Antimycobactérien

isoniazide

Un antimycobactérien est une molécule de type antibiotique utilisée pour son action antimycobactérienne c’est à dire pour lutter contre les infections provoquées par les mycobactéries[1].

On compte essentiellement parmi ces médicaments les traitements contre la tuberculose et les agents léprostatiques (utilisés dans la lutte contre la lèpre)[2]. Mais ces molécules sont aussi à des degrés divers efficaces contre les mycobactérioses rares comme la pleuropneumonie à Mycobacterium chelonae[3] ou émergente comme l’ulcère de Buruli[4].

Les antimycobactériens d’usage le plus courant sont : rifampicine, rifamycine, rifabutine, isoniazide, éthambutol, ethionamide, pyrazinamide, clofazimine, dapsone[2]. Ils ne s’utilisent jamais seuls mais toujours en combinaisons de plusieurs molécules dans les indications antimycobactériennes.

Références

  1. D. Marigot-Outtandy et C. Perronne, « Les nouveaux antituberculeux », Réanimation, vol. 18, , p. 334—342.
  2. « Antimycobactériens », sur Le Figaro.fr Santé (consulté le ).
  3. « Pleuropneumonie à Mycobacterium chelonae », Revue des Maladies Respiratoires, vol. 28, no 3, , p. 348-351 (ISSN 0761-8425, lire en ligne).
  4. « Ulcère de Buruli (infection à Mycobacterium ulcerans) », sur Organisation mondiale de la santé, .
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