Arçonnay
Arçonnay est une commune française, située dans le département de la Sarthe en région Pays de la Loire, peuplée de 1 899 habitants[Note 1].
Arçonnay | |||||
La mairie | |||||
Héraldique |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Pays de la Loire | ||||
Département | Sarthe | ||||
Arrondissement | Mamers | ||||
Intercommunalité | Communauté urbaine d'Alençon | ||||
Maire Mandat |
Denis Launay 2020-2026 |
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Code postal | 72610 | ||||
Code commune | 72006 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Arçonnéens | ||||
Population municipale |
1 899 hab. (2019 ) | ||||
Densité | 242 hab./km2 | ||||
Population agglomération |
41 243 hab. (2019) | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 48° 23′ 44″ nord, 0° 05′ 11″ est | ||||
Altitude | Min. 133 m Max. 191 m |
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Superficie | 7,85 km2 | ||||
Type | Commune urbaine | ||||
Unité urbaine | Alençon (banlieue) |
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Aire d'attraction | Alençon (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Mamers | ||||
Législatives | Première circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Sarthe
Géolocalisation sur la carte : Pays de la Loire
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Liens | |||||
Site web | www.ville-arconnay.fr | ||||
La commune fait partie de la province historique du Maine[1].
Géographie
Commune méridionale de l'agglomération d'Alençon, Arçonnay est située en bordure de la D 338, principal moteur de son développement dans la seconde moitié du XXe siècle. Il s'agit d'une commune périurbaine, comprenant des lotissements pavillonnaires et une zone d'activité commerciale en plein essor depuis les années 1990.
La commune est desservie par le réseau de bus Alto. Ce réseau fait partie des Transports urbains de la communauté urbaine d'Alençon. Arçonnay fait partie des lignes 1, Iténéo 3, Iténéo Acces, Domino 1, 2, 3 et 4.
- Entrée d'Arçonnay.
- Entrée du Vieux Bourg.
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[4]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique altéré » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[5].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 2]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[8] complétée par des études régionales[9] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Alençon - Valframbert », sur la commune d'Alençon, mise en service en 1946[10] et qui se trouve à 4 km à vol d'oiseau[11],[Note 5], où la température moyenne annuelle évolue de 10,8 °C pour la période 1971-2000[12], à 10,9 °C pour 1981-2010[13], puis à 11,3 °C pour 1991-2020[14].
Urbanisme
Typologie
Arçonnay est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6],[15],[16],[17]. Elle appartient à l'unité urbaine d'Alençon, une agglomération inter-régionale regroupant 8 communes[18] et 41 243 habitants en 2019, dont elle est une commune de la banlieue[19],[20].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Alençon dont elle est une commune de la couronne[Note 7]. Cette aire, qui regroupe 89 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[21],[22].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (65,6 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (72 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (45,8 %), zones urbanisées (21,3 %), prairies (14,8 %), forêts (5,7 %), zones agricoles hétérogènes (5 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (4,7 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (2,7 %)[23].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[24].
Toponymie
Le nom d'Arçonnay aurait une origine gallo-romaine. Il viendrait de arx (« palais ») et de çon (« forteresse »)[réf. nécessaire].
Le gentilé est Arçonnéen.
Histoire
Une première église édifiée à l'endroit appelé maintenant le Vieux Bourg a été consacrée à la fin du XIIIe siècle par l'évêque Jean de Chanlay.
Arçonnay était autrefois du doyenné de Lignière, de l'archidoyenné de Saonois, du diocèse et de l'élection du Mans.
La seigneurie de paroisse, attachée à la terre et château de Maleffre, appartenait à la maison Paulmier du Bouillon. Maleffre était un château fortifié, entouré de douves.
La paroisse possédait plusieurs autres fiefs, tels que la Chevalerie et Bois Margot. Le territoire d'Arçonnay s'est étendu jusqu'à la Sarthe, laquelle constituait la limite entre le Maine et la Normandie, incluant ainsi l'actuel quartier de Montsort.
La construction, par l'abbé Drouin, de l'église actuelle au hameau de Saint-Blaise, s'est achevée en 1848.
