Anna Pitoun
Anna Pitoun, née le 10 février 1976 à Paris, est une réalisatrice de documentaire française.
Pour les articles homonymes, voir Pitoun.
Naissance |
Paris, France |
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Nationalité | Française |
Profession | Réalisatrice |
Films notables | "8, avenue Lénine", "Smaïn, Cité Picasso", "Kings of the world" |
Avocate de formation, puis chercheuse au CNRS en droit pénal, elle se consacre au cinéma documentaire à partir de 2002. Avec d’autres cinéastes mais aussi des journalistes, des psychologues et des photographes, elle crée en 2003 le collectif « Caravane Films » qui s’investit dans une réflexion sur le caractère politique et social du cinéma documentaire.
Biographie
Après des études de littérature (hypokhâgne en lettres modernes au Lycée Debussy de Saint-Germain-en-Laye) elle se dirige finalement vers le droit et l’économie (classes préparatoires à l’Ecole Normale Supérieure de Cachan). Ses premières années universitaires se déroulent à Paris-X-Nanterre. Elue parmi les représentants des étudiants lors des grèves de 1995, elle milite contre les réformes du gouvernement Juppé. Intéressée par les questions politiques, elle s’oriente vers le droit public, obtient un DEA de droit public administratif à l'université Paris I Panthéon-Sorbonne, après un mémoire de recherche sur la santé en prison et travaille pendant 2 ans comme chercheuse contractuelle au CESDIP-CNRS sur l’expérimentation du placement sous surveillance électronique des personnes condamnées[1]. Elle remet son rapport au Ministère de la Justice en 2002, sous la direction de René Lévy[2]. La même année, elle passe l’examen d’entrée au centre régional de formation professionnelle des avocats et obtient son diplôme d’avocat au barreau de Versailles.
Parallèlement à ses études, elle écrit dans la revue d’actualité pénale Dalloz, enseigne le droit et la déontologie dans des Instituts de formation en soins infirmiers puis travaille comme juriste à l’ASAV[3], association pour l’accueil des Gens du voyage et des Roms roumains. Elle découvre alors le monde tsigane et se trouve frappée par les discriminations subies autant par les voyageurs français que les Roms européens. Invitée par l’association à recueillir leurs témoignages, elle prend pour la première fois une caméra avec Edith Lavoix et réalise son premier documentaire sur la mémoire de plusieurs familles tsiganes. Elle vient d’obtenir son diplôme mais renonce la même année au métier d’avocat pour se consacrer au cinéma documentaire.
Avec la journaliste Valérie Mitteaux[4], la cinéaste Delphine Lehericey, le photographe Sébastien Godefroy[5], elle co-fonde le collectif « Caravane Films », présidé par Jean-Marie Thiédey. L’aventure de la réalisation commence véritablement en 2003 avec la rencontre du photographe Patrick Chauvel. Après avoir vu les images qu’elle a filmées en compagnie de Valérie Mitteaux lors d’une expulsion de familles roms en banlieue parisienne, celui-ci les met en contact avec le producteur Philippe Lefebvre. Autant impressionné par la violence de l’expulsion filmée de l’intérieur du bidonville que par la volonté de résistance des habitants de la ville qui refusent la destruction du camp, le producteur de « Tout sur l’écran » décide de soutenir le film. Après quasiment un an de tournage, le documentaire « Caravane 55 »[6] voit le jour. Prix spécial du Jury au Festival International du Film des Droits de l’Homme de Paris en 2004, le film va remporter d’autres prix en France et à l’étranger et sera projeté au Conseil de l’Europe en 2006 dans le cadre de la lutte contre les discriminations faites aux Roms.
En 2004, elle part aux Etats-Unis avec Valérie Mitteaux et Rémi Rozié[7] suivre les élections présidentielles opposant Georges Bush à John Kerry. Un road-movie à travers le grand-ouest américain posant une même question à chaque personne rencontrée : « En tant qu’Américain, avez-vous conscience de l’influence de votre pays sur le reste du monde ? ». Le documentaire sort en France en 2007, sous le titre « Kings of the World ». Jean-Luc Douin[8] du journal Le Monde écrit « Ce road movie met en pratique la formule du philosophe français Jean Baudrillard : "Faites dix mille miles à travers l'Amérique et vous en saurez plus long sur ce pays que tous les instituts de sociologie ou de sciences politiques réunis. »[9] Et Pascal Mérigeau, pour Le Nouvel Obs « Entre, d'une part, assurance hautaine et indifférence au monde, et d'autre part, réflexion sur une société qui fabrique à grande échelle les laissés- pour-compte, le film 'Kings of the World', de Valérie Mitteaux, d'Anna Pitoun et de Rémi Rozié trace sa route à travers les espaces infinis, s'arrêtant et enregistrant là où les caméras de télévision ne se posent jamais, sans autre volonté que donner à entendre. C'est passionnant ! »[10].
