Assia Djebar
Assia Djebar, nom de plume de Fatima-Zohra Imalayène, née le à Cherchell (département d'Alger) dans l’actuelle wilaya de Tipaza[1] (Algérie) et morte le à Paris, est une femme de lettres franco-algérienne d'expression française.
Fauteuil 5 de l'Académie française | |
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(à 78 ans) 19e arrondissement de Paris |
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Fatima-Zohra Imalayène |
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Assia Djebar |
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Auteure de nombreux romans, nouvelles, poésies et essais, elle a aussi écrit pour le théâtre et a réalisé plusieurs films. Assia Djebar est considérée comme l'un des auteurs les plus célèbres et les plus influents du Maghreb. Elle est élue à l'Académie française en 2005, devenant ainsi la première écrivaine nord-africaine à y être reçue.
Biographie
Assia Djebar naît le 30 juin 1936 dans une famille de la petite bourgeoisie traditionnelle algérienne[2]. Son père, Tahar Imalhayène, est un instituteur (issu de l’École normale d’instituteurs de Bouzaréa) chenoui originaire de Gouraya. Sa mère, Bahia Sahraoui, appartient à la famille des Berkani (issue des populations berbères chenouis Ait Menasser du Dahra), dont un aïeul a combattu aux côtés d’Abd El-Kader et l'a suivi en exil[3]. Assia Djebar passe son enfance à Mouzaïaville (Mitidja), étudie à l'école française, puis dans une école coranique privée. À partir de 10 ans, elle étudie au collège de Blida et, faute de pouvoir y apprendre l'arabe classique, elle commence à apprendre le grec ancien, le latin et l'anglais. Elle obtient le baccalauréat en 1953 puis entre en hypokhâgne au lycée Bugeaud d’Alger (actuel lycée Emir Abdelkader)[3].
En 1954, elle entre en khâgne au lycée Fénelon (Paris). L'un de ses professeurs est Dina Dreyfus[3]. L'année suivante, elle intègre l'École normale supérieure de jeunes filles de Sèvres, où elle choisit l'étude de l'Histoire. Elle est la première femme algérienne à intégrer l'École. À partir de 1956, elle décide de suivre le mot d'ordre de grève de l'UGEMA, l’Union générale des étudiants musulmans algériens, pour protester contre la répression en Algérie, et ne passe pas ses examens. Elle est exclue de l'école de la rue de Sèvres pour avoir participé à la grève[3]. C'est à cette occasion qu'elle écrit son premier roman, La Soif[3]. Pour ne pas choquer sa famille, elle adopte un nom de plume, Assia Djebar : Assia, la consolation, et Djebar, l'intransigeance. Elle épouse l'écrivain Walid Garn, pseudonyme de l'homme de théâtre Ahmed Ould-Rouis, puis quitte la France pour l'Afrique du Nord.
Le Général de Gaulle lui-même demande sa réintégration dans l’École en 1959 en raison de son « talent littéraire »[4]. À partir de cette année-là, elle étudie et enseigne l'histoire moderne et contemporaine du Maghreb à la Faculté des lettres de Rabat. En parallèle, aidée par l'islamologue Louis Massignon, elle monte un projet de thèse sur Lalla Manoubia, une sainte matrone de Tunis. Le , elle retourne en Algérie. Elle est nommée professeure à l'université d'Alger[5]. Elle y est la seule professeure à dispenser des cours d’histoire moderne et contemporaine de l'Algérie. Dans cette période de transition post-coloniale, la question de la langue de l'enseignement se pose. L'enseignement en arabe littéraire est imposé, ce qu'elle refuse. Elle quitte alors l'Algérie[3].
En 1965, elle décide d'adopter, avec Walid Garn, l'orphelin Mohamed Garne[6].
De 1966 à 1975, elle réside le plus souvent en France, et séjourne régulièrement en Algérie. Elle épouse en secondes noces Malek Alloula, dont elle se sépare par la suite.
Pendant une dizaine d'années, elle délaisse l'écriture pour se tourner vers un autre mode d'expression artistique, le cinéma. Elle réalise deux films, La Nouba des Femmes du Mont Chenoua en 1978, long-métrage qui lui vaudra le prix de la critique internationale à la Biennale de Venise de 1979, et un court-métrage, La Zerda ou les chants de l'oubli, en 1982[3].