1711. Note. « Cette présente année il tomba une si grande quantité de neiges sur la terre qui était gelée que venant à fondre dans un jour et demi, elles causèrent des débordements si furieux que de vie d'homme, les eaux n'avaient été si grandes; elles remplirent les maisons de ce bourg et elles vinrent jusqu'au portail de ce presbytère et passèrent par-dessus le pont du Petit-Moulin d'Alençon et causèrent partout des pertes considérables, etc. » (Inventaire de la Sarthe 1870 T1 p290)
— « Le 7e jour d'octobre en cette présente année 1711, sur les 8 heures du soir est arrivé en un quart d'heure de temps un double tremblement de terre à Alençon et en cette paroisse et plusieurs autres, ne sachant pour le présent, s'il s'est fait sentirplusloin. Le château d'Alençon et les maisons en eurent de rudes secousses. »(Inventaire de la Sarthe 1870 T1 p290)
Héraldique
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Les armes de la commune d'Arçonnais se blasonnent ainsi :
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Politique et administration
Le conseil municipal est composé de dix-neuf membres dont le maire et quatre adjoints[27].
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[28]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[29].
En 2019, la commune comptait 1 899 habitants[Note 8], en augmentation de 2,59 % par rapport à 2013 (Sarthe : −0,46 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
Lieux et monuments
- Église Saint-Germain de 1848 construite avec les ruines de l'ancienne église Saint-Germain du XIIIe siècle, qui avait été érigé au Vieux-Bourg. L'église actuelle se situe sur l'emplacement d'une chapelle de secours qui avait été érigée au commencement du XVIe siècle, par un seigneur de Maleffre, Jacques du Bouchet. Cette chapelle avec son cimetière qui l'entourait, existait encore au début du XVIIIe siècle[32].
- Le monument aux morts avec la stèle du souvenir.
- Château et parc de la Chevallerie.
- Château de Maleffre.
- Golf « d'Alençon en Arçonnais ».
- Parc naturel Gué de Gesnes
- La Voie Antique au Vieux Bourg, un des lieux du Roman comique de Paul Scarron.
- L'église Saint-Germain.
- Le monument aux morts.
- La stèle du Souvenir.
- La Voie Antique au Vieux Bourg.
Activité et manifestations
Vie culturelle
- Centre culturel foyer Henri Gardien.
- Association Art Çonnay
- Association Temps Danse d’Arçonnay.
Sports
- Le Football Club d'Arçonnay fait évoluer deux équipes de football en divisions de district[33].
Personnalités liées à la commune
- Jean-Baptiste Bourguignon d'Anville (1697-1782), géographe du roi Louis XV, membre de l'Académie des inscriptions et belles lettres. Le château de la Chevallerie situé sur la commune était sa résidence de chasse et conserve dans sa cour d'honneur une belle statue de Jean-Baptiste d'Anville.
Notes et références
Notes
- Population municipale 2019.
- Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[6].
- L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
- Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[7].
- La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.
Références
- Altitudes, coordonnées, superficie : répertoire géographique des communes 2014 (site de l'IGN, téléchargement du 1er mars 2015)
- Claude-Marin Saugrain, Dictionnaire universel de la France ancienne et moderne et de la Nouvelle France, vol. 1, , p. 142
- « Géoportail (IGN), couche « Limites administratives » activée ».
- « Géoportail (IGN), couche « Limites administratives » activée ».
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
- 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
- Glossaire – Précipitation, Météo-France
- « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
- [PDF]« Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (Oracle) - Pays de la Loire », sur pays-de-la-loire.chambres-agriculture.fr, (consulté le )
- « Station météofrance Alençon - Valframbert - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
- « Orthodromie entre Arçonnay et Alençon », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station météorologique d'Alençon - Valframbert - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
- « Station météorologique d'Alençon - Valframbert - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
- « Station météorologique d'Alençon - Valframbert - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune urbaine - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Unité urbaine 2020 d'Alençon », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
- « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
- Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction d'Alençon », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- « GASO, la banque du blason - Arçonnay Sarthe » (consulté le ).
- « Denis Launay promet « une dynamique pour tous » », sur ouest-france.fr, Ouest-France (consulté le ).
- Réélection 2020 : « Municipales 2020. Arçonnay : un 4e mandat pour Denis Launay », sur ouest-france.fr, Ouest-France (consulté le )
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018 et 2019.
- Nicolas Jacques Augustin Hébert d Auteur du texte Hauteclair, Statistique de la commune d'Arçonnay, rédigée en l'an IX (1801) par M. d'Hauteclair, publiée avec une notice sur l'auteur et annotée par M. l'abbé Letacq et M. l'abbé Legros,…, (lire en ligne).
- « Site officiel de la Ligue du Maine – FC Arçonnay » (consulté le ).
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