Avenue Jean-Jaurès (Joinville-le-Pont)
L'avenue Jean-Jaurès est une voie de communication de la ville de Joinville-le-Pont. Suivant le tracé de la route départementale 86A, elle est une partie de l'ancien axe qui joignait le carrefour de Beauté à l'entrée sud-est du bois de Vincennes, axe modifié avec la création d'une voie ferrée.
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Avenue Jean-Jaurès | ||
L'avenue en décembre 2020. | ||
Situation | ||
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Coordonnées | 48° 49′ 19″ nord, 2° 27′ 53″ est | |
Pays | France | |
Région | Île-de-France | |
Ville | Joinville-le-Pont | |
Début | Avenue du Tremblay | |
Fin | Rue de Paris | |
Morphologie | ||
Type | Avenue | |
Histoire | ||
Création | 1859 | |
Anciens noms | Route de Paris | |
Géolocalisation sur la carte : Val-de-Marne
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Situation et accès
L'avenue Jean-Jaurès est desservie par la gare de Joinville-le-Pont, dont les accès se situent sur l'avenue.
Côté nord, elle commence à l'avenue du Tremblay, sous le passage de la ligne A du RER d'Île-de-France. Sur tout son tracé, l'avenue longe cette voie ferroviaire et le Bois Bénard (Bois Cabi, appellation fréquemment reprise), limitrophe du bois de Vincennes, et ne présente de ce fait que des numéros pairs. Elle se termine à l'intersection de la rue Jean-Mermoz et de la rue Émile-Moutier (anciennement rue des Cliquettes[1], renommée en honneur d'un lieutenant de vingt-cinq ans, mort pour la France), dans l'alignement de la rue de Paris qui a gardé son nom d'origine. Cette place est par ailleurs traversée en souterrain par l'avenue des Canadiens, qui passe sous le pont Robert-Deloche.
Ce grand carrefour est issu de la restructuration complète de ce qui était, dans l'axe de la route de la Pyramide, la Grille de Saint-Maur, visible sur la carte de Cassini, et qui était l'entrée sud-est du bois de Vincennes[2].
Origine du nom
Le nom de cette avenue fait référence à l'homme politique socialiste français Jean Jaurès, né à Castres le et décédé à Paris le .
Historique
Jusqu’aux années 1860, la seule construction qui se trouvait sur à cet emplacement était le mur d’enceinte du Parc du Château de Vincennes, qui appartenait au Domaine de la Couronne[3].
L'histoire de cette voie de communication se confond donc avec la création, en 1859, de la ligne de Paris-Bastille à Marles-en-Brie, aussi appelée ligne de la Bastille, ligne de Vincennes ou ligne V[4],[5].
Pour ce faire, un important talus - toujours visible aujourd'hui, planté de conifères, érables et sorbiers[6] - est élevé entre Nogent et Joinville, passant entre le bois de Vincennes et la rive de la Marne, qui fait un méandre à cet endroit, afin de surélever la ligne et permettre le passage de l'avenue en tunnel.
Au sud, l'avenue se termine alors à un carrefour appelé porte de Joinville.
Le 11 mars 1918, durant la première Guerre mondiale, la « route de Paris » est touchée lors d'un raid effectué par des avions allemands[7].
Elle reçut ce nom d'Henri Vel-Durand, maire de Joinville à partir de 1919[8].
Bâtiments remarquables et lieux de mémoire
- Gare de Joinville-le-Pont
- Temple bouddhique Linh Son[9], créé en 1975 par des fidèles vietnamiens.
- Entrée sud-est du Bois de Vincennes, sur la carte de Cassini.
Voir aussi
Notes et références
- Émile Moutier, hommage d’une rue à un « héros de guerre »
- Domaines de la Couronne. Plan général des immeubles situés dans la ville de Paris et des bois de Vincennes et Boulogne etc.... Certificat de conformité de 1832 / signé de Boichoz
- Le Quartier du Quai de la Marne
- Gare Nogent-Bastille
- Le chemin de fer sur le Plateau Briard : LA LIGNE DE PARIS-BASTILLE A VERNEUIL-L'ETANG
- Le billet de Joinville-écologie - Avril 2011
- Exelsior du 8 janvier 1919 : Carte et liste officielles des bombes d'avions et de zeppelins lancées sur Paris et la banlieue et numérotées suivant leur ordre et leur date de chute
- Joinville-le-Pont : L'Histoire et la Mémoire à l'Hôtel de Ville
- Monastère Bouddhique Linh Son
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