Entre 2005 et 2012 Anna Pitoun travaille sur plusieurs films pour la télévision en France, aux Etats-Unis et en Chine ainsi que pour des institutions publiques et privées dans le cadre de la lutte contre les discriminations. Elle mène également des ateliers cinéma auprès d’adolescents exclus du système scolaire, d’adultes sortant de prison et de comédiens au sein d’un groupe de recherche sur la tragédie dans la compagnie de théâtre Duzieu dirigée par Nathalie Garraud[11] et Olivier Saccomano[12].
Intéressée depuis de nombreuses années par le travail de l’écrivain américain, Hubert Selby Junior, elle écrit une adaptation de son roman « La Geôle »[13] pour le théâtre. « La Geôle » est l’histoire d’une détention provisoire. Un homme, Harry, est enfermé en prison et attend son procès. Seul dans sa cellule, il prépare sa défense, ressasse ses souvenirs, fantasme sa sortie. La force du roman est de mettre en scène l’espace mental d’un homme qui s’essaye au raisonnement, mais qui, ne rencontrant pas d’écho, s’abîme peu à peu dans les profondeurs d’une imagination toujours plus noire. Donnant à voir cet espace mental, en faisant entendre les effets de simultanéité, de raccourci, d’associations libres d’idées, l’écriture propose une véritable quête autour du psychisme. Une tentative pour entendre le son de la pensée, les enchaînements du cerveau habituellement muets. Hubert Selby Jr valide l’adaptation et l’encourage à mettre en scène la pièce. Ce qu’elle fait en 2008 à l’Espace Confluences à Paris et au Collectif 12 à Mantes-La-Jolie. C’est l’acteur Xavier Tchili[14] qui se plonge dans l’espace mental d’Harry. L’espace de détention est conçu par la lumière de Bruno Brinas[15] et Loïc Leroux[16] signe la création sonore enfermant un peu plus le spectateur dans les pensées du prisonnier.
En 2010, après plusieurs années de recherche sur les questions de délinquance liées au trafic de drogue, elle tourne un documentaire au sein de la cité Pablo Picasso à Nanterre (92). Le film, « Smaïn, cité Picasso »[17], produit par Sylvie Blum de l’Institut National de l'Audiovisuel (INA), reçoit le prix « Étoile de la SCAM[18] » en 2012. Smaïn est un jeune homme de Nanterre. De la cité provisoire, rue Gutenberg, à la cité Pablo Picasso, il raconte ses années d’adolescence. Le deal au pied des tours, l’école dont il s’éloigne, la violence de la drogue qui décime les grands frères, la prison. Et puis le déclic. La volonté de vivre autrement. Le monde du travail, les espoirs, les rêves. Les doutes aussi. Politique vient du grec polis, la cité. Les jeunes des cités se sentent-ils des hommes politiques ? Des hommes pouvant agir sur leur destin et celui de la société qui les entoure ? Smaïn accepte de réfléchir à la question en tentant d’analyser son parcours. Ce film pourrait être le portrait d’une jeunesse française en banlieue. Il se veut surtout un temps suspendu. Une parole qui s’étire sur plusieurs saisons que l’on voit passer par la fenêtre de l’une des fameuses « Tours Aillaud » de la cité Pablo Picasso. Ces fenêtres hublots en forme d’œil ou de larmes qui s’ouvrent sur la ville, le parc, La Défense toute proche et ses tours d’affaires aux fenêtres miroirs. Après la télévision, le film sortira au cinéma Saint-André des Arts à Paris, dans le cadre du cylcle « Les Découvertes » en 2017.
