. 11e année, n°4, 1961. Les noms des communes de Normandie (suite) p.33.
- Dictionnaire topographique de la France comprenant les noms de lieux anciens et modernes, Dictionnaire du département : Seine-Maritime, page 953.
- Christian Guerrin - Les compléments toponymiques dans les noms de communes de Seine-Maritime [article] Nouvelle revue d'onomastique Année 2000 - page 13.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- https://www.legifrance.gouv.fr/jo_pdf.do?id=JORFTEXT000000850614
- « Vœux municipaux : Paul Ménard "passe le témoin" », Le Courrier cauchois, (lire en ligne, consulté le ).
- Veronique Weber, « Paul Ménard : « 52 ans que j’ouvre la porte de la mairie chaque jour » : Paul Ménard est le maire d'Anglesqueville-la-Bras-Long depuis 52 ans. Interview », Les Informations dieppoises, (lire en ligne, consulté le ).
- « Liste des maires » [PDF], Listes des élus, Préfecture de la Seine-Maritime (consulté le ).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018 et 2019.
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