Bès (affluent de la Bléone)

Le Bès est un cours d'eau des Alpes-de-Haute-Provence et un affluent de la Bléone, donc un sous-affluent du Rhône par la Durance.

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Le Bès

Cours du Bès.
Caractéristiques
Longueur 38,8 km
Bassin 233 km2
Bassin collecteur le Rhône
Débit moyen (Barles)
Cours
Source Sources du Bès
· Localisation Seyne
· Altitude 2 100 m
· Coordonnées 44° 18′ 35″ N, 6° 27′ 19″ E
Confluence la Bléone
· Localisation Digne-les-Bains
· Altitude 635 m
· Coordonnées 44° 07′ 50″ N, 6° 14′ 18″ E
Géographie
Pays traversés France
Département Alpes-de-Haute-Provence
Régions traversées Provence-Alpes-Côte d'Azur

Sources : SANDRE, Géoportail

Géographie

Le Bès est un cours d'eau d'une longueur de 38,8 kilomètres[1] des Alpes-de-Haute-Provence et un affluent de rive droite de la Bléone, donc un sous-affluent du Rhône par la Durance.

La vallée du Bès

La vallée du Bès concentre, en 2013, la plus grande concentration de sites de la Réserve Naturelle Géologique de Haute-Provence [2],[3],[4],[5] et est une vallée pittoresque empruntée par la route départementale 900A (ancienne route nationale 100a), qui rejoint la route départementale 900 après avoir contourné le Blayeul.

La partie touristique de la vallée commence à Verdaches et comprend presque tout l'aval de la rivière.

Elle comporte plusieurs sites géologiques reconnus : fossiles végétaux et animaux (ichtyosaure, oiseaux), formes sédimentaires (fond marin) et tectoniques (lame de Facibelle, vélodrome de la Robine).

Monuments

Plus de vingt œuvres d'art y sont implantées dont

  • trois Refuges d'Art (Andy Goldsworthy) ;
  • dix œuvres de la VIAPAC (route de l'art contemporain, réseau de sites entre Digne-les-Bains et l'Italie) : œuvres de John Fontcuberta, Stéphane Bérard, de Paul-Armand Gette pour les œuvres implantées dans la vallée du Bès) ;
  • une douzaine de traces d'herman de vries (discrètes inscriptions dorées sur des pierres).

Histoire

La source du Bès est citée par Gervais de Tilbury dans son Les Divertissements pour un empereur, dans la partie Mirabalia Merveilles »). L'eau de la source avait la réputation de guérir les goitreux[6], ce qui est possible car elle contient naturellement de l'iode[7]. Au cours du temps, les vertus attribuées ont évolué : Honoré Bouche, dans sa Chorographie de la Provence, au XVIIe siècle lui ajoute le pouvoir magique de guérir les écrouelles. Au XIXe siècle, la croyance médiévale en la guérison du goître disparaît[6].

De l'amont vers l'aval

  • Les clues de Verdaches.
  • Barles.
  • Les clues de Barles, de près de 300 mètres de profondeur.
  • La clue du Pérouré, où la rivière semble passer par une porte de 150 mètres de haut, la Maurière proche domine la rivière de plus de 400 mètres.
  • Près de la clue du Pérouré se trouve un sentier de découverte permettant d'accéder à un Refuge d'Art et au belvédère offrant la vue sur le vélodrome de la Robine, un site reconnu mondialement sur le plan géologique et esthétique.
  • Tanaron, un village situé à 300 mètres au-dessus du Bès faisant l'objet d'une redynamisation autour de l'art, de l'écologie, du patrimoine historique et naturel et du tourisme.
  • L'ichtyosaure de la Robine (ichtyosaure fossilisé).

Voir aussi

Notes et références

  1. http://services.sandre.eaufrance.fr/Courdo/Fiche/client/fiche_courdo.php?CdSandre=X1220500
  2. http://www.viapac.eu/#!/fr/les-oeuvres
  3. http://www.resgeol04.org/installations.html
  4. http://www.resgeol04.org/carto.html
  5. http://www.cg04.fr/uploads/tx_egestiondoc/DP_VIAPAC_optimis%C3%A9.pdf
  6. Céline Viguier, « Gervais de Tilbury. Les merveilles en Haute-Provence : l'escarboucle », Chroniques de Haute-Provence, 2009, no 362, p. 61.
  7. Céline Viguier, op. cit., p. 62.
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