De 1997 à 2001, elle dirige le Centre d'études francophones et françaises, fondé par Édouard Glissant, à l'université d’État de Louisiane[7].
En 1999, elle soutient sa thèse à l'université Paul-Valéry Montpellier 3, au sujet de sa propre œuvre[8]. La même année, elle est élue membre de l'Académie royale de langue et de littérature françaises de Belgique.
Se partageant entre la France et les États-Unis, elle enseigne à compter de 2001 au département d'études françaises de l'université de New York[9].
Le 16 juin 2005, elle est élue au fauteuil 5 de l'Académie française, succédant à Georges Vedel, et y est reçue le 22 juin 2006[3]. Elle est docteur honoris causa de l'université de Vienne (Autriche), de l'université Concordia de Montréal (Canada) et de l'université d’Osnabrück (Allemagne).
Distinctions
Décorations
Honneurs
Elle a plusieurs doctorats honoris causa des universités :
- Université Concordia en 2016[13] (à titre posthume)
- Université d'Osnabrück en 2005[14]
- Université de Vienne[14]
Sociétés savantes :
- 2005 : Élue membre de l'Académie française[15]
- 1999 : Élue membre de l'Académie royale de langue et de littérature françaises de Belgique
Prix
- 2006 : Prix international Grinzane Cavour pour la lecture (Turin, Italie)
- 2005 : Prix international Pablo Neruda (Italie)
- 2000 : Prix de la paix des libraires allemands (Francfort)
- 1999 : Prix de la revue Études françaises, pour Ces voix qui m'assiègent... en marge de ma francophonie
- 1998 : Prix international de Palmi (Italie)
- 1997 : Prix Marguerite Yourcenar (Boston)
- 1996 : Neustadt International Prize for Literature (États-Unis)
- 1995 : Prix Maurice Maeterlinck, Bruxelles
- 1989 : Literaturpreis des Ökumenischen Zentrums, Francfort, pour Ombre sultane
- 1979 : Prix de la Critique internationale à la Biennale de Venise, pour La Nouba des Femmes du Mont Chenoua (long métrage)
Thèmes de son œuvre
Les œuvres de Assia Djebar partent souvent de l’individuel, voire de l’autobiographique, pour évoquer des thèmes collectifs. Elle a ainsi à plusieurs reprises dépeint la situation de sa génération, confrontée aux valeurs de deux communautés et de deux cultures[16].
Parmi ses premières œuvres, Les Enfants du nouveau monde, en 1962, et Les Alouettes naïves en 1967, se placent durant la guerre d'indépendance algérienne (qui n’est pas terminée au moment où le premier de ces romans est écrit), et évoquent le rôle des femmes au quotidien et dans ce conflit spécifique, leur claustration dans la société traditionnelle algérienne et leur désir d’émancipation. Femmes d’Alger dans leur appartement, en 1980, est un recueil de nouvelles qui emprunte son titre aux tableaux d'Eugène Delacroix et de Pablo Picasso. Au-delà du dialogue avec ces œuvres picturales, c’est l’histoire des femmes d’Alger, du pouvoir patriarcal et de la colonisation[16]. Loin de Médine, en 1991, rappelle les événements qui entourent les derniers jours du Prophète Mahomet et le rôle des femmes dans ces événements[17].
En 1996, dans Le Blanc de l’Algérie, elle s’insurge contre le retour d’une terreur meurtrière en Algérie, et tente de remonter le fil du temps pour rendre intelligible l’origine du mal[16].
En 2003, son ouvrage La Disparition de la langue française est consacré à cette langue imposée puis assumée comme langue d’écriture[16].
Nulle part dans la maison de mon père, en 2007, est un récit intimiste sur la fin de son adolescence, le refus d’une société patriarcale, les interdits qui étouffaient sa vie à l'époque et la liberté dont semblaient jouir, en regard, ses condisciples européennes[16][18].
Principales œuvres littéraires
Les œuvres d'Assia Djebar ont été traduites en 21 langues.
