Armand Forel
Armand Forel, né le à Berne et décédé le à Nyon,[2] est un médecin généraliste et une personnalité politique communiste suisse.
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Armand Forel | |
Armand Forel photographié en 1994 par Erling Mandelmann | |
Fonctions | |
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Conseiller national[1] | |
– – |
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Législature | 33e (1947-1951) 35e (1955-1959) 36e (1959-1963) 37e (1963-1967) 38e (1967-1971) 39e (1971-1975) 40e (1975-1979) 41e (1979-1983) |
Député au Grand Conseil vaudois | |
– | |
Législature | 1945-1948 1953-1958 1962-1981 1986-1988 |
Conseiller municipal de Nyon | |
- 1962 – - 1989 | |
Conseiller communal de Nyon | |
dès 1949 – | |
Biographie | |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Berne |
Date de décès | (à 84 ans) |
Lieu de décès | Nyon |
Nationalité | Suisse |
Parti politique | Parti suisse du Travail |
Père | Oscar Forel |
Diplômé de | université de Lausanne |
Profession | médecin |
Biographie[3]
Armand Forel, fils du psychiatre Oscar Forel et petit-fils du naturaliste Auguste Forel, prépare son diplôme de maturité à l'Institut Tschulok à Zurich de 1937 à 1939, avant d'entreprendre des études de médecine à l'Université de Lausanne, d'où il est diplômé en 1948.
Dès 1943, il s'engage par conviction antifasciste au Parti communiste suisse (PCS) clandestin et, en 1944, devient membre fondateur du Comité central du tout nouveau Parti suisse du Travail (PST).
Il est élu en 1945 au Grand Conseil du canton de Vaud, puis, en 1947, au Conseil national. Il sera député de 1945 à 1948, de 1953 à 1958, de 1962 à 1981, puis enfin de 1986 à 1988 au Grand conseil vaudois et de 1947 à 1951, puis de 1955 à 1983 au Conseil national où il intervient sur les questions sociales et féminines ainsi que sur les questions de santé. Il s'oppose aux crédits militaires et défend l'idée d'une assurance vieillesse fondée sur le seul pilier étatique.
Établi comme médecin généraliste dans sa ville de Nyon, il s'engage également au niveau communal de la ville de Nyon dont il est membre du législatif en 1949, puis conseiller municipal entre 1958 et 1962 comme directeur des écoles et des cultes, puis entre 1981 et 1989 à la tête des Affaires sociales, culturelles et du feu. Il est surnommé le « médecin des pauvres » pour avoir donné beaucoup de consultations gratuitement[4].
Dès 1968, il préside l’association Suisse-URSS pendant de nombreuses années.[5] Son épouse Madeleine, née Gumy, née en 1938, a siégé au conseil communal de Nyon durant 50 ans et a reçu le mérite citoyen 2018 de la ville de Nyon[6].
Références
- « Biographie de Armand Forel », sur le site de l'Assemblée fédérale suisse.
- « En personne - RTS »
- Presse suisse romande de 1974 à 2000 et le Dictionnaire historique de la Suisse vol.5
- Armand Forel ; Jean-Bernard Desfayes, Médecin et homme politique, Ed. de l’Aire, 252 p. (ISBN 9782881080814)
- « Armand Forel », sur rts.ch, (consulté le )
- « Mérite citoyen 2018 : les lauréats - Dernières nouvelles - Ville de Nyon - Site officiel », sur nyon.ch (consulté le )
Liens externes
- « Armand Forel » dans le Dictionnaire historique de la Suisse en ligne.
- « Armand Forel, une archive de la Télévision suisse romande », sur www.rts.ch, (consulté le ).
- Armand Forel sur le site de l'Assemblée fédérale
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