Articulation atlanto-occipitale

L'articulation atlanto-occipitale (ou articulation occipito-atloïdienne) est l'articulation entre la tête et le cou.

Articulation atlanto-occipitale
Identifiants
Nom latin
Articulatio atlantooccipitalis
MeSH
D001269
TA98
A03.1.08.001
TA2
1630
FMA
24939

Structure

Surfaces articulaires

C'est une double articulation synoviale mettant en relation les condyles de l'atlas et de l'os occipital.

Les surfaces concaves des condyles se situent sur l'atlas : les cavités glénoïdales ou glénoïdes situées sur la face supérieure des masses latérales de cet os.

Les surfaces convexes se situent dur la face inférieure la partie latérale de l'os occipital de chaque côté du foramen magnum.

Ligaments

L'articulation possède deux capsules articulaires fines et lâches renforcées en dehors et en arrière par les ligaments atlanto-occipitaux latéraux.

Deux membranes unissent les deux os :

Dans la littérature, l'ensemble de ces deux membranes peut être nommé grand ligament circulaire occipito-atloïdien.

Mobilité

Les mouvements autorisés dans cette articulation sont :

  • la flexion et l'extension autour de l'axe médio-latéral, qui donnent lieu au hochement de tête vers l'avant et vers l'arrière.
  • un léger mouvement de flexion latérale d'un côté ou de l'autre autour de l'axe antéro-postérieur.

La flexion est produite principalement par l'action bilatérale:

L'extension est prise en charge par l'action bilatérale

La flexion latérale est assurée par l'action unilatérale des muscles droits latéraux de la tête assistés par les muscles trapèze, splénius de la tête, semi-épineux de la tête et sterno-cléido-mastoïdien.

Aspect clinique

Luxation

L'articulation atlanto-occipitale peut être luxée, en particulier lors d'accidents violents tels que les collisions routières[1]. Cela peut être diagnostiqué à l'aide de la tomodensitométrie ou l'imagerie par résonance magnétique de la tête et du cou[1].

La chirurgie peut être utilisée pour réparer l'articulation et toutes fractures osseuses associée[1].

Les mouvements du cou peuvent être réduits longtemps après ce type de traumatisme[1] et peuvent également entraîner une hyperlaxité en particulier si la traction a été utilisée lors du traitement[2].

Galerie

Notes et références

  1. (en) Govender, Vlok, Fisher-Jeffes et Du Preez, « Traumatic dislocation of the atlanto-occipital joint », The Journal of Bone and Joint Surgery. British Volume, The Bone & Joint Journal, vol. 85-B, no 6, , p. 875–878 (ISSN 0301-620X, DOI 10.1302/0301-620X.85B6.14092, lire en ligne)
  2. (en) Wiesel, Kraus et Rothman, « Atlanto-Occipital Hypermobility », Orthopedic Clinics of North America, Elsevier, vol. 9, no 4, , p. 969–972 (ISSN 0030-5898, PMID 740387, DOI 10.1016/S0030-5898(20)32207-0, lire en ligne)

Cet article comprend du texte dans le domaine public issu de la 20e édition de Gray's Anatomy (1918).

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