- Nulle part dans la maison de mon père, Éd. Fayard, Paris, 2007, 407 p. (ISBN 9782213635408) (roman)
- La Disparition de la langue française, Éd. Albin Michel, Paris, 2003, 306 p. (ISBN 9782226141651) (roman)
- La Femme sans sépulture, Éd. Albin Michel, Paris, 2002, 219 p. (ISBN 2226131868) (roman)
- Ces voix qui m'assiègent... en marge de ma francophonie, Éd. Presses de l'Université de Montréal, Montréal, 1999, 272 p. (ISBN 9782760617506) / Éd. Albin Michel, Paris, 1999, 272 p. (ISBN 9782226108234) (essai)
- Les Nuits de Strasbourg, roman, Actes Sud, 1997, 408 p. (ISBN 9782742714056) (roman)
- Oran, langue morte, Éd. Actes Sud, Paris, 1997, 380 p. (ISBN 9782742734450) (nouvelles)
- Le Blanc de l'Algérie, Éd. Albin Michel, Paris, 1996, 250 p. (ISBN 9782253153405) (récit)
- Vaste est la prison, Éd. Albin Michel, Paris, 1995, 351 p. (ISBN 9782253152224) (roman)
- Loin de Médine, Éd. Albin Michel, Paris, 1991, 314 p. (ISBN 9782226052599) (roman)
- Ombre sultane, roman, J.-C. Lattès, 1987 (roman)
- L'Amour, la fantasia, roman, J. C. Lattès/Enal, 1985 (roman)
- Femmes d'Alger dans leur appartement, nouvelles (1980)
- Rouge l'aube, théâtre (1969)
- Poèmes pour l'Algérie heureuse, poésie (1969)
- Les Alouettes naïves, Éd. Julliard, Paris, 1967 (roman)
- Les Enfants du Nouveau Monde, Éd. Julliard, Paris, 1962 (roman)
- Les Impatients, Éd. Julliard, Paris, 1958 (roman)
- La Soif, Éd. Julliard, Paris, 1957 (roman); 2e Éd. Barzakh, Alger, (2017)
Filmographie
- La Nouba des femmes du Mont Chenoua (1978)
- La Zerda ou les chants de l'oubli (1982) avec Malek Alloula
Hommages et postérité
En 2016, la Journée Assia Djebar est instaurée à Montréal, elle est célébrée annuellement le 16 juin par l’Union des écrivaines et écrivains québécois (UNEQ), l’organisme Racines et Confluences, les éditions Mémoire d'encrier et la compagnie de production artistique et cinématographique SN Production[19],[13].
Lieux
- Une des salles de l'École normale supérieure de la rue d'Ulm, à Paris, porte le nom d'Assia Djebar[20]. L'École normale supérieure de Constantine (Algérie) porte le nom d'Assia Djebar.
- À Nantes, une voie piétonne du quartier de l'île de Nantes porte le nom d'allée Assia-Djebar.
- Une bibliothèque porte son nom dans le 20e arrondissement de Paris, rue de Lagny[21]. Une médiathèque porte également son nom à Blanquefort (Gironde).
- Une rue du nouveau éco-quartier à Bagneux (Hauts-de-Seine) porte le nom d'Assia-Djebar.
- La 45e promotion de l'école nationale d'administration, d'Alger, porte le nom d'Assia-Djebar.
- À Roubaix (Nord), un centre social porte le nom d'Assia-Djebar.
- À Lille-Sud (Nord), une rue porte le nom d'Assia Djebar.
Prix Assia Djebar du roman
Le Prix Assia Djebar du roman est un prix littéraire algérien créé en 2015 pour promouvoir la production littéraire algérienne.
Notes et références
Notes
Références
- « Assia Djebar : les chemins de la gloire », Djazairess, (lire en ligne, consulté le ).
- Biographie sur le site de l'Académie française.
- Rémy 2006 (site de l'Académie française).
- Assia Djebar (1955 L) (1936-2015) Hommage, bib.ens.fr.
- « Mort de l'écrivaine algérienne Assia Djebar, membre de l’Académie française », Télérama.fr, (lire en ligne, consulté le ).
- Assia Chalabi, « Son fils adoptif Mohamed Garne à Echorouk : voici mon histoire avec “ma mère” Assia Djebar », Echourouk, (lire en ligne).
