Auguste Honnore

Fils de notaire royal, Auguste Honnoré entre au collège d'Épinal puis obtient son baccalauréat ès Lettres en 1854 puis étudie à la faculté de droit de Paris dont il en sort docteur. Il s'inscrit comme avocat au barreau de Saint-Mihiel où son père est juge de paix, il entre dans la magistrature sous le Second Empire, comme substitut du procureur à Montmédy, à Saint-Mihiel, puis à Épinal, avant de finir procureur à Mirecourt en 1868. Rallié à la République, il devient procureur général à Nancy en novembre 1871 et préside un comité républicain à Mirecourt. Il est révoqué en 1877 pour avoir refusé de poursuivre les journaux républicains, après le 16 mai 1877. Il est réintégré en janvier 1878. Il est sénateur de la Meuse, inscrit au groupe de la Gauche républicaine, de 1879 à 1886. En juin 1885, il fait un discours applaudi sur son rapport sur les élections sénatoriales en Bretagne où il dénonce l'ignorance et le peu d'éducation politique. Son fils, Pol Honnoré devient avocat, préfet de la Meuse et conseiller général du canton de Gondrecourt-le-Château en 1919 dont il est élu président en 1939.

• « Auguste Honnore », dans Adolphe Robert et Gaston Cougny, Dictionnaire des parlementaires français, Edgar Bourloton, 1889-1891 [détail de l’édition]
• Dir. Jean El Gammal, François Roth et Jean-Claude Delbreil, Dictionnaire des Parlementaires lorrains de la Troisième République, Metz, Serpenoise, 2006 (ISBN 2-87692-620-2, OCLC 85885906, lire en ligne), p. 221-222

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  • Sénat
• Notice dans un dictionnaire ou une encyclopédie généraliste :

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