De 2011 à 2013, Anna Pitoun est à nouveau sollicitée par des associations tsiganes pour évoquer leur histoire à l’écran. En 2011, elle filme le premier voyage commun de collectifs juifs et tsiganes en Pologne. Un périple de 5 jours d’Auschwitz-Birkenau à Treblinka où la question de l’évocation mémorielle est débattue entre les deux communautés[19]. En 2013, la Région Ile-de-France commande un film sur les discriminations qui frappent encore aujourd’hui les Gens du voyage. Avec Valérie Mitteaux, elle réalise « Des poules et des grosses voitures » sur un scénario co-écrit avec les voyageurs[20].
Depuis 2003 et le tournage de « Caravane 55 », Anna Pitoun et Valérie Mitteaux ont continué à suivre la famille de l’héroïne du film, Salcuta Filan. La jeune femme rom a décidé de ne pas retourner en Roumanie et de rester vivre en France avec ses deux jeunes enfants. La ville d’Achères a, de son côté, décidé de la soutenir contre vents et marées. Pendant 15 ans, les réalisatrices vont filmer au jour le jour l’exercice d’intégration de cette famille européenne au sein de la société française. Une fresque sociale et politique qui sortira au cinéma en novembre 2018 sous le titre « 8, avenue Lénine »[21], du nom de la nouvelle adresse de la famille, ayant quitté sa caravane sur un terrain de fortune pour un appartement du centre-ville. Salué par la critique, le film produit par Caravane Films et Point du Jour, sera qualifié de « feel-good documentary »[22]. Thomas Baurez[23] écrira, pour sa part, dans Première : « L’une des grandes qualités de ce documentaire est la ténacité avec laquelle les deux réalisatrices ont tenu bon, n’ont jamais renoncé pour mener à bien cette épopée sociale qui ne cherche ni à ruer dans les brancards, ni à verser dans un quelconque misérabilisme pour appâter le chaland. On est dans ce que le documentaire peut offrir de plus pur et complexe : une perception du réel qui triche le moins possible pour restituer une vérité nue.[24] »
L’expérience du cinéma documentaire au long cours l’ayant passionnée, Anna Pitoun décide de se consacrer au tournage d’autres films sur ce même principe. L’un sur l’évolution du métier de reporter de guerre à travers le portrait du journaliste Patrick Chauvel. L’autre, sur le procès intenté par plusieurs villes de France à l’encontre du géant des énergies fossiles TOTAL pour non respect du devoir de vigilance en matière climatique[25].
Depuis 2014, Anna Pitoun travaille également avec Patrick Chauvel au sein du Fonds d’archives du photographe de guerre[26]. Déposé au Mémorial de Caen, ce fonds rassemble plus de 380 000 images et 1000 heures de vidéos et témoigne de plus d’un demi-siècle d’histoire des conflits.
Filmographie
Longs-métrages
- "8, avenue Lénine"[27], 2018
- "Des poules et des grosses voitures"[28], 2013
- "Pologne, aller-retour"[19], 2011
- "Smaïn, Cité Picasso"[29], 2010
- "Kings of the world"[30], 2007
- "Caravane 55"[31], 2003
Courts-métrages
- "Laure Tixier à l'école Belliard"[32], 2013
- "Bénédicte Kurzen, l'Afrique dans le regard d'une femme[33]", 2012
- "Salwa El Daghili, juriste, libyenne, révolutionnaire"[34], 2012
- "Guerre-ici"[35], 2011
- "Sarajevo, Centre André Malraux", 2009
- "Sderot/Gaza"[36], 2009
- "Pour en finir avec le racisme"[37], 2008
- "Albert, un enfant rom sort du silence"[38], 2005
- "Aller à l'école" et "La mère et l'enfant"[39], 2003
- "Terrain d'entente", 2003
- "Histoires croisées", 2003
- "Tout le monde à table", 2003
- "Abolition universelle de la peine de mort", 2001
- "10 ans de mémoire, comment continuer le voyage ?", 2001
- "Médée, Meinhof", 1999
Cadre
- "Plongée au coeur de la Chine"[40], réalisé par Marie Laget, 2013
- "Fille ou Garçon : Mon sexe n'est pas mon genre"[41], réalisé par Valérie Mitteaux, 2012
- "Flic Story : La police de la Nouvelle-Orléans[42]", réalisé par Patrick Chauvel, 2011
- "Flavour remember"[43], réalisé par Doumé Castagnet Incroyable Jungle Beat
- "La fille du père Noël"[44], réalisé par Doumé Castagnet Incroyable Jungle Beat
Publications
- "Sous surveillance électronique... : la mise en place du bracelet électronique en France (octobre 2000-mai 2001)", Annie Kensey, Anna Pitoun, René Lévy, Pierre-Victor Tournier, Guyancourt : CESDIP, 2003, 175 p.[1]
- "Electronic Monitoring in France and Lessons Learned (2001–2004)", René Lévy, Anna Pitoun, In Déviance et Société Volume 28, Issue 4, 2004[45]
- "Comment sanctionner le crime ?", sous la direction du Collectif Octobre 2001, Edition Erès, 2002[46].