- (en) « History of the Center of French and Francophone Studies », sur lsu.edu/cffs, (consulté le ).
- Sous la dir. de Jeanne-Marie Clerc, Le Roman maghrébin francophone entre les langues, entre les cultures : quarante ans d'un parcours : Assia Djebar, 1957-1997 (thèse de doctorat ès lettres), Montpellier, université Paul-Valéry-Montpellier-3, , 245 p. (SUDOC 051012510, présentation en ligne).
- « Assia Djebar, écrivaine et historienne (1936-2015) », sur femmessavantes.pressbooks.com (consulté le ).
- Abdou Semmar, « Le cercle des amis d'Assia Djebar confirme le décès de cette grande écrivaine algérienne », sur Algérie Focus, .
- Nadjia Bouzeghrane, « Assia Djebar décédée : Perte d’une intellectuelle majeure », sur El Watan, .
- « Assia Djebar », sur academie-francaise.fr (consulté le ).
- Yahia Arkat, « L’œuvre d’Assia Djebar revisitée », Liberté (Algérie), (lire en ligne).
- http://www.univ-bejaia.dz/Fac_Lettres_Langues/images/Communique_colloque.pdf
- « L'académicienne Assia Djebar est morte », sur lemonde.fr, (consulté le ).
- Bouguerra et al. 2013, p. 1280-1281.
- Lalaoui 2004.
- « Assia Djebar et Leïla Sebbar : une jeune Algérienne qui rêvait en français », sur Le Monde.fr (consulté le ).
- Union des écrivaines et écrivains québécois, « Instauration de la Journée Assia Djebar », sur Union des écrivaines et écrivains québécois, (consulté le ).
- « Inauguration de la salle Assia Djebar », sur ens.fr (consulté le ).
- « Une bibliothèque à Paris portera le nom de l'écrivaine Assia Djebar », Al Huffington Post, (lire en ligne, consulté le ).
Voir aussi
Bibliographie
- Mohamed R. Bouguerra, Béatrice Didier (dir.), Antoinette Fouque (dir.) et Mireille Calle-Gruber (dir.), Le dictionnaire universel des créatrices, vol. 1, Éditions des femmes, , « Djebar, Assia (Fatima-Zohra-Imalayène) (Cherchell 1936) », p. 1280-1281
- Ivantcheva-Merjanska, Irene. Écrire dans la langue de l'autre. Assia Djebar et Julia Kristeva. Paris: L'Harmattan, 2015
- Calle-Gruber, Mireille : « Refaire les contes dans la langue adverse. Assia Djebar, Oran, langue morte ». In: Ruhe, Ernstpeter: Assia Djebar. Studien zur Literatur und Geschichte des Maghreb. Band 5. Würzburg: Königshausen & Neumann, 2001, p. 157–167
- Calle-Gruber, Mireille : Assia Djebar, ou la résistance de l'écriture : regards d'un ecrivain d'Algérie, Maisonneuve & Larose, 2001
- Beïda Chikhi, Les Romans d'Assia Djebar, Alger, OPU, 1990. Édition augmentée et refondue en 2002
- Beïda Chikhi, Assia Djebar: histoires et fantaisies, Paris, PUPS, 2006 (accompagné de documents, d'illustrations et d'un index)
- Beida Chikhi, "Comme un air de flûte", Postface, La Soif, Alger, Editions Barzakh, 2017
- Clerc, Jeanne-Marie : Assia Djebar : écrire, transgresser, résister. Paris/Montréal : L’Harmattan, 1997 (analyse complète des textes qui ont été publiés jusqu'en 1997)
- Bougherara-Gaspoz, Nassima, Relevé topographique d'une lecture allemande d'Assia Djebar in : Assia Djebar en pays de langue allemande : Chroniques allemandes/8, dir. N. Bougherara, CERAAC, université Stendhal, Grenoble III, 2000, 73-89
- Ruhe, Ernstpeter: « Assia Djebar ». Studien zur Literatur und Geschichte des Maghreb. Band 5. Würzburg: Königshausen & Neumann, 2001, p. 157–167
- Déjeux, Jean: Assia Djebar : romancière algérienne, cinéaste arabe, Sherbrooke Univ. Press, 1980
- Grandguillaume, Gilbert : « La relation Père-Fils dans l’Amour la Fantasia d’Assia Djebbar et Bandarshah Tayeb Salah ». In : Littératures maghrébines, colloque Jacqueline Arnaud, Paris XIII. Paris : L’Harmattan, 1990, Vol. 10, T. 1, p. 167–173 ; voir sur Internet (dernière interrogation : 29/06/2005)
- Geyss, Roswitha: Bilinguisme littéraire et double identité dans la littérature maghrébine de langue française: le cas d'Assia Djebar et de Leila Sebbar. Université de Vienne: Mémoire de fin d'études (Diplomarbeit zur Erlangung des Magistergrades für Philosophie). S/D Zohra Bouchentouf-Siagh. Vienne: 2006 400 p.
