Anne-Marie Roux-Colas
Anne-Marie Roux-Colas (née Anne-Marie Roux à Nevers le et morte à Nogent-sur-Marne le [1]) est une sculptrice française, spécialisée dans l'art religieux.
Naissance | |
---|---|
Décès |
(à 94 ans) Nogent-sur-Marne |
Nationalité | |
Activité |
Maître |
---|
Biographie
Anne-Marie Roux-Colas était proche de l'architecte Jacques Barge et de l'artiste peintre Marthe Flandrin avec lesquels elle eut l'occasion de travailler[2]. Ils furent tous trois membres de l'association des catholiques des Beaux-Arts[2]. Sa plus grande réalisation fut sa participation à la construction de l'église Sainte Odile à Paris[2].
En 1932, elle participa avec l'architecte Jacques Barge, l'artiste peintre Marthe Flandrin, l'émailleur Robert Barriot et le maitre verrier François Décorchemont à l'exposition d'Art religieux moderne de Rouen[2]. Tous ces artistes participèrent à ses côtés de la construction de l'église Sainte Odile de Paris[2].
Œuvres
Collections publiques
- Basilique Notre-Dame de Brebières :
- Sainte Thérèse de Lisieux
- Sainte Jeanne d'Arc
- Vierge de Pitié
- Conservatoire de Musique, façade[3]
- bas-relief : la peinture et la sculpture
- bas-relief : le théâtre et la musique
- Musée de Picardie : Poilu gisant[4] (1927)
- Église Notre-Dame-de-l'Assomption : bas-relief du tympan du portail représentant le Christ
- Basilique Notre-Dame de la Trinité : Notre Dame de la Trinité
- Église Saint-Nicolas[5] : décor sculpté du portail et chapiteaux intérieurs
- Église Notre-Dame-des-Missions-du-cygne-d'Enghien[2] : Les Béatitudes, quatre bas-reliefs provenant du pavillon des missions catholiques, à l'Exposition coloniale de Paris en 1931
- Église Saint-Michel[6] : La Foi, l'espérance et la charité, trois statues en ciment blanc, allégories féminines des vertus théologales installées sur le mur extérieur du chevet
- Église Sainte-Odile [2] :
- Tympan, sculpté en 1936, représentant Sainte Odile introduite au Paradis par la Vierge[2],[7].
- Chapiteaux de la nef et du chœur[2], évoquant les quatre évangélistes[2],[8].
- Bas-relief sous les vitraux (représentant une procession)[2].
- Statue de la Vierge à l'Enfant[7] et de Sainte Rita de Cascia (en pierre)[2].
- Sainte Thérèse de l'Enfant-Jésus (en plâtre)[2], gravement et volontairement détériorée [9], remplacée par une statue sulpicienne de la même sainte.
- Sainte Odile (statue en marbre)[2]
- Église Saint-François-de-Sales :
- saint Antoine de Padoue
- Anges au bénitier
- Église Saint-Joseph[10] (1935) :
- Saint Michel
- Sainte Jeanne d'Arc
Autres sculptures[Où ?]
- Saint François d'Assise
- Saint Sébastien
- Sainte Catherine
- Saint Pierre Fourier
- Notre-Dame de la J.O.C.
Publications
- Les Statues religieuses, L. De Matteis, (vers 1931), 20 pages
- Le Chevalier d'Estagel, Diabas, collection Histoires et territoires
Notes et références
- Relevé généalogique (fichier des décès de l'Insee) sur Geneanet
- Monseigneur Rechain (ancien curé de Sainte-Odile), Valérie Gaudard (chargée d'études à la conservation des Monuments historiques d'Île-de-France), Claude Birenbaum et Madeleine Foisil, Église Sainte-Odile : Histoire Art Spiritualité, Paris 17ème, Paroisse Sainte-Odile, , 127 p. (ISBN 978-2-9526934-0-0, BNF 41167178)
- https://www.richesses-en-somme.com/sculptures/statues-et-sculptures-dans-amiens/
- https://www.amiens.fr/Vivre-a-Amiens/Culture-Patrimoine/Etablissements-culturels/Musee-de-Picardie/Collections/Acquisitions-recentes
- « Église Saint-Nicolas », notice no PA00132921.
- « Église Saint-Michel », notice no EA95000003.
- J.C Biard, Sainte Odile de Paris, 68 bis boulevard Pereire, Paris 17ème, 41 p.
- « Patrimoine – SainteOdile.fr », sur www.sainteodile.fr (consulté le )
- « Profanation de l'église Sainte-Odile: les larmes du père Christian Malcor », Radio Notre Dame, (lire en ligne, consulté le )
- « Église Saint-Joseph », notice no PA64000038.
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
- Ressources relatives aux beaux-arts :
- (de + en) Artists of the World Online
- (en) Bénézit
- Portail de la sculpture