Balata al-Balad

Balata al-Balad (en arabe بلاطة البلد) est un village palestinien situé à 1[1] kilomètre à l'est de Naplouse. Mais actuellement il est comme une porte d’entrée orientale. Le village a été construit à l’extrême ouest de la plaine d’Askar et au pied du mont Garizim et du mont Ebal surplombant la plaine d’Askar à l’est de celle-ci. Il s'élève à environ 520[1] mètres au-dessus du niveau de la mer. La plupart de ses maisons ont été construites en pierre et en ciment et son plan se présentait sous la forme d'un rectangle.

Pour les articles homonymes, voir Balata (homonymie).

Balata al-Balad
بلاطة البلد
Balata Panorama From Jerzim
Administration
Pays Palestine
Naplouse
Maire Maire de Naplouse
Démographie
Population 5 500 hab. (2007)
Densité 55 000 hab./km2
Géographie
Coordonnées 32° 12′ 42″ nord, 35° 16′ 59″ est
Superficie 10 ha = 0,1 km2
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Palestine
Balata al-Balad
Liens
Site web الموقع الرسمي

    Le village s'étend sur deux axes principaux, l'un le long de la route Naplouse-Ramallah [2]et l'autre le long de la route menant à Wadi al-Far'a et à la vallée du Jourdain.

    Sa superficie a été augmentée de 25.000 kilomètres carrés en 1945 à plus de 100.000 kilomètres carrés en 1980[3]. Cette augmentation est due à l'afflux de réfugiés palestiniens à Balata, à la création du camp de réfugiés de Balata en 1948 et au déplacement de plusieurs familles nabulsi pour vivre dans le village.

    Certains équipements et services publics sont disponibles dans ce village ainsi que la dépendance du village à Naplouse dans beaucoup de ses besoins.

    A Balata, on trouve une ancienne mosquée, cinq écoles pour les filles et les garçons affiliés au gouvernement et à l’UNRWA, et une clinique médicale en plus de celle du camp de réfugiés de Balata. De plus, il y a plusieurs sites archéologiques comme Tal Balata, le puits de Jacob et le tombeau de Joseph.


    Étymologie

    D'abord, l’écrivain Mustafa Ad-Dabagh a mentionné dans son livre Notre pays Palestine que “ Balata” est le pluriel de “Balat” qui signifie les pavés[4]. Ces pavés sont sous la surface de la terre et ils permettent le passage de l’eau d’Ain à travers lui. De plus, Balata, en arabe ,exprime la face dure de la terre.Ainsi, il y a un chêne (le chêne en arabe s’appelle  Balout) côté de l’Ain. En, 1956, il y avait une mission américaine qui a foré dans le pavé. Puis, on a indiqué dans un livre en langue allemande que Balata a été nommée ainsi pour le chêne qui existait à l'époque des araméens. Puis, ce village était habité par un groupe de gens qui s’appelaient « les platines » . Et on a nommé Balata à cause du nom de ce groupe. Peut-être, le nom du village remonte aux Phéniciens qui veut dire l’épouse[5]. D’ailleurs, le nom du village est transcrit dans les écrits d'Eusebius  et de Jérôme « Balanus ou Balatta ». Ainsi dans la langue araméenne, Balata est une dérivation du mot « Balout » qui signifie « chêne ». Anis Fariha a dit que Balata est un mot de racine sémantique “ Bet Plata” qui signifie un endroit pour se cacher et se protéger[6]. Il convient de mentionner qu’il y a 3 villages au Liban ( Marj Ayoun, ِAley et Byblos) et 10 villages en Syrie (Damas, 7 villages à Lattaquié, Alep et Soueida)  qui portent le même nom de Balata.

    Lieux historiques et religieux

    Tal Balata

    Tal Balata est connue comme la ville cananéenne (Sichem) qui est mentionnée dans de nombreuses sources anciennes et qui remonte au premier et au deuxième siècle avant notre ère. L’ancienne ville cananéenne Sichem est située à 67 kilomètres au nord de Jérusalem et à 1.5 kilomètres du centre-ville de Naplouse.

    Sichem, en langue cananéenne, c’est le premier nom de Naplouse qui signifie “le haut lieu” .

    Premièrement, Tal Balata comprend beaucoup d’installations urbaines. Les plus importantes sont les fortifications qui ont été construites par les cananéens  à l' âge du bronze 1550-1900 av.J-C.qui sont considérés comme les plus fortes et merveilleuses fortifications en Palestine.

    Deuxièmement, la première chose qui attire l’attention du visiteur de Tal Balata est les grandes murailles, surtout la troisième muraille qui est la plus grande. On dit que ce sont les Hyksos qui ont construit cette muraille durant la période 1575-1650 av.J-C.