- Hornung, Alfred, Ernstpeter Ruhe : Postcolonialisme et autobiographie. Albert Memmi, Assia Djebar, Daniel Maximim. Amsterdam – Atlanta : Studies in comperative literature 20, Series Editors C.C. Barfoot and Theo D’haen, 1998
- Violaine Houdart-Merot, « Assia Djebar », dans Christiane Chaulet Achour, avec la collaboration de Corinne Blanchaud (dir.), Dictionnaire des écrivains francophones classiques : Afrique subsaharienne, Caraïbe, Maghreb, Machrek, Océan Indien, H. Champion, Paris, 2010, p. 148-152 (ISBN 978-2-7453-2126-8)
- Kirsch, Fritz Peter : « Quelques réflexions sur l’Histoire dans les œuvres narratives d’Assia Djebar ». In : Chroniques allemandes no 8-2000 : Assia Djebar en pays de langue allemande. Centre d’études et de recherches allemandes et autrichiennes contemporaines (CERAAC) de l’université Stendhal-Grenoble III, 2000, p. 91–103
- Fatima Z. Lalaoui, « Écriture de l’oralité et contre-discours féminin dans Loin de Médine d’Assia Djebar », Semen, no 18, (lire en ligne)
- Okresek, Christine : Re-dire l’Histoire. Travail fictionnel et recherches historiques dans trois romans d’Assia Djebar (L’Amour, la fantasia – Vaste est la prison – Le Blanc de l’Algérie). Université de Vienne : Mémoire de fin d'études (Diplomarbeit zur Erlangung des Magistergrades für Philosophie). S/D Zohra Bouchentouf-Siagh. Vienne, 1997
- Redouane Najib (sous la direction de) et Yvette Benayoum-Szmidt, Assia Djebar Colloque, L'Harmattan, 2008 (ISBN 9782296051942)
- Rezzoug, Simone : « Émergence d’une parole féminine dans l’histoire: le dernier roman d’Assia Djebar ». In : présence de femmes. Itinéraires d’apprentissage. Alger : Hiwer, 1987, p. 106–110
- Ringrose, Priscilla : « Sistre and the Semiotic : Reinscribing Desire into Language ». In: Ruhe, Ernstpeter: Assia Djebar. Studien zur Literatur und Geschichte des Maghreb. Band 5. Würzburg: Königshausen & Neumann, 2001, p. 91–105
- Ruhe, Ernstpeter : « Fantasia en Alsace. Les Nuits de Strasbourg d’Assia Djebar ». In : Chroniques allemandes no 8-2000 : Assia Djebar en pays de langue allemande. Centre d’études et de recherches allemandes et autrichiennes contemporaines (CERAAC) de l’Université Stendhal-Grenoble III, p. 105–121
- Rocca, Anna: Assia Djebar : le corps invisible, voir sans être vue, L'Harmattan, 2005
- Thiel, Veronika: Assia Djebar : la polyphonie comme principe générateur de ses textes. Université de Vienne, mémoire de fin d'études (Diplomarbeit zur Erlangung des Magistergrades für Philosophie). S/D Zohra Bouchentouf-Siagh. Vienne : 2005. Preaesens, 2005
- Brun, Catherine, « Assia Djebar, Jalons pour l'itinéraire d'un "je-nous" » dans Revue d'Histoire littéraire de la France, 2016, Presses universitaires de France
Articles connexes
Liens externes
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