Ardalan Shekarabi
Ardalan Shekarabi (né le à Manchester, Royaume-Uni) est un juriste et homme politique suédois, membre du Parti social-démocrate suédois des travailleurs.
Ardalan Shekarabi | |
Fonctions | |
---|---|
Ministre suédois de la Sécurité sociale | |
En fonction depuis le (2 ans, 11 mois et 3 jours) |
|
Premier ministre | Stefan Löfven Magdalena Andersson |
Gouvernement | Löfven Andersson |
Prédécesseur | Annika Strandhäll |
Ministre de l'Administration publique | |
– (4 ans, 11 mois et 28 jours) |
|
Premier ministre | Stefan Löfven |
Gouvernement | Löfven |
Prédécesseur | Stefan Attefall |
Successeur | Lena Micko |
Biographie | |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Manchester (Royaume-Uni) |
Nationalité | Suédoise |
Parti politique | SAP |
Diplômé de | Université d'Uppsala |
Profession | Juriste |
Biographie
Ardalan Shekarabi a grandi à Chahriar, dans la province de Téhéran, en Iran. Il déclare être arrivé en Suède en 1989 avec sa mère en tant que réfugié politique et que, après que leur demande d'asile a été refusée, il a vécu comme sans papier. Il obtient en 1991 une autorisation de séjour pour raisons humanitaires.
Après des études secondaires à l'école Vasa de Gävle, il étudie à la faculté de droit de l'université d'Uppsala, dont il obtient un doctorat en droit en 2013. En 1993, il rejoint la Ligue de jeunesse social-démocrate de Suède (en) (SSU) devient actif dans la branche locale du comté de Gävleborg. Il devient président de l'organisation régionale de la SSU en Uppland et responsable du conseil national de la SSU. Il est également président de la revue du mouvement, Tvärdrag de 2002 à 2003. Il travaille à l'Institut coopératif et au ministère de la Justice, où il est auteur pour Thomas Bodström. Au congrès de la SSU à Karlstad en août 2003, Ardalan Shekarabi est élu à l'unanimité comme président de la ligue pour succéder à Mikael Damberg.
Il devient en octobre 2014 le ministre de l'Administration publique du gouvernement Löfven[1]. À ce poste, il propose en 2018 une régulation des profits des friskolor (établissements privés réalisant pour certains de substantiels profits grâce aux subventions publiques) : « Nous ne voulons pas interdire les bénéfices, mais les limiter. Nous devons faire avec la réalité d’aujourd’hui. Nous nous trouvons face à de puissants lobbys qui font tout pour éviter une limitation. ». Le projet de loi est toutefois bloqué par la majorité conservatrice au Parlement[2].
Notes et références
- Violette Goarant, « En Suède, au nom de la « liberté de choix » », sur Le Monde diplomatique,
Liens externes
- Portail de la politique
- Portail de la Suède