Association transports et environnement

L'Association transports et environnement (ATE ; en allemand : Verkehrs-Club der Schweiz, VCS ; en italien : Associazione traffico e ambiente, ATE ; en anglais : Swiss Association for transport and environment, ATE[2]) est une association suisse de transports et de protection de l'environnement à caractère d’utilité publique, fondée en 1979 sous le nom d'Association suisse des transports.

Ne doit pas être confondu avec Transport et Environnement.

Pour les articles homonymes, voir ATE.

Association transports et environnement (ATE)
Cadre
But Une politique des transports respectueuse de l’être humain, de l’environnement et du climat
Zone d’influence Suisse
Fondation
Fondation
Identité
Siège Berne
Présidente Evi Allemann
Vice-président Roger Nordmann
Affiliation européenne Transport et Environnement
Membres Environ 100 000[1]
Employés 61 salariés[1]
Représentativité Sections ou groupes dans
tous les cantons suisses
et au Liechtenstein
Publications Magazine ATENewsletter
Slogan Pour une mobilité d’avenir
Site web www.ate.ch

Fondation

L'association est créée le sous le nom d'Association suisse des transports (AST) (en allemand : Verkehrsclub der Schweiz [VCS] ; en italien : Associaziione svizzera del traffico [AST])[3].

Buts

Conformément à ses statuts, l'objectif de l'ATE est « la réalisation d’une politique des transports respectueuse de l’être humain, de l’environnement et du climat ».

Elle vise notamment un « usage économe de l’énergie, de l’espace et des ressources naturelles », des atteintes minimales à l’environnement, « en particulier par le bruit et les substances polluantes » et une « réduction des déplacements et des transports inutiles »[2].

Services

L’ATE propose à ses membres divers services commerciaux, par exemple des assurances dépannage, protection juridique privée, assurances véhicule à moteur « Eco-Club » ou carnet d’entraide, une boutique avec de nombreux articles et des offres de son partenaire voyages « Via Verde ».[réf. nécessaire]

L’« EcoMobiListe », actualisé chaque année, est un guide qui propose une aide à l’achat de véhicules. Il évalue les modèles de voitures vendues en Suisse selon des critères écologiques, comme l’émission de particules polluantes ou l’utilisation de carburant[4].

Collaborations

L’ATE est affiliée à quatre organisations sur le plan européen : la Fédération européenne pour le transport et l’environnement (T&E), l’Association européenne pour le développement du transport ferroviaire (AEDTF), la Fédération européenne des voyageurs (European Passengers’ Federation - EPF), et la Fédération cycliste européenne (European Cyclists’ Federation - ECF). Elle collabore avec les organisations partenaires d’Allemagne (Verkehrsclub Deutschland - VCD) et d’Autriche (Verkehrsclub Österreich - VCÖ)[1].

En Suisse, l’ATE collabore avec Greenpeace Suisse, Pro Natura et le WWF Suisse au sein de « l’Alliance-Environnement ». Elle est membre du groupe de travail « Droit des associations environnementales »[1].

Controverses

Dénomination

En 1991, à la suite d'un arrêt du Tribunal fédéral, l'association doit changer de nom en français et italien en raison d'un risque de confusion avec l'Association suisse des transports routiers[3].

Droit de recours des associations

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Un débat a eu lieu concernant le droit de recours des associations utilisé par des sections de l'ATE contre des projets d'urbanisme, en particulier en 2004 et 2005 lors d'oppositions à la construction d'un centre commercial de la Migros et à des projets du marchand de meubles Ikea à Spreitenbach et à Dietikon. Mais c'est surtout au sujet de la construction d'un nouveau stade au Hardturm à Zurich que le conflit a pris des allures nationales, l'opposition des riverains, soutenus par des associations comme ATE, ayant empêché la réalisation des installations nécessaires au championnat d'Europe de football 2008[5]. Cette affaire a donné lieu au dépôt d'une initiative populaire « Droit de recours des organisations : Assez d'obstructionnisme - Plus de croissance pour la Suisse ! » pour empêcher le recours des organisations contre des projets de construction approuvés par une votation ou un parlement ; en dépit du soutien tardif du gouvernement, l'initiative est rejetée par la totalité des cantons et 66 % des suffrages exprimés.

Ce débat a aussi montré la possibilité d'une différence de vues entre l'ATE Suisse et ses sections.

Références

  1. « Rapport d’activités 2014 » (consulté le ).
  2. « Statuts de l'ATE » [PDF], sur site officiel de l'ATE, (consulté le )
  3. Sylvie Arsever, « Tribunal fédéral - Après un long bras de fer, l'AST devra changer de nom pour risque de confusion », Journal de Genève et Gazette de Lausanne, , p. 20 (lire en ligne)
  4. « EcoMobiListe », sur Association transports et environnement (consulté le )
  5. Armando Mombelli, « Hardturm : une partie pas encore terminée », swissinfo, .

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes

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