Autoroute de la chaleur
L'autoroute de la chaleur est un réseau de chaleur situé dans la Métropole Européenne de Lille, dans le département du Nord en France. Destiné à chauffer des équipements publics et des logements sociaux, il concerne dix communes de l'agglomération lilloise. Long de 20 kilomètres, ses canalisations contiennent une eau surchauffée à 120° par la combustion des déchets ménagers métropolitains au centre de valorisation énergétique (CVE) d'Halluin[1].
Ce projet permettra de couvrir plus de 60 % des besoins actuels en chauffage des 60 000 équivalent-logements actuellement chauffés par un réseau de chaleur par une production énergétique renouvelable. Un investissement sur 12 ans comprenant la réalisation de l’autoroute de l’énergie et la modernisation des réseaux de chauffage urbain. Un projet entièrement financé par les délégations de services publics du CVE et des RCU et soutenu par l’ADEME [2].
Durée et coût du projet
En , 7 km (sur les 20 km finaux) sont réalisés. La date de livraison est l'automne 2020. La mise en production du réseau devrait mettre fin à l'exploitation en 2021 de la centrale à charbon du Mont de Terre[1].
Le coût total du projet est de 75 millions d'euros[1].
Communes du réseau
Les communes desservies par le réseau sont les suivantes[3] :
- Halluin ;
- Roncq ;
- Neuville-en-Ferrain ;
- Mouvaux ;
- Wasquehal ;
- Roubaix ;
- Tourcoing ;
- Marcq-en-Barœul ;
- La Madeleine (Nord) ;
- Lille.
Réserves exprimées
En 2019, quelques élus, dont le maire de Mouvaux Éric Durand, se montrent sceptiques quant au coût jugé conséquent du projet[4],[5].
Références
- « L'autoroute de la chaleur », sur www.lillemetropole.fr (consulté le ).
- « autoroute métropolitaine de la chaleur », sur www.lille.fr (consulté le ).
- « La Métropole Européenne de Lille aménage une autoroute de la chaleur et valorise les déchets ménagers des métropolitains », sur www.lillemetropole.fr (consulté le )
- « L'autoroute de la chaleur en refroidit quelques uns à Lille », sur www.20minutes.fr (consulté le ) : « Et puis, je me pose des questions sur un projet qui coûte 75 millions d’euros au contribuable et qui pour moi n’a qu’un seul but : alimenter en chauffage la future piscine Saint-Sauveur. Je ne m’opposerai pas à ce chantier car il a été voté à la MEL, mais ça ne se fera qu’après 2020 [date des élections municipales] », prévient le maire. »
- « Métropole de Lille : les maires divisés sur l'"autoroute de la chaleur", censée réduire la facture d'énergie », sur France 3 Hauts-de-France (consulté le )
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