Récompenses
- Prix Spécial du Jury au Festival International du film des droits de l’Homme, Paris, 2004 pour « Caravane 55 »[47]
- Prix du public au Festival Écrans du Réel, Le Mans, 2004, pour « Caravane 55 »
- Prix du public au Rolling Film Festival, Kosovo, 2011 pour « Caravane 55 »
- Étoile de la SCAM, Paris, 2012 pour « Smaïn, Cité Picasso »[48]
- Mention spéciale au Festival du Film documentaire de Budapest (BDIF), 2017, pour « 8, avenue Lénine »
Notes et références
- PMB Group, « Pitoun Anna Catalogue en ligne », sur cesdip.centredoc.fr (consulté le )
- Publié par René Lévy | Chercheurs et CNRS, « LÉVY René », sur CESDIP, (consulté le )
- « Accueil Association | Nanterre, Haut-de-Seine (92) | ASAV », sur www.asso-asav.fr (consulté le )
- « Valérie Mitteaux », sur www.unifrance.org (consulté le )
- « sebastiengodefroy », sur sebastiengodefroy.com (consulté le )
- « Caravane 55 (2003) », sur www.unifrance.org (consulté le )
- « Rémi Rozié », sur www.unifrance.org (consulté le )
- « Jean-Luc Douin (auteur de Films à scandale !) », sur Babelio (consulté le )
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- Association C.R.I.S, « Actualités de Olivier Saccomano, actualités, textes, spectacles, vidéos, tous ses liens avec la scène - theatre-contemporain.net », sur www.theatre-contemporain.net (consulté le )
- « La Geôle - Hubert Selby Jr », sur Babelio (consulté le )
- « Xavier Tchili / Le corps à paroles » (consulté le )
- Association C.R.I.S, « Actualités de Bruno Brinas, actualités, textes, spectacles, vidéos, tous ses liens avec la scène - theatre-contemporain.net », sur www.theatre-contemporain.net (consulté le )
- « Loïc Le Roux, de l'acteur au créateur son », sur Silences Plateaux, (consulté le )
- AlloCine, « Smaïn, cité Picasso » (consulté le )
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- Par Florence Hubin Le 14 mars 2017 à 19h10, « Smaïn, de la cité Picasso de Nanterre à l’écran parisien du Saint-André-des-Arts », sur leparisien.fr, (consulté le )
- AlloCine, « Kings of the World » (consulté le )
- Film-documentaire.fr, « Caravane 55 », sur www.film-documentaire.fr (consulté le )
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- « Bénédicte Kurzen : l'Afrique dans le regard d'une femme », sur TV5MONDE, (consulté le )
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- « Patrick Chauvel – Guerre ici », sur Paperblog (consulté le )
- « Gaza-Sderot », sur www.autourdu1ermai.fr (consulté le )
- Histoire et mémoires des immigrations, CRDP de l'Académie de Créteil [prod., éd., distrib.], (lire en ligne)
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- FRANCE 24, « Plongée au coeur de la Chine », sur FRANCE 24 (consulté le )
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- René Lévy et Anna Pitoun, « Electronic Monitoring in France and Lessons Learned (2001–2004) », Deviance et Societe, vol. 28, no 4, 0000, p. 411–437 (ISSN 0378-7931, lire en ligne, consulté le )
- « Comment sanctionner le crime ? »
- « UN GRAND PRIX POUR ' ROUTE 181 ' », Le Monde.fr, (lire en ligne, consulté le )
- « Les Étoiles de la Scam 2012 », sur Scam : Société civile des auteurs multimédia, (consulté le )
Liens externes
- Ressources relatives à l'audiovisuel :
- https://www.radiofrance.fr/franceculture/podcasts/par-les-temps-qui-courent/anna-pitoun-filmer-c-est-ecouter-avant-de-regarder-3926113
- https://data.bnf.fr/fr/14549589/anna_pitoun/
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