Aristide de La Ruë

Aristide-Isidore-Jean-Marie de La Ruë, baron, puis comte de La Ruë (°  - Rennes (Ille-et-Vilaine) † - Paris VIIIe), est un militaire et homme politique français du XIXe siècle.

Pour les articles homonymes, voir De La Rue (homonymie).

Aristide de La Ruë
Aristide-Isidore-Jean-Marie de La Ruë
Naissance
Rennes (Ille-et-Vilaine)
Décès
Paris VIIIe
Origine  République française
Allégeance Empire français[1]
 Royaume de France
 Royaume de France
 République française
 Empire français
Arme État-major
Gendarmerie
Grade Général de division
Conflits Guerres napoléoniennes
Conquête française de l'Algérie
Distinctions Légion d'honneur
(Grand-croix)
Autres fonctions Sénateur du Second Empire

Biographie

Aristide de La Ruë était le fils de Louis François Pierre, comte de La Rüe, consul de France à Venise et d'Anne Solier.

Il entra de bonne heure au service et dut son avancement rapide principalement aux nombreuses missions diplomatiques dont il fut chargé en Allemagne, en Espagne, en Italie, en Russie, au Caucase, en Crimée, à Constantinople, au Maroc, en Algérie.

Parvenu au grade de général de division, il fut appelé à plusieurs commandements et inspections générales en Afrique, suivit les principales expéditions et fut fréquemment cité à l'ordre du jour de l'armée. Directeur des affaires de l'Algérie au ministère de la Guerre de à , il prit part, en, 1846 et années suivantes, comme commissaire du roi près les Chambres des pairs et des députés, aux discussions concernant les projets de loi relatifs aux crédits supplémentaires pour l'Afrique française, au règlement définitif des comptes de 1844, au budget des dépenses de l'exercice de 1848, etc.

Rallié au gouvernement présidentiel de Louis-Napoléon Bonaparte, puis à l'Empire, il fut appelé (1857) à faire partie du comité consultatif de l'Algérie et fut élevé à la dignité de sénateur le . Par décision du 28 du même mois, le général de La Rüe fut maintenu dans les doubles fonctions d'inspecteur général permanent de la gendarmerie et de président du comité de cette arme. Au Sénat, il soutint jusqu'au bout, de ses votes, le régime imperial.

Grand-croix de la Légion d'honneur, médaillé de Sainte-Hélène, il était décoré de plusieurs ordres étrangers.

État de service

Titres

Distinctions

Notes et références

  1. Il était titulaire de la médaille de Sainte-Hélène.

Annexes

Articles connexes

Liens externes

Bibliographie

 : document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.

  • Portail de l’histoire militaire
  • Portail du Second Empire
  • Portail de l’Algérie
  • Portail de la politique française
Cet article est issu de Wikipedia. Le texte est sous licence Creative Commons - Attribution - Partage dans les Mêmes. Des conditions supplémentaires peuvent s'appliquer aux fichiers multimédias.