Avenue Henri-Ginoux

L'avenue Henri-Ginoux est une voie de communication de Montrouge. Elle suit la route départementale 128.

Avenue Henri-Ginoux
Situation
Coordonnées 48° 48′ 52″ nord, 2° 19′ 14″ est
Pays France
Région Île-de-France
Ville Montrouge
Début Rue de la Légion-Étrangère
Fin Avenue Marx-Dormoy
Morphologie
Type Avenue
Histoire
Anciens noms Rue de Bagneux
Géolocalisation sur la carte : Paris et de la petite couronne
Géolocalisation sur la carte : Île-de-France
Géolocalisation sur la carte : France

Situation et accès

Ancien panneau d'entrée de ville à Montrouge, avenue Henri-Ginoux en venant de Bagneux.

Partant de Paris dont elle marque l'entrée au croisement du boulevard Romain-Rolland, cette avenue coupe notamment la rue Gabriel-Péri.

Elle se termine à la limite de Bagneux où elle est prolongée par l'avenue Henri-Ravera.

Elle sera à terme desservie, à son extrémité sud, par la future station de métro Barbara, sur la ligne 4 du métro de Paris.

Origine du nom

Cette voie de communication porte le nom d'Henri Ginoux (1909-1994), député-maire de Montrouge.

Historique

Montrouge - La rue de Bagneux.

Elle permettait d'atteindre le village de Bagneux[1], d'où son ancien nom de rue de Bagneux jusqu'en 1996. Elle était parcourue par l'ancienne ligne de tramway 128[2].

L'annexion par Paris de son extrémité nord, par décret du 3 avril 1925, a permis la création de la rue de la Légion-Étrangère[3].

Bâtiments remarquables et lieux de mémoire

  • No 8 (rue de Bagneux, ancienne numérotation) : en 1828, adresse de la modeste maison de campagne[4] de Franz Joseph Gall [5] (1758-1828), médecin d'origine allemande naturalisé français en 1819[4] et père fondateur de la phrénologie. Il en est propriétaire depuis au moins 1810 et y meurt en 1828[6]. Sa troisième épouse et désormais veuve, née Marie-Anne Barbé, originaire de Nancy, se remarie en 1933 à Montrouge avec le médecin Fleury Imbert[7] (1795-1851), professeur à l'école de Médecine de Lyon.
  • No 46 : ancienne imprimerie « Draeger frères » transformée en lofts[8].
  • No 70 et 48, rue Louis-Rolland : immeuble d'angle mixte, de logements et de commerces dite « maison du Père Joseph » présentant côté rue (ancienne rue de Bagneux) une élévation de deux étages de quatre travées régulières sur rez-de-chaussée (et sous-sol). Selon une tradition orale, la bâtisse daterait du milieu du XVIIIe siècle et passe pour être la plus ancienne maison de la commune[9]. Elle est inscrite à l'inventaire du patrimoine culturel sous la référence IA00076093[10].
  • No 91 : Gymnase Henri-Ginoux[11].
  • Ancienne école de la rue de Bagneux, ouverte en 1929[12].
  • Jardins partagés Boileau.
  • Cimetière parisien de Bagneux[13].

Voir aussi

Articles connexes

Notes et références

  1. Vue de la porte de Vanves prise de la rue de Bagneux au Grand-Montrouge, en 1880
  2. Tramway parisien 128
  3. Rue de la Légion-Étrangère.
  4. Alexandre Ysabeau, « Physiognomonie et phrénologie, rendues intelligibles pour tout le monde : Lavater et Gall », Paris, Garnier frères, 1878, p. 162 (en ligne sur le site Gallica de la BnF gallica.bnf.fr.)
  5. Georgs Lanteri-Laura, « Histoire de la phrénologie : l'homme et son cerveau selon F.J. Gall », Presses universitaires de France, 1970, p. 238.
  6. Necrologie In : L'ami de la religion et du roi : journal ecclésiastique, politique et littéraire du (No 1468), p. 111 (en ligne).
  7. « Imbert, Fleury », notice biographique sur le site de l'Association d'études fouriéristes et des Cahiers Charles Fourier charlesfourier.fr.
  8. «  Draeger (firme) » sur data.bnf.fr.
  9. La rue Louis Rolland...
  10. Immeuble (Immeuble à appartements) dite Maison du Père Joseph
  11. Gymnase Henri-Ginoux.
  12. Genèse de L'école de la rue de Bagneux (Raymond Queneau)
  13. Cimetière parisien de Bagneux.
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