Auguste-Frédéric de Talhouët

Auguste-Frédéric de Talhouët-Bonamour, marquis de Talhouët, est un officier général et homme politique français né à Rennes (province de Bretagne) le et mort à Paris le . Il est notamment maréchal de camp puis pair de France.

Pour les autres membres de la famille, voir Famille de Talhouët.

Auguste-Frédéric de Talhouët
Portrait par Horace Vernet
Fonctions
Pair de France
-
Président
Conseil général de la Sarthe (d)
Titre de noblesse
Marquis
Biographie
Naissance
Décès
Nationalité
Allégeance
Formation
Activités
Famille
Père
Louis, Marquis de Talhouët-Bonamour (d)
Mère
Élisabeth Baude de La Vieuville (d)
Conjoint
Alexandrine Roy (d)
Enfants
Auguste de Talhouët-Roy
Françoise de Talhouët-Roy (d)
Autres informations
Propriétaire de
Arme
Grade militaire
Conflits
Distinctions

Biographie

Portrait de Talhouet fils, Mattheus Ignatius van Bree (1773–1839), 1804, Musée du Louvre[1].
Portraits de la duchesse d'Uzès, née Talhouët et de sa fille aînée, Léon Cogniet (1794–1880).

Fils de Louis Céleste de Talhouët-Bonamour (1761-1812), marquis de Talhouët, et d'Élisabeth Baude de La Vieuville (1764-1814), neveu d'Auguste-Joseph Baude de la Vieuville et d'Henri Baude de La Vieuville, Auguste de Talhouët, engagé en 1804 dans un régiment d'infanterie légère, entra à l'École spéciale militaire de Fontainebleau et en sortit sous-lieutenant au 15e régiment de chasseurs à cheval. Il prit part à la campagne de Prusse, devint officier d'ordonnance de Napoléon Ier en 1807, capitaine en 1809 après la bataille de Wagram, baron de l'Empire le , chef d'escadron en 1811 et officier de la Légion d'honneur après la bataille de la Moskova. Sa brillante conduite lors de cette bataille, au cours de laquelle il mit en déroute un bataillon russe, lui valut quelques jours plus tard le grade de colonel au régiment de grenadiers à cheval de la Garde impériale. Grièvement blessé pendant la retraite de Russie, il ne conserva la vie que grâce au dévouement d'un de ses soldats qui le traîna jusqu'à une ambulance.

En 1814, le marquis de Talhouët se rallia aux Bourbons. Il se tint à l'écart pendant les Cent-Jours et, en , il fut nommé maréchal de camp et commandant du régiment des grenadiers à cheval de la garde royale.

Auguste-Frédéric de Talhouët, colonel des Grenadiers à cheval de la garde royale.

Élevé à la dignité de pair de France le après avoir quitté le service, il vota avec le côté droit de la Chambre haute, prêta serment à la monarchie de Juillet et fut membre et président du conseil général de la Sarthe, département dans lequel il possédait le château du Lude par héritage de sa mère. En 1819, il fut l'un des fondateurs de la Société pour l'amélioration des prisons. Il fut mis à la retraite comme maréchal de camp le .

Il avait épousé en 1817 Alexandrine Laure Sophie Roy[2] (1799-1854), fille du comte Antoine Roy, plusieurs fois ministre des Finances sous la Restauration, et se trouva placé par ce mariage à la tête d'une fortune considérable. Ils eurent pour enfants :

État des services [3]

Titres

Décorations[3]

Rubans des décorations

Armoiries

Figure Blasonnement
Armes du baron de Talhouët et de l'Empire

Écartelé, au premier et quatrième d'argent à trois pommes de pin au naturel, au deuxième des barons tirés de l'armée ; au troisième d'argent à trois têtes de loups arrachées d'azur.[5]

Armes du marquis de Talhouët, baron-pair,

D'argent à trois pommes de gueules, la tige en bas.[6],[4],[7]

Couronne
De marquis sur l'écu, et couronne de baron sur le manteau[7]

Résidences

En province

Notes et références

  1. Notice no 50350109770, base Joconde, ministère français de la Culture
  2. « Acte de mariage - page 51/256 », sur portailweb.cg91.mnesys.fr (consulté le )
  3. Côte S.H.A.T. : 8 Yd 2 239.
  4. François Velde, « Armory of the French Hereditary Peerage (1814-30) », Lay Peers, sur www.heraldica.org (consulté le )
  5. « BB/29/967 page 394. », Titre de baron, accordé par décret du , à Auguste, Frédéric de Talhouet. Palais de Trianon ()., sur chan.archivesnationales.culture.gouv.fr, Centre historique des Archives nationales (France) (consulté le )
  6. Jean-Baptiste Rietstap, Armorial général, t. 1 et 2, Gouda, G.B. van Goor zonen, 1884-1887
  7. « De Talhouët (Auguste-Frédéric Bonamour, marquis) », dans Jean-Baptiste-Pierre Jullien de Courcelles, Histoire généalogique et héraldique des pairs de France : des grands dignitaires de la couronne, des principales familles nobles du royaume et des maisons princières de l'Europe, précédée de la généalogie de la maison de France, vol. VIII, [détail de l’édition] (lire en ligne), p. 279-180

Annexes

Articles connexes

Liens externes

Bibliographie

 : document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.

  • « Talhouët (Auguste-Frédéric Bonamour, marquis de) », dans Adolphe Robert et Gaston Cougny, Dictionnaire des parlementaires français, Edgar Bourloton, 1889-1891 [détail de l’édition], tome V, p. 356
Pour approfondir
  • « De Talhouët (Auguste-Frédéric Bonamour, marquis) », dans Jean-Baptiste-Pierre Jullien de Courcelles, Histoire généalogique et héraldique des pairs de France : des grands dignitaires de la couronne, des principales familles nobles du royaume et des maisons princières de l'Europe, précédée de la généalogie de la maison de France, vol. VIII, [détail de l’édition] (lire en ligne), p. 279-180 ;
  • « Talhouët (Auguste-Frédéric Bon-Amour, marquis de) », dans Louis-Gabriel Michaud, Biographie universelle ancienne et moderne : histoire par ordre alphabétique de la vie publique et privée de tous les hommes avec la collaboration de plus de 300 savants et littérateurs français ou étrangers, 2e édition, 1843-1865 [détail de l’édition] (lire en ligne) ;
  • Alexandre Lardier, Histoire biographique de la Chambre des pairs, depuis la Restauration jusqu'à l'époque actuelle, Brissot-Thivars, , 329 p. (lire en ligne), Talhouët (Auguste-Frédéric, marquis de) ;
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