    L’autre élément architectural intéressant dans le site est les grands portails uniques. Ils se trouvent au côté nord-ouest et au côté sud de muraille. Également, ces portails sont magnifiques et leurs ruines restent jusqu’à aujourd’hui.

    Les autres vestiges visibles incluent: le palais du gouverneur, un petit temple privé, une salle des gardes, un bâtiment administratif, des espaces de vie et de cuisson.

    Finalement, Tal Balata a été détruit plusieurs fois mais s vestiges trouvés, y compris les armes de bronze, sont exposés dans un musée à Berlin.

    Au côté religion, il est mentionné dans la Bible que Sichem était le premier endroit où Abraham s’est arrêté et s’est reposé pendant son arrivée de Mésopotamie. Cela a amené beaucoup de Juifs à s'installer à Sichem[7].


    Le puits de Jacob  

    Le puits de Jacob

    C’est un puits d’eau douce qui existe à Balata[4]. Il est situé au sud-est de Balata. On pensait que Jacob et ses fils ont bu de ce puits[8].

    Cependant, le puits s’appelle “Le Puits de Samaritaine” parce qu’il y avait une samaritaine qui a rencontré Jésus quand il était dans sa route de Jérusalem à la Galilée (le nord de la Palestine).  Il lui a raconté d’elle. Après, elle et les autres Samaritaines croyaient en lui . Or, Jésus est resté là-bas 2 jours en raison de la demande des Samaritains comme indiqué dans le quatrième chapitre de l'évangile de Jean.

    Donc, l’importance de ce puits pour les chrétiens est due à l’histoire de Jésus. La profondeur de ce puits est de 75 pieds[9] et son diamètre est d'environ sept pieds.

    Ainsi, il y a des personnes qui disent que Prophète Jacob a creusé ce puits quand il est venu à Sichem, et à ce puits.

    En outre, il est écrit dans la Genèse que ce puits a été acheté par le prophète Jacob aux Cananéens.

    On croit que l’eau de puits est sacrée et elle peut guérir les maladies et aider les femmes à avoir une gestation.

    En 1154, on a construit une église luxueuse et grande (43 mètres de large, 25 mètres de long) au-dessus le puits en ordre de la reine Hélène  (la mère de l'empereur byzantin Constantin)[7].

    L’Église qui est construite au dessus du puits de Jacob

    Ensuite, Justinien le Grand est décoré cette église. Mais en 1009 après JC, elle a été détruite par les Samaritaines. Puis en 1154 après JC, les croisés l’ont reconstruit . En 1187, elle a été détruite. À la fin, le sultan ottoman a ordonné à l'Eglise orthodoxe de garder l'endroit. Après, on a construit une nouvelle église sur les ruines de l'ancienne église.Pendant l'année de 1927, la synagogue (comme tous les anciens bâtiments de Naplouse) a été endommagée par le tremblement de terre mais elle a été restaurée. Les colons israéliens ont tenté de voler le site. Et lors de cet incident, un moine grec a été tué. Sa photo est accrochée au mur du sous-sol de la synagogue en 1980. En effet, elle a été achevée en 1995 avec des quatre dômes.

    Tombeau de Joseph

    Des colons israéliens font irruption dans la tombe de Joseph

    Tout d’abord, il y a un tombeau qui existe dans une chambre avec un dôme vert au nord de Balata. Il a été construit en 1868 au temps des Ottomans. On peut voir des écritures sur les cénotaphes en araméen. De plus, il y a un mihrab dans le sanctuaire où les musulmans priaient mais les soldats israéliens les ont empêchés d'accomplir leurs rites religieux depuis 1967. Cependant, les colons juifs ont occupé le site et ont créé une école religieuse juive, qui reste sous leur contrôle jusqu'à maintenant. Il a été restauré en 1892 après en 1897. Autre chambre a été ajoutée en 1927. Dans les années soixante-dix du siècle dernier, l'endroit était entouré d'un mur de pierre et surmonté de fil de fer barbelé. Il a mis en place un poste de contrôle militaire pour protéger les étudiants juifs, les visiteurs juifs et les colons juifs.

    Le sujet de ce tombeau est très controversé surtout entre les Juifs et les musulmans. Pour les musulmans et les Arabes en général, c’est un mausolée d’une personne musulmane qui était considéré comme un homme de religion pendant l'époque d'Ottoman et il s’appelait Joseph Dwikate. En outre, il n’y a jamais un lien de prophète Joseph[10].

    Mais pour les croyances juives, c’est le tombeau du prophète Joseph. Les os de Joseph ont été rapportés d'Egypte et enterrés à cet endroit comme ils prétendent.

