Armand-Charles Robin
Armand-Charles Robin (6 février 1663 à Nantes, mort à Rennes le 25 février 1750)[1], marquis d'Estreans, est un magistrat français, né à Nantes le 6 février 1663. Issu d'une famille notable de Parthenay, maintenue noble à Rennes en 1669, il devient conseiller au Parlement de Bretagne, à Rennes, en 1689.
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Naissance | |
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Décès |
(à 87 ans) Rennes |
Activité | |
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Biographie
Famille
Son grand-père, puis son père lors de la grande réformation de la noblesse de 1668, ont eu peine à prouver leur appartenance à la noblesse : « Des lettres de relief de 1640, une décision de la cour des Aides de Paris en 1643, d’autres lettres de relief du 4 août 1644, confirmées le 22 novembre 1660 et le 18 mai 1666, ont été présentées à la Chambre de Réformation du Parlement de Bretagne, qui, par arrêté du 12 janvier 1669, a maintenu la famille noble d’extraction ».
Le grand-père d’Armand Charles, Pierre Robin, sieur de Lourcelière, avocat fiscal à Parthenay, épousa Marie Gatet vers 1615. Ils eurent un fils, François Salomon Robin, sieur de Lourcelière et du Bois-des-Tréans (ou du Bois-d'Estréans), qui fut secrétaire de l'Artillerie de France à Nantes, et épousa en 1654 à Nantes Claude Juchault, d'où naquit Armand Charles.
Armand Charles vit dans la ville de Nantes, ainsi que sur les terres familiales qu'il tient de ses parents : Lourcelière ou l’Ourcelière en Poitou, le Bois-des-Tréans ou d'Estréans aux Moutiers-en-Retz, et le Bois-Joly sur les paroisses de Chauvé, Le Clion et Saint-Père-en-Retz.
Il épouse à Nantes, à 38 ans, le 22 mai 1701, Renée Boux, sœur des conseillers jumeaux René et Louis-Charles Boux. Renée Boux meurt sans postérité le 13 juin 1746, et est inhumée à St-Sauveur de Rennes. La famille Boux est une riche famille qui possède la vaste seigneurie de Bougon sur les paroisses de Couëron et de Casson. Louis-Charles Boux hérite en 1750 de la seigneurie du Bois-Joly que possédait son beau-frère[1].
Fonctions et travaux
Armand Charles Robin fut avocat au présidial d’Angers, puis pourvu le 11 juin 1688 de l'office non-originaire de Conseiller au Parlement de Bretagne, succédant à Louis La Roche, décédé. Il est reçu le 4 janvier 1689. Il n'eut pas de successeur, désespérant d'en trouver, il demanda au roi la suppression de l'office[1].
Les travaux d'Armand Charles Robin concernant la jurisprudence sont connus. Ils portent sur les commentaires de Sauvageau à partir de l’œuvre juridique de Noël du Fail.
Le conseiller Robin fit don de 10 000 livres au barreau des avocats du Parlement, ce qui aida à la constitution de la bibliothèque. À son décès, le 25 février 1750, il a 87 ans et est inhumé à l'église Saint-Étienne de Rennes.
Armoiries
De gueules, à trois fers de pique d’argent, les pointes en bas, 2 et 1 [2]
Notes et références
- Frédéric Saulnier, Le parlement de Bretagne: répertoire alphabétique et biographique, Plihon et Hommay, , p. 763.
- Potier de Courcy, Nobiliaire et Armorial de Bretagne
Voir aussi
Articles connexes
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