Auguste Trichon

Auguste Trichon, né le à Paris et mort le à Boulogne-Billancourt est un graveur sur bois, collaborateur de nombreuses revues illustrées.

Auguste Trichon
Biographie
Naissance
Décès
(à 83 ans)
Nationalité
Activités
Période d'activité

Biographie

Auguste Trichon est le fils de Claude Auguste Trichon, joailler et d'Adélaïde Duclos. À partir de 1835, il étudie à l'École royale de dessin de Paris et apprend la peinture dans l'atelier de Raymond Quinsac Monvoisin et l'art de la gravure sur bois avec K. Brown.

Il se marie le  avec Marie Louise Limosin dite Laforest[1]. Ils auront quatre enfants dont deux filles Marie Augustine Adèle et Marie Louise Adrienne, qui seront également graveurs sur bois.

Auguste Trichon expose au Salon en 1848[2].

Auguste Trichon publie des dessins dans de nombreuses revues et journaux[3], illustre des ouvrages, réalise des affiches principalement pour des théâtres, donne des cours...

Durant la Commune de Paris, il participe à l’assemblée des artistes tenu le , à l'initiative de Gustave Courbet, et il signe le rapport final[4].

Œuvres

Illustrations d'ouvrages

  • Eugène Moret, Drames du prolétaire, Paris, 1883, J. Drouillet, 400 p. lire en ligne sur Gallica.
  • Ch. Lahure, Histoire populaire contemporaine de la France , 4 t., Paris, 1864-1866, Ch. Lahure, [Auguste Trichon est un des graveurs] lire en ligne sur Gallica.
  • Décembre-Alonnier, Les Prussiens en France, histoire complète de la monarchie prussienne depuis sa fondation, le récit détaillé des évènements qui se sont produits en Prusse et dans toute l'Allemagne, pendant la période républicaine et impériale, Paris, 1868, librairuie Décembre-alonnier, 867 p. lire en ligne sur Gallica.
  • Dictionnaire populaire illustré d'histoire, de géographie, de biographie, de technologie, de mythologie, d'antiquités, des beaux-arts et de littérature, rédigé et édité par Edmond Alonnier & Joseph Décembre, Paris : Imprimerie parisienne, 1862-1867

Estampes détenues par des musées

  • Musée Carnavalet[5] : Chambre des notaires, Le général Trochu passant en revue la garde nationale et la garde mobile, Théâtre de la Porte-Saint-Martin - Les Misérables, Le bal annuel des Gens de Maison, à la salle de l’Etoile, avenue de Wagram, Le nivellement du Trocadéro, vue prise du pont d'Iéna, par M. Crépon [1866], Place de la Concorde...
  • Musée national de l'Éducation[7] : Une séance au Sénat. Discussion de l'article 7 de la loi sur l'enseignement supérieur, l'école du soir, la récréation, l'école buissonnière, ministère de l'instruction publique...


Notes et références

  1. « Chartres (28), COMPA, le conservatoire de l'agriculture) », sur webmuseo.com (consulté le ).
  2. E. Bénézit, Dictionnaire Critique et Documentaire des peintres, sculpteurs, dessinateurs & graveurs tome 3, Paris, Ernest Gründ, Editeur, , 1158 p., p. 919.
  3. La BNF donne une liste de 432 oeuvres iconographiques. [lire en ligne]
  4. « Trichon Auguste (ou François, Auguste) », sur maitron.fr, .
  5. « Trichon, Auguste ou François-Auguste », sur parismuseescollections.paris.fr (consulté le ).
  6. « Auguste Trichon », sur britishmuseum.org (consulté le ).
  7. « Jean François Auguste Trichon », sur reseau-canope.fr (consulté le ).
  8. « François Auguste Trichon. born 1814 », sur harvardartmuseums.org (consulté le ).
  9. « Une scène d'hiver », sur collections.musee-mccord.qc.ca (consulté le ).
  10. « Vogue (fete patronale) de Bourg-en-Bresse. Département de l'Ain / Auguste Trichon ; Gustave Doré. XIXe siècle », sur francearchives.fr (consulté le ).

Liens externes

  • Portail de la gravure et de l'estampe
  • Portail de la France au XIXe siècle
Cet article est issu de Wikipedia. Le texte est sous licence Creative Commons - Attribution - Partage dans les Mêmes. Des conditions supplémentaires peuvent s'appliquer aux fichiers multimédias.