Aurora Calvo Hernández-Agero

Aurora Calvo Hernández-Agero naît le 9 décembre 1901 à Béjar en Espagne[1]^,[2]. Elle grandit dans une famille chrétienne d'une grande ferveur ; son frère aîné devient jésuite et missionnaire[1].

Elle montre très jeune une grande piété, une foi profonde et une grande humilité[2]. Elle se dévoue également pour les démunis[2].

Aurora Calvo ressent la vocation religieuse, et voudrait devenir carmélite déchaussée[1]. Mais devant s'occuper de sa mère âgée et malade, elle renonce à cette vocation[1]^,[2], permettant à ses frères d'accomplir eux-mêmes leur vocation plus facilement[3].

Elle s'investit localement en rétablissant le catéchisme sans sa paroisse auprès des enfants, et l'assurera jusqu'à l'approche de sa mort[3]. À partir de 19 ans, elle bénéficie de grâces mystiques particulières[3] ; sur les instances de son confesseur, elle les écrit dans un journal intime spirituel, qu'elle développe surtout à partir de 1925[1]. Elle manifeste son ardeur spirituelle dans son apostolat paroissial, dans son abondante correspondance[2]^,[3].

Les dernières années de sa vie, elle souffre physiquement et moralement[2]^,[3]. Elle continue toujours de montrer son attachement aux plus démunis et pour la perfection du ministère sacerdotal[1]^,[3].

Elle meurt à Béjar le 22 novembre 1933, des suites d'une bronchopneumonie[1]^,[2].

La réputation de sainteté de Aurora Calvo Hernández-Agero se répand après sa mort[1]. Sa cause en béatification est ouverte en 1985 à Porto Rico, puis reprise par le diocèse de Plasencia en 2016, sur un avis du pape François en faveur de sa cause[2]^,[4].

Le pape autorise le 9 avril 2022 la congrégation pour les causes des saints à publier le décret reconnaissant l'héroïcité des vertus de Aurora Calvo, ce qui la proclame vénérable[2]^,[3].

Elle est fêtée le 22 novembre[2].

• (es) Aniceto de Castro Albarrán, Serafinillo : el alma o el místico castillo interior de Aurora Calvo Hernández-Agero, Salamanque, Cervantes, 1935 ; rééd. 1939 ; Madrid, Toledo, 1951.