Béguinage d'Anderlecht
Le Béguinage d’Anderlecht se trouve à proximité (et au nord) de la Collégiale Saints-Pierre-et-Guidon d’Anderlecht, à Bruxelles (Belgique). Fondé en 1252, et jamais très important, il fut supprimé à la Révolution française.
Histoire
Le béguinage d’Anderlecht, un des plus petits des Pays-Bas méridionaux, est fondé en 1252. Des statuts de 1611 rappellent que seules 8 femmes (d’âge respectable) peuvent l’occuper. Les bâtiments qui ont subsisté (2014) datent de 1634.
Au XVIIIe siècle une béguine, Isabelle de Wit connut une certaine notoriété grâce à l'enseignement gratuit qu'elle dispensait aux jeunes filles pauvres d’Anderlecht, en dépit de l’interdiction des chanoines de la collégiale, mais avec le soutien des échevins de la commune[1]. La Révolution française mit fin à la présence des béguines. Les bâtiments devinrent des bureaux de bienfaisance.
En 1930, un musée y est créé pour y faire revivre la vie quotidienne des béguines et l’histoire d’Anderlecht. Il consiste en deux maisons jadis occupées par les béguines, l’une du XVIe et l’autre du XVIIIe siècle, construites autour d’une cour intérieure.
Voir aussi
Articles connexes
Lien externe
- Site internet du musée - en commun avec celui de la Maison d'Erasme.
Notes
- Brabant (Belgique). Service de recherches historiques et folkloriques, De Brabantse folklore, vol. 10, 1930, p. 34-35.
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