Type Pieper CGB
L'automotrice système Pieper est un type d'automotrice à transmission électromécanique pour tramway du système Pieper, construit par l'Énergie pour la Compagnie des chemins de fer de grande banlieue (CGB).
Exploitant(s) | CGB |
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Constructeur(s) | Énergie |
Mise en service | |
Effectif | 3 |
Affectation | Tramway Saint-Germain - Poissy |
Carburant | benzol, électricité |
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Histoire
En , la Compagnie des chemins de fer de grande banlieue (CGB) qui a repris l'exploitation en de la ligne de tramway de Saint-Germain à Poissy procède à l'essai d'une automotrice utilisant le système de propulsion Pieper hybride thermique électrique pour tenter de moderniser l'exploitation de cette ligne alors exploitée à l'aide de locomotives sans foyer du système Francq et dont le faible trafic ne justifie pas l'électrification[1]. Au début de l'année , la société Pieper envoie un prototype à la CGB (le troisième prototype conçu par la société) et qui a précédemment circulé à la Société nationale des chemins de fer vicinaux (SNCV) le véhicule ayant été conçu pour cette dernière[2]. Celui-ci est mis en service sur la ligne le et y reste jusqu'au [note 1],[5]. Les résultats des essais sont satisfaisants si bien que dès , la compagnie met en service trois automotrices identiques au prototype et à celles livrées à la SNCV en 1911 à l'exception de la caisse et construites comme ces dernières par l'Énergie, les livraisons s'étalant jusqu'au début de l'année 1912, date à laquelle la ligne est intégralement exploitée grâce à ces trois automotrices[note 1],[3],[1].
Caractéristiques
Caractéristiques générales
Bogies
Deux bogies type Maximum Traction.
Motorisation
Transmission | électromécanique - Premier système Pieper type II[4] |
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Moteur thermique | benzol
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Construction | 4 cylindres |
Puissance | 66 kW (90 ch) à 950 tr/min |
Moteur électrique | |
Ensemble | |
Boite de vitesses | aucune |
Agencement |
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Disposition | Longitudinale sous la caisse |
Transmission | Par cardans à chaque essieu extérieur des bogies. |
Notes et sources
Notes
- Le sort du prototype, numéroté A.2 par le constructeur, à la fin de l'essai est inconnu, il est possible que la CGB n'ait en réalité commandé que deux automotrices s'ajoutant au prototype A.2, c'est l'idée que soutient Dirk Eveleens Maarse[2], néanmoins, le prototype a bien été retiré du service le et la livraison des véhicules pour le service régulier n'a commencé qu'en décembre pour se terminer en janvier, date à laquelle la ligne est intégralement exploitée par ces motrices[3],[1]. Une autre source précise que les trois véhicules des CGB possèdent une caisse différente de celle des véhicules de la SNCV, le prototype ayant été conçu à l'inverse avec une caisse et des équipements pour la SNCV[4].
Références
- « Automotrices benzo-électriques du tramway de Saint-Germain à Poissy, près Paris. », Le Génie civil, vol. LXI 9, no 1568, , p. 188 (lire en ligne)
- (en) Dirk Eveleens Maarse, The Belgian vicinal tram & light rail fleet 1885-1991, Light Rail Transit Association (LRTA), , 246 p. (ISBN 978-0-948106-43-9 et 0-948106-43-3)
- Marcel Hegelbacher, « Automotrices pétroléo-électriques système H. Pieper », Le Génie civil, vol. LXII, no 1596, (lire en ligne)
- Lucien Pahin, « La traction thermo-électrique à récupération (système Henri Pieper) », La Lumière électrique, vol. XXX, no 32, (lire en ligne)
- « 6. Automotrice benzo-électrique du tramway de Saint-Germain à Poissy. », Revue générale des chemins de fer et des tramways, no 1, , p. 264 (lire en ligne)