    Par contre, certains personnes croient que les os de prophète Joseph ont été transférés à Hébron[8]. Or, là-bas il y a un sanctuaire au nom du prophète Joseph dans la Tombeau des Patriarches[11].

    En addition, un archéologue israélien, qui s’appelle Meir Dove, a confirmé que le sanctuaire islamique est la tombe d'un érudit musulman[12].

    Le mausolée de Al-Khadier

    Dans ce village, le mausolée d'Al-Khadeir se trouve du côté de la pente droite menant au même village dans un mihrab islamique ouvert. Mais, on ne sait rien à ce sujet. En 1984, les habitants voisins de cet endroit ont construit un mur de ciment. Donc, le mihrab est resté tel quel. Aujourd'hui, la propriété de cette pièce a été suivie par le Waqf islamique[13].

    Histoire

    Le village de Balata a vécu dans différentes civilisations. Ces civilisations les ont marqués à travers les bâtiments et les sites historiques et archéologiques qui s'y trouvent. Il a été construit sur les ruines d'une ville historique importante et c'est la ville de Sichem Cananéen située sur la colline de Balata, qui remonte à 4000 ans av.

    Les Juifs prétendent que ,dans le village, Nimrod ibn Kanaan a jeté le prophète Ibrahim dans le feu. Alors que des scientifiques disent que l'incident s'est produit à Babylone en Irak et que le lieu de l'incendie y est connu[14].

    Donc, Balata est un village très ancien. Or, il y a des anciennes citernes et canaux. Des documentations, qui ont été écrites pendant les Croisades, indiquent que Balata était une colonie aux mains des Francs.

    Histoires des périodes récentes :

    Époque ottoman

    Balata, comme le reste de la Palestine, a été intégré à l'empire ottoman en 1517. Le village est apparu sous le nom de Balata comme se trouvant dans le Nahiya (sous-district) de Jabal Qubal, une partie de Naplouse Sanjak dans la juridiction de Damas. Il y avait 34 familles musulmans et il fallait qu’ils paient des impôts pour les produits agricoles comme le blé, l’orge et l’olive et les produits d'origine animale comme le miel et le chèvre.

    En 1870, Victor Guérin a trouvé ce petit village avec 20 cottages. D’ailleurs de l’abondance de l'eau qui a été distribuée aux champs dans un canal. Comme les champs de figues et mûres.

    Époque du mandat britannique

    En 1922, les autorités du mandat britannique ont fait des statistiques démographiques sur les Palestiniens. A Balata, il y avait 461 personnes musulmanes. Et en 1931, la population a augmenté à 574 personnes – 6 d’eux sont chrétiens – vivant dans 114 maisons.

    Dans les statistiques de 1945, Balata avait une population de 770 musulmans, avec de 3000 acres de terre. Les gens étaient habités dans 25 acres de terre, ils ont utilisé 95 acres pour planter et cultiver. Et les restes d’acres étaient consacrés pour les grains entiers.

    L’ère jordanienne

    Après la guerre israélo-arabe de 1948, le camp de réfugiés de Balata a été établi directement à côté du village en 1950. Sa population est beaucoup plus que celle du village de Balata.

    En 1961, la population était 2229.

    Après 1967

    Depuis de la guerre des six jours en 1967, le village de Balata était sous l’occupation israélienne.

    Au cours de la première Intifada, l’occupation israélienne a imposé un couvre-feu au camp de réfugiés et également au village.

    Le village contient une ancienne mosquée, cinq écoles et la source du village qui était la principale source d’eau, connue sous le nom d'Aïn al-Khader.

    L’UNRWA fournit des services éducatifs et médicaux dans le camp de réfugiés de Balata. Cependant, les approvisionnements en électricité et en eau courante sont souvent irréguliers. Mais le camp était mieux loti en termes de services publics que le village de Balata qui manquait d’eau canalisé. En revanche, le village dépendait aux générateurs spéciaux et aux services médicaux et éducatifs que l’occupation israélienne gérait jusqu’à la création de l’Autorité nationale palestinienne à la suite de la signature des accords d’Oslo en 1993.

    L’USAID parraine un programme pilote associant l’association des femmes du village de Balata qui vise à renforcer la coordination entre les organisations communautaires et le ministère palestinien de la Santé afin d’améliorer les services de santé qu’ils offrent.

    Éducation

    Le village de Balata est connu depuis longtemps pour l'éducation.

    À l'ère ottomane, il y avait une école qui terminait sa scolarité en quatrième année. Et âpres, les élèves vont à la ville de Naplouse pour continuer leur apprentissage. En addition en 1945, cette école a accueilli 54 élèves.  Ce qui est un bon pourcentage par rapport à la population de l'époque, qui s'élevait à 700 personnes.

