Baladi (cheval)

Le Baladi (arabe : بلادي) est la race de chevaux locale de l'Égypte, issue de l'influence régulière du cheval arabe, et de quelques croisements avec le Pur-sang. Il est couramment employé pour tout type de tâche de traction ou de selle.

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Baladi

Baladi alezan attelé
Région d’origine
Région Égypte
Caractéristiques
Morphologie Cheval de selle
Taille 1,40 m à 1,50 m en moyenne
Robe Souvent bai, alezan ou gris
Autre
Utilisation Traction et selle

Histoire

Il est également nommé « cheval égyptien »[1]. Le nom arabe « Baladi », qui peut se traduire par « du pays », est appliqué en Égypte à tout ce qui est « authentiquement égyptien »[2].

D'après CAB International, ces chevaux sont de souche Arabe, mais ils ont été croisés au Pur-sang, ce qui les rend inéligibles à l'inclusion parmi la race Arabe[3]. Le Baladi fait partie des quatre types ou races de chevaux recensés en Égypte en 2017, avec l'Arabe, le Pur-sang et le cheval de sport local[1]. Il s'agit du seul cheval réellement natif de l'Égypte[1], mais les croisements réguliers avec l'Arabe ont sans doute beaucoup fait évoluer la souche d'origine[1].

Description

Le guide Delachaux cite une taille allant de 1,40 m à 1,50 m[4], tandis que CAB International cite une moyenne de 1,50 m[3]. Le modèle est celui du cheval de selle léger[3].

La robe est généralement baie, alezane ou grise[4].

Une analyse sur 16 chevaux de la race montre 6 haplotypes différents : la diversité génétique de la race est meilleure que celle des chevaux Arabe, Pur-sang et de sport, analysés en Égypte[1].

Utilisations

Touriste occidental à cheval sur le site des pyramides de Gizeh, 1978

La race est employée à tout type de tache de la vie quotidienne, principalement pour la traction et le tourisme[4]. Ces chevaux remplissent à ce titre les mêmes fonctions de traction que les bovins locaux[5]. La race est également présente en équitation de loisir, course, et lors d'exhibitions[1].

Diffusion de l'élevage

Le Baladi est une race locale et spécifique à l'Égypte, mais il semble être couramment répandu dans son pays[4].

Notes et références

  1. (en) « Mitochondrial DNA genetic variations among four horse populations in Egypt », Journal of Genetic Engineering and Biotechnology, vol. 15, no 2, , p. 469–474 (ISSN 1687-157X, DOI 10.1016/j.jgeb.2017.06.004, lire en ligne, consulté le ).
  2. (en) Lee Smith, The Strong Horse : Power, Politics, and the Clash of Arab Civilizations, Knopf Doubleday Publishing Group, , 256 p. (ISBN 978-0-385-53220-4 et 0-385-53220-2, présentation en ligne), p. 19.
  3. Porter et al. 2016, p. 463.
  4. Rousseau 2014, p. 398.
  5. (en) Maged R. El-Ashker, « Acute kidney injury mediated by oxidative stress in Egyptian horses with exertional rhabdomyolysis », Veterinary Research Communications, vol. 35, no 5, , p. 311–320 (ISSN 0165-7380 et 1573-7446, DOI 10.1007/s11259-011-9475-9, lire en ligne, consulté le )

Annexes

Articles connexes

Liens externes

Bibliographie

  • [Porter et al. 2016] (en) Valerie Porter, Lawrence Alderson, Stephen J.G. Hall et Dan Phillip Sponenberg, Mason's World Encyclopedia of Livestock Breeds and Breeding, CAB International, , 6e éd., 1 107 p. (ISBN 1-84593-466-0, OCLC 948839453), p. 463
  • [Rousseau 2014] Élise Rousseau (ill. Yann Le Bris), Tous les chevaux du monde, Delachaux et Niestlé, , 544 p. (ISBN 2-603-01865-5), « Baladi », p. 398
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