Arma Christi

Les Arma Christi (armes du Christ) sont une autre dénomination des instruments de la Passion. Ils ont une très ancienne tradition en iconographie, par exemple le psautier d'Utrecht (830). Des miniatures de ces objets étaient attachés aux crucifix ou aux rosaires et servaient d'aide à la contemplation des souffrances du Christ.

Lors d'une procession en Italie

Instruments de la Passion, icône russe

Peuvent être représentées, plusieurs de ces Arma Christi :

Deux anges qui présentent,
Marteaux, clous[1], tenailles,
Les échelles pour dépendre les corps des crucifiés,
Les trois croix,
La lance du centurion,
L'éponge imbibée de vinaigre au bout d'une branche d'hysope,
(La couronne d'épines et le sceptre)
Le coq de saint Pierre.

Et aussi :

La colonne,
Les trente pièces d'argent de Judas,
La lanterne des gardes, les torches,
Le glaive de saint Pierre,
Le roseau et le fouet (le flagellum[2] ou le flagrum) de la Flagellation du Christ,
La tunique sans couture et le vêtement rouge,
les dés pour tirer au sort les vêtements,
La coupe de boisson amère, et le calice de l'agonie,
La main du grand-prêtre qui gifla le Christ…

Notes et références

Selon la tradition, Sainte Hélène aurait découvert la Sainte Croix et les clous de la Crucifixion, aurait laissé la grande partie de ces reliques dans l'église du Saint-Sépulcre mais aurait envoyé un fragment de la Croix à son fils Constantin, ainsi que des clous transformés en casque et en mors de cheval destinés à la protection de l'empereur guerroyant. Cf. Pierre Maraval, Lieux saints et pèlerinages d'Orient : histoire et géographie des origines à la conquête arabe, Cerf, 1985, p. 98.
Diminutif de flagrum, littéralement « petit fouet », ce diminutif s'applique non à sa taille mais à la finesse de ses cordes tortillées et nouées.

Articles connexes

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[1] Selon la tradition, Sainte Hélène aurait découvert la Sainte Croix et les clous de la Crucifixion, aurait laissé la grande partie de ces reliques dans l'église du Saint-Sépulcre mais aurait envoyé un fragment de la Croix à son fils Constantin, ainsi que des clous transformés en casque et en mors de cheval destinés à la protection de l'empereur guerroyant. Cf. Pierre Maraval, Lieux saints et pèlerinages d'Orient : histoire et géographie des origines à la conquête arabe, Cerf, 1985, p. 98.

[2] Diminutif de flagrum, littéralement « petit fouet », ce diminutif s'applique non à sa taille mais à la finesse de ses cordes tortillées et nouées.