Arrigo della Rocca
Arrigo della Rocca (Arrigu en corse) est une figure importante de l'histoire médiévale Corse.
Arrigo della Rocca | |
Titre | |
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comte de Corse | |
– | |
Prince souverain de Corse | |
– | |
Prédécesseur | Fonction créée |
Successeur | Fonction supprimée |
Lieutenant-Général de Corse-Sardaigne | |
– | |
Prédécesseur | Fonction créée |
Successeur | Vincentello d'Istria |
Seigneur de la Rocca | |
– | |
Biographie | |
Dynastie | della Rocca |
Date de naissance | entre 1330/1340 |
Lieu de naissance | Rocca |
Date de décès | |
Nature du décès | empoisonnement/maladie |
Nationalité | corse |
Père | Arriguccio della Rocca |
Grand-père paternel | Sinucello della Rocca |
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Biographie
Arrigo della Rocca est le fils de Guglielmu (mort en 1354), fils d'Arriguccio le fils aîné de Sinucello della Rocca. Arrigo della Rocca s'oppose à la domination génoise en Corse. Il se réfugie en Aragon, puis revient dans l'île avec une petite armée aragonaise. Il se considère comme le lieutenant du « roi d'Aragon de Corse et de Sardaigne ». En 1373 maitre de l'île, il est couronné comte de Corse il reçoit la Baccheta[1]. Grâce au soutien des seigneurs Cinarchesi (comme la famille Caggionacci). Son drapeaux est un aigle placé sous le blason du roi d'Aragon. Il est nommé par le Roi d'Aragon Lieutenant-Général des armées de Corse et de Sardaigne.
Arrigo finit toutefois par pactiser avec la république de Gênes, jusqu'au point de faire partie de la société financière Maona qui fait bâtir entre 1378 et 1383 la citadelle (Bastia) à l'origine de la ville de Bastia. Arrigo change de nouveau d'obédience, il fait capturer les actionnaires de la Maona et redevient un « fidèle » du roi d'Aragon et finit par gouverner la quasi-totalité de l'île de manière autonome. Puis il saisit tous les châteaux de l'île, révoque les fiefs des seigneurs et nomme des gouverneurs pour administrer les provinces Corses.
Il bat sa monnaie et se proclame souverain de corse.
Il meurt en , lors d'une épidémie qui frappe la Corse ou empoisonné selon certaines sources. À sa mort ses réformes ambitieuses se délitent et les seigneurs reprennent possession de leurs châteaux et de leurs terres.