    En 1967[15], on a fondé 2 collèges : un pour les garçons et il englobait 418 élèves des villages voisins et l’autre pour les filles, il y avait 170 élèves.

    Dans les 90, on a établi 4 écoles et 2 jardins d'enfants, ils accueillaient presque 3000 élèves.

    Économie

    Aux dernières années, les habitants de ce village ont beaucoup dépendu sur l'agriculture et l'élevage car dans leur village, il y a des sources d'eau coulent abondamment tout au long de l'année. Alors, l'agriculture irriguée leur avait procuré plus de revenus que ceux qui dépendent uniquement de l'agriculture pluviale.

    Au cours des années, le village était connu en l'agriculture d'oignons, de carottes, de blé, d'orge, de maïs, de lentilles, de pois chiches, de figues, d'olives et d'amandes.

    Ensuite, le village a continué à produire de grandes quantités de récoltes jusqu'à ce que la plupart des terres en 1951 sont devenus le camp de réfugiés de Balata. Après, l'abattoir municipal, le marché de légumes et l'usine d'huile végétale ont été construits sur cette terre. Donc le village a perdu plus de 60% de ses terres agricoles fertiles. De plus, cela a conduit à un déclin progressif des troupeaux de bovins à cause de le manque de pâturage.

    Finalement, lorsque les habitants ont perdu leur travail en l'agriculture et l'élevage, ils ont dirigé à l'éducation comme autre moyen de gagner de l'argent et de fournir des emplois.

    Institutions culturels

    Au village, il y a un forum culturel qui s'appelle le forum culturel de Balata[16]. Il est une ancienne institution culturelle palestinienne fondée en 1992 . Cette institution est considérée comme l'un des premiers forums culturels palestiniens qui s'intéresse à la littérature, à la culture et à l'art, etc.

    Le forum a mis plusieurs objectifs à réaliser. Par exemple, la diffusion de la culture et la conscience dans la société palestinienne et l'intérêt pour le patrimoine en tant que basent pour l'enracinement de l'identité arabe palestinienne. Ainsi que le développement dans les domaines littéraires à travers des réunions et des soirées.

    Un grand nombre des réalisations littéraires des membres du forum ont été publiées. De plus, le forum a également publié un magazine intitulé (Forum) et est licencié par le Ministère palestinien de l'information.

    Clubs sportifs

    Il y a un seul club sportif au village de Balata qui s'appelle Club Ahli Balata[17]. Il a été fondé en 1995 pour desservir la partie orientale de la ville de Naplouse.

    Les villageois de Balata ont l'intention de créer un club depuis longtemps. Cependant, la situation dans les années 1980 a empêché cela en raison des obstacles et des difficultés rencontrées par l'occupation israélienne au cours de ces années. Mais après la fondation de l'autorité nationale palestinienne, un groupe de jeunes qui s'intéresse par le sport, a rencontré au forum culturel de Balata et a transformé l'idée de la création du club en réalité.

    En 1995, le club a obtenu l'approbation initiale du ministère de la jeunesse. Pendant cette courte période, le club a eu une présence sportive distinguée dans les forums sportifs et les stades. Son équipe a rivalisé avec les principaux clubs de la ville, des camps et des villages, notamment de basket-ball et de football.

    À travers ses diverses activités, le Club Ahli Balata a pour objectif d'augmenter les opportunités de la jeunesse palestinienne en proposant une série de cours, de formations et d’activités de caractère pratiques, assurés par des volontaires qualifiés.

    Références

    1. (ar) هيئة الموسوعة الفلسطينية, الموسوعة الفلسطينية, دمشق, هيئة الموسوعة الفلسطينية,
    2. (ar) عمر ديارنة، معد وجامع, مدن وقرى فلسطينية, عمان, دار اليراع,
    3. (ar) آمنة أبو حجر, موسوعة المدن الفلسطينية, عمان - الأردن, دار أسامة,
    4. (ar) مصطفى مراد الدباغ, بلادنا فلسطين, بيروت, دار الطليعة,
    5. (ar) محمد محمد حسن شراب, معجم أسماء المدن والقرى الفلسطينية وتفسير معانيها ومدلولاتها السياسية والحضارية, عمان - الأردن, الأهلية,
    6. (ar) حسين لوباني الداموني الجليلي, معجم اسماء المدن والقرى الفلسطينية وتفسير معانيها, بيروت, مركز باحث للدراسات,
    7. (ar) مريم شاهين, دليل فلسطين, بيروت, الدار العربية للعلوم,
    8. (ar) محمد محمد حسن