Arpheuilles (Cher)
Arpheuilles est une commune française située dans le département du Cher, en région Centre-Val de Loire.
Pour les articles homonymes, voir Arpheuilles.
Ne doit pas être confondu avec Arpheuilles (Indre).
Arpheuilles | |||||
Église Saint-Martin. | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Centre-Val de Loire | ||||
Département | Cher | ||||
Arrondissement | Saint-Amand-Montrond | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes du Cœur de France | ||||
Maire Mandat |
Pascal Augendre 2020-2026 |
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Code postal | 18200 | ||||
Code commune | 18013 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Arpheuillois | ||||
Population municipale |
304 hab. (2019 ) | ||||
Densité | 6,3 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 46° 47′ 00″ nord, 2° 33′ 41″ est | ||||
Altitude | 201 m Min. 163 m Max. 308 m |
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Superficie | 48,01 km2 | ||||
Unité urbaine | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Saint-Amand-Montrond (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Dun-sur-Auron | ||||
Législatives | Troisième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Cher
Géolocalisation sur la carte : Centre-Val de Loire
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Géographie
Localisation
Contres | Parnay | Verneuil | ||
Meillant | N | Le Pondy | ||
O Arpheuilles E | ||||
S | ||||
Saint-Amand-Montrond | Saint-Pierre-les-Étieux | Charenton-du-Cher |
Urbanisme
Typologie
Arpheuilles est une commune rurale[Note 1],[1]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[2],[3].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Saint-Amand-Montrond, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 36 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[4],[5].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (70,5 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (69,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (69,7 %), prairies (14 %), terres arables (13,5 %), zones agricoles hétérogènes (2 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (0,8 %)[6].
L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Risques majeurs
Le territoire de la commune d'Arpheuilles est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), mouvements de terrains et séisme (sismicité faible)[7]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[8].
La commune est vulnérable au risque de mouvements de terrains constitué principalement du retrait-gonflement des sols argileux[9]. Cet aléa est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 97,5 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (90 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 177 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 177 sont en en aléa moyen ou fort, soit 100 %, à comparer aux 83 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[10],[Carte 2].
Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1989, 2018 et 2019 et par des mouvements de terrain en 1999[7].
Toponymie
La commune est connue sous le nom d'Arfelum en 1213[11], Parrochia Arfolie en 1240[12], Capellanus de Arpholio en 1327, Arfeulhe en 1410[13].
La forme réduite arfuèlha, du nord-occitan, a produit une f en perdant le e pré-tonique (agr[e]fuèlha > agrfuèlha > arfuèlha) pour aboutir à Arpheuilles qui est la forme plurielle d'une appellation du houx dérivée de la racine latine acrifoliu-. Pour ce toponyme, un instituteur d'Arpheuilles décédé en 1886, Monsieur Ziegler, avançait l'hypothèse d'une houssaye donnant le sens de « feuilles aigres, piquantes ». Une étude agricole réalisée à Arpheuille au XXe siècle signale la présence importante et pousse rapide de fragons épineux (Ruscus aculeatus) en ces lieux favorables. Le Fragon épineux a des vertus médicinales positives sur les hémorroïdes et le système veineux, il était un élément essentiel utilisé dans la pharmacopée du Moyen-Âge et aurait influencé la création de ce toponyme.
Histoire
Les droits seigneuriaux appartenaient aux seigneurs de Meillant. La paroisse avait pour seigneur en 1715 Georges de Roise d’Entraigue (épitaphe sur l’un des murs intérieurs de l’église : « Par la libéralité d’hau et puissant seign’ Me Do, Chrétien Gorge de Roise d’Intrègue, seign’ de cette paroisse, cette église a été recarlée et par les soins de Mes Charle françois Piaud, curé dudit lieu et de Me Guillaume Picot, sundic de Meillant et d’Arpheuille lequel fai faire la balstrade du cœur. 1728 »
Ce village forestier célèbre par ses bûcherons faisait partie de l'élection de Saint-Amand en 1789. L'église, dédiée à saint Martin, dépendait de l'archiprêtré de Dun et l'abbé de Déols puis le roi présentèrent à la cure.
La paroisse, sous l’Ancien Régime, relevait du gouvernement de la province du Bourbonnais, généralité de Bourges, élection de Saint Amand.
Politique et administration
Démographie
Les habitants sont nommés les Arpheuillois[15] L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[16]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[17].
En 2019, la commune comptait 304 habitants[Note 3], en diminution de 5,3 % par rapport à 2013 (Cher : −3 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- L'église romane Saint-Martin : elle dépendait de l'abbaye de Déols ; à l'intérieur, il existe des pierres tombales portant des inscriptions.
- Voie romaine : le pavé de Jugevache ou de Trichevache, portion de 5 km de la voie romaine reliant Bourges à Clermont-Ferrand (Drevant - Dun).
- Le châtelet : retranchement du châtelet dans le bois de la Clouze - enceinte quadrangulaire en terre de 83 m de côté ouest-est et de 75 m de côté nord-sud avec fossé haut de 3,5 m à 4 m et large de -?5 m - peut-être un castellum romain[20].
- Charbonnière, font Jinjou, lavoir.
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.
- Cartes
- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
- « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le )
Références
- « Zonage rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune urbaine-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- « Les risques près de chez moi - commune d'Arpheuilles », sur Géorisques (consulté le )
- BRGM, « Évaluez simplement et rapidement les risques de votre bien », sur Géorisques (consulté le )
- « Dossier départemental des risques majeurs dans le Cher », sur www.cher.gouv.fr (consulté le ), partie 1 - chapitre Mouvements de terrain.
- « Retrait-gonflement des argiles », sur le site de l'observatoire national des risques naturels (consulté le )
- H. Boyer. Dictionnaire toponymique du Cher.
- Dans le cartulaire de l'Abbaye de Noirlac.
- Dans le cartulaire de l'abbaye de Saint Sulpice.
- Annelaure Robert (CLP), « Pascal Augendre est le nouveau maire d’Arpheuilles : Il succède à la mairie d’Arpheuilles à Christian Mathieu. Le maire sortant reste néanmoins dans l’équipe municipale, où sa présence et son expérience sont les bienvenues », L'Echo du Berri (édition du Cher), no 3127, , p. 15.
- Gentilé sur le site habitants.fr Consulté le 22/07/2008.
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018 et 2019.
- Découvert par J.-Y. Hugoniot (réf : Gallia 1980).
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
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