Auguste Damette

Auguste Damette, né le à Hazebrouck (Nord) et meurt le dans la même ville, est un résistant et homme politique français.

Auguste Damette
Fonctions
Député français

(19 ans, 4 mois et 3 jours)
Circonscription Treizième circonscription du Nord
Législature Ire, IIe, IIIe, IVe et Ve (Cinquième République)
Prédécesseur Circonscription créée
Successeur Maurice Sergheraert (SE)

(4 ans, 5 mois et 14 jours)
Circonscription 1re circonscription du Nord
Législature IIe (Quatrième République)
Prédécesseur Robert Prigent (MRP)
Successeur Albert Denvers (SFIO)
Conseiller général du Nord
(élu pour le Canton d'Hazebrouck-Nord)

(24 ans, 5 mois et 27 jours)
Prédécesseur Hector Legry (MRP)
Successeur Amand Moriss (PS)
Maire d'Hazebrouck

(7 ans, 7 mois et 3 jours)
Prédécesseur Joseph Élie Plateel (SFIO)
Successeur Henri Desbuquois (MRP)
Biographie
Nom de naissance Auguste, Elie, Marie Damette
Date de naissance
Lieu de naissance Hazebrouck (Nord, France)
Date de décès
Lieu de décès Hazebrouck (Nord, France)
Nationalité  Français
Parti politique RPF
UDR

Maires d'Hazebrouck

Biographie

Ferronnier d'art, puis chef d'une entreprise d'installation de sanitaire et de chauffage, Auguste Damette n'a pas d'engagement politique de jeunesse.

Pendant la seconde guerre mondiale, il s'engage en revanche dans la résistance, au sein de l'Organisation Civile et Militaire, et devient responsable de secteur du réseau « Voix du Nord ». De ce fait, il est président du comité local de libération d'Hazebrouck à la Libération.

Son attitude pendant la guerre lui vaut la croix de guerre, la croix du combattant volontaire, la médaille des évadés et la légion d'honneur.

Il entre alors en politique. En 1945, il est élu successivement conseiller général du Nord, dans le canton d'Hazebrouck-Nord, puis maire d'Hazebrouck. Il est réélu à cette fonction pour un dernier mandat en 1947.

Gaulliste de conviction, il rejoint naturellement le Rassemblement du Peuple Français, et mène la liste de ce parti dans la première circonscription du Nord en 1951. Avec 20,9 % des voix, il est facilement élu député.

Son travail parlementaire est essentiellement consacré aux problèmes de son département, et plus particulièrement sur le financement des infrastructures (écluses Trystram et Watier, reconstruction du port de Dunkerque...)

Après la mise en sommeil du RPF, en 1953, il rejoint les Républicains sociaux, soutient l'investiture de Pierre Mendès-France en 1954, puis de nouveau en 1955.

En 1956, il prend la tête d'une liste d'entente de la droite locale et des républicains sociaux, soutenue par le CNI. Il n'obtient cependant que 21,4 % des voix, ce qui ne suffit pas à assurer sa réélection.

Il retrouve cependant son siège en 1958, et entame une longue carrière parlementaire, puisqu'il est constamment réélu, toujours sous l'étiquette gaulliste, jusqu'en 1978.

Mandats locaux

Activités sous la IVe République

Il est élu député sous la IIe législature de la Quatrième République afin de représenter la 1re circonscription du Nord.

Activités sous la Ve République

Il est élu député sous plusieurs législatures afin de représenter la Treizième circonscription du Nord

Références

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