Avenue René-Coty
L'avenue René-Coty est une voie du 14e arrondissement de Paris, en France, située dans le 14e arrondissement de Paris.
14e arrt Avenue René-Coty
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Situation | |||
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Arrondissement | 14e | ||
Quartier | Petit-Montrouge Parc-de-Montsouris |
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Début | 5, place Denfert-Rochereau | ||
Fin | 58, avenue Reille | ||
Morphologie | |||
Longueur | 1 013 m | ||
Largeur | 32 m | ||
Géocodification | |||
Ville de Paris | 8131 | ||
DGI | 8144 | ||
Géolocalisation sur la carte : Paris
Géolocalisation sur la carte : 14e arrondissement de Paris
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Images sur Wikimedia Commons | |||
Situation et accès
Elle débute au 5, place Denfert-Rochereau, et se termine au 58, avenue Reille.
Origine du nom
Elle porte le nom de René Coty (1882-1962), dernier président de la IVe République.
- Accès à la rue des Artistes par un escalier.
Historique
Dans le cadre des travaux de transformation de Paris afin d’accueillir l’Exposition universelle de 1867 est décidée la création du parc Montsouris en 1860 par le préfet de la Seine, Georges Eugène Haussmann. Il est décidé de percer en tranchées dans le plateau de Montsouris une large avenue ombragée prolongeant le boulevard d’Enfer (actuel boulevard Raspail) afin de permettre l'accès au parc en travaux : l'avenue Montsouris est inaugurée en 1865[1].
L’avenue est renommée en 1899, « avenue du Parc-de-Montsouris », puis en 1964, « avenue René-Coty ». L'allée centrale bordée d'arbres et de jardinières longitudinales a quant à elle reçu en 1999 le nom de Samuel Beckett (1906-1989), écrivain, poète et dramaturge irlandais.
Bâtiments remarquables et lieux de mémoire
- No 21 bis : sortie, depuis 2017, des catacombes de Paris[2].
- No 31 : Tristan Klingsor (1874-1966), poète, musicien, peintre et critique d'art, y vécut.
- Nos 36-38 actuels : c'est un hôtel particulier construit pour son usage personnel par l'artiste peintre Jean-Julien Lemordant, architecte de formation, ancien élève d'Emmanuel Le Ray, et dont les sculptures sont de Jean Boucher[3].
- No 41 : en 1891, Louise Koppe fonde la première maison maternelle pour accueillir les enfants de femmes en détresse. Cet établissement ferme ses portes en 1993 sur décision de la ville de Paris[4].
Tournage
Dans le film Le Pont du Nord, réalisé par Jacques Rivette et sorti en 1981, les séquences introduisant le personnage de Marie, interprété par Bulle Ogier, sont tournées dans le nord de l'avenue René-Coty : un véhicule utilitaire Citroën C35 d'une entreprise de BTP, carrossé en pick-up, y arrive du sud et marque un temps d'arrêt devant la gare de Denfert-Rochereau ; Marie, que l'on devine avoir été prise en auto-stop et jusqu'alors prostrée et endormie sur le plateau à ridelles de la camionnette, s'éveille, regarde autour d'elle, dit au conducteur qu'elle descend là, puis va s'assoir sur un banc public.
Notes, sources et références
- L’avenue René-Coty, sur Monts 14.
- Céline Carez, « Paris : les catacombes s’offrent un lifting », www.leparisien.fr, 30 mars 2017.
- Antoine Goissaud, « Un hôtel particulier pour un artiste peintre au 48, avenue du Parc-de-Montsouris, à Paris », La Construction moderne, Paris, 4 octobre 1931, p. 8-15 ; cité p. 350 par Hélène Guéné et François Loyer dans L'Église, l'État et les architectes, Rennes, 1870-1940, Éditions Norma, 1995, 366 p.
- « La Maison Maternelle | La Maison Maternelle », sur www.lamaisonmaternelle.com (consulté le ).