Arnaud Leparmentier

Arnaud Leparmentier (né en 1967) est un journaliste français.

Pour les articles homonymes, voir Leparmentier.

Arnaud Leparmentier
Biographie
Naissance
Nationalité
Formation
Activité
Autres informations
A travaillé pour

Il est correspondant du Monde à New York depuis 2017.

Biographie

Arnaud Leparmentier naît le à Paris.

Formation

Cette section ne cite pas suffisamment ses sources (avril 2020). 
Pour l'améliorer, ajoutez des références de qualité et vérifiables (comment faire ?) ou le modèle {{Référence nécessaire}} sur les passages nécessitant une source.

Ancien élève du collège-lycée Ampère de Lyon (1978-1985) et du lycée privé Sainte-Geneviève de Versailles (1985-1987), il est diplômé de l'École des hautes études commerciales de Paris (HEC, promotion 1990).

Carrière de journaliste

Cette section ne cite pas suffisamment ses sources (avril 2020). 
Pour l'améliorer, ajoutez des références de qualité et vérifiables (comment faire ?) ou le modèle {{Référence nécessaire}} sur les passages nécessitant une source.

D'abord auditeur chez KPMG (1990) puis journaliste à Option finance (1992) et au Nouvel Économiste (1993), il arrive au Monde en 1995. Il est nommé correspondant en Allemagne (1997-2001) puis chef du bureau européen à Bruxelles (2001-2005). De 2005 à 2008, il est le chef du service politique du quotidien. Sous le quinquennat de Nicolas Sarkozy, il est chargé du suivi de l’Élysée. À partir de 2012, il est directeur adjoint des rédactions puis directeur éditorial. Depuis l'été 2017, il est correspondant du journal à New York.

Dans les années 2015-2016, il coanime chaque dimanche Questions politiques sur France Inter[1], ainsi que 28 minutes sur Arte chaque jeudi[2]. Il tient également une chronique sur France Inter le mercredi dans L'Édito, Un jour dans le monde[3].

Prises de position et critiques

Favorable à une diminution du rôle de l’État dans le domaine économique, Arnaud Leparmentier note en 2002 dans les pages du quotidien Le Monde : « Depuis vingt ans les Etats européens ont fait le mauvais choix. Ils n’ont guère augmenté leurs dépenses régaliennes — police, justice, armée, dépenses administratives (…). En revanche, l’Etat social (santé, retraites, allocations familiales, chômage, aide au logement, RMI) ne cesse de progresser »[4].

Social-libéral revendiqué, sa couverture négative de l'action du gouvernement grec d'Aléxis Tsípras après son élection[5] et pendant les négociations avec l'Eurogroupe pendant l'été 2015 fait l'objet de certaines critiques[6],[7]. Ses prises de positions répétées en faveur du Partenariat transatlantique de commerce et d'investissement (TAFTA) sur France inter, en l'absence de débats contradictoires, ont également fait l'objet de critiques quant à la qualité de l'information donnée sur ce sujet[8].

En 2015, le journal L'Humanité lui reproche de considérer que les salaires des travailleurs français sont trop élevés, de soutenir la réduction d'un tiers du SMIC à 691 euros et d'être favorable à un marché du travail plus libéral[9].

En 2015 également, Arnaud Leparmentier déplore une France devenant « année après année, plus socialiste que jamais », « étouffant sous l’impôt et la dépense publique », et handicapée par « un droit du travail parmi les plus protecteurs »[4].

Au lendemain du vote du Brexit, le 24 juin 2016, il prédit la très grande difficulté d'une sortie du Royaume-Uni de l'Union européenne, dans un article intitulé « Le Brexit n'aura pas lieu »[10].

Quelques semaines avant l'élection présidentielle française de 2017, il anticipe l'éventuelle victoire d'Emmanuel Macron comme une « revanche de la social-démocratie »[11]. Toutefois, avant l'élection, il pointe les failles de caractère d'Emmanuel Macron et la faiblesse de son équation budgétaire[12].

Fiction

Arnaud Leparmentier joue son propre rôle dans la série télévisée Baron noir (2016), en interviewant, en compagnie de Jean-Pierre Elkabbach et de Michaël Darmon, dans son émission Le Grand Rendez-vous, le conseiller fictif (incarné par Kad Merad) du président de la République, Francis Laugier (incarné par Niels Arestrup).

Ouvrages

Prix

  • Prix du livre européen 2013 (section essai), pour Ces Français, fossoyeurs de l'euro[13].

Références

  1. « Questions politiques dimanche 4 septembre dès 12 h : Emmanuel Macron », France Inter, 2 septembre 2016.
  2. « 28 Minutes, présenté par Elisabeth Quin, fait sa rentrée le 31 août ! », sur pro.arte.tv, 27 août 2015.
  3. Aude Dassonville, « Un jour dans le monde, sur France Inter, remet l’info dans le bon ordre », Télérama, 30 mars 2015.
  4. Pierre Rimbert, « Les joies de l’écriture automatique », sur Le Monde diplomatique,
  5. Romaric Godin, « La bien triste Europe de monsieur Leparmentier », sur latribune.fr, (consulté le )
  6. « Grèce : la croisade d’Arnaud Leparmentier, vice-pape du Monde - Acrimed | Action Critique Médias », sur www.acrimed.org (consulté le )
  7. « Grèce : Twitter se déchaîne contre Leparmentier et Quatremer », sur Le Point, (consulté le ).
  8. « Arnaud Leparmentier chante les louanges du traité transatlantique sur France Inter », sur acrimed.org,
  9. Gérard Le Puill, « Le Monde a son chroniqueur esclavagiste », L’Humanité, 10 septembre 2015.
  10. Arnaud Leparmentier, « Le « Brexit » n’aura pas lieu », Le Monde, (lire en ligne, consulté le )
  11. Macron, la troisième voie, Arnaud Leparmentier, lemonde.fr, 1er mars 2017.
  12. Arnaud Leparmentier, « « Qu’il soit permis de poser quelques questions urticantes sur Macron » », Le Monde, (lire en ligne, consulté le )
  13. « Le Français Arnaud Leparmentier remporte le Prix du livre européen dans la catégorie essai », Parlement européen

Liens externes

  • Portail de la presse écrite
  • Portail de la radio
  • Portail de la politique française
  • Portail de l’Union européenne
Cet article est issu de Wikipedia. Le texte est sous licence Creative Commons - Attribution - Partage dans les Mêmes. Des conditions supplémentaires peuvent s'appliquer aux fichiers multimédias.