Arthur Alquier
Charles Arthur, 3e baron Alquier (La Flocellière, - Paris 8e, [1]) est un homme politique français du XIXe siècle, député de la Vendée.
Pour les articles homonymes, voir Alquier.
Pour les autres membres de la famille, voir Charles-Jean-Marie Alquier.
Député de la Vendée | |
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Conseiller général de la Vendée | |
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Maire de La Flocellière |
Baron |
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Naissance | |
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Décès | |
Nom de naissance |
Charles Arthur Alquier |
Nationalité | |
Activité | |
Fratrie |
Louis-Victor Alquier (d) |
Conjoint |
Marie-Catherine Debrousse (d) |
Parentèle |
Jean-Hubert Debrousse (beau-frère) François-Hubert Débrousse (d) (beau-père) Charles-Jean-Marie Alquier (grand-père) |
Propriétaire de |
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Biographie
Alquier se présenta, une première fois, comme candidat indépendant aux élections du Corps législatif (Second Empire), le 24 mai 1869, dans la 1re circonscription de la Vendée ; sur 35 259 inscrits et 21 777 votants, il obtint 10 122 voix contre 11 487 données au marquis de Sainte-Hermine, député sortant, légitimiste, qui fut réélu.
Mais l'élection de M. de Sainte-Hermine ayant été invalidée, le baron Alquier fut nommé à sa place, le 9 janvier 1870, par 12 759 voix sur 35 312 inscrits et 25 174 votants ; son concurrent, Alfred de Falloux, obtint 12 259 voix.
Il siégea jusqu'à la révolution du 4 septembre et vota parfois avec l'opposition. Il se prononça :
- le 11 juillet 1870, pour l'amendement Steenackers au budget des cultes, portant suppression du traitement des chanoines de Saint-Denis ;
- le 12 juillet, contre l'amendement Pellotan (suppression des fonds secrets) ;
- le 15 juillet, contre la proposition Jules Favre, tendant à la communication des dépêches diplomatiques ; et pour le projet de loi accordant 50 millions au ministre de la Guerre ;
- le 20 juillet, pour l'amendement Bethmont allouant une indemnité de 1 franc par jour pendant toute la durée du service actif aux femmes des soldats de la réserve et de la garde mobile ;
- le 11 août, pour l'urgence de la proposition Jules Favre, relative à l'armement des gardes nationales ;
- le 25 août, contre la proposition Jules Ferry, tendant à suspendre la loi de 1834 sur la fabrication des armes de guerre.
Le baron Alquier fut, avec MM. Lefèvre-Pontalis, d'Andelarre, Josseau, Martel, etc., à la séance du dimanche , un des signataires de la proposition Thiers tendant à la nomination par la Chambre d'une « Commission de gouvernement et de défense nationale ».
Vie familiale
Aîné des enfants de Jean Charles (5 septembre 1784 - Saint-Rogatien ✝ 28 février 1865), 2e baron Alquier (confirmé dans le titre de baron héréditaire de son père par décret impérial du 5 février 1862), chef de bataillon, officier de la Légion d'honneur, marié, le 9 octobre 1826 à La Flocellière (Vendée), avec sa cousine au 2e degré Louise Adélaïde Bonnamy de Bellefontaine (née le 5 juillet 1809 - La Flocellière), fille du général Bonamy, Arthur Alquier était le petit-fils du conventionnel Charles-Jean-Marie Alquier, ambassadeur sous Napoléon Ier.
Marié à Marie-Catherine Debrousse (d) (1841-1883), fille d'Hubert Debrousse et sœur de Jean-Hubert Debrousse, il eut d'elle une fille, Valérie-Marie-Louise Alquier (1862-1870).
Titre
- 3e baron Alquier :
- Confirmé dans le titre de baron de son père par lettres patentes du 4 mai 1870.
Hommages, honneurs, mentions
Un hospice de vieillards a été fondé en 1884 sur l'emplacement du château de Bagnolet (Paris) grâce au legs de la baronne Alquier. Il porte le nom d'hospice Alquier-Debrousse et existe encore.
Notes et références
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
- Ressource relative à la vie publique :
- Arthur Alquier sur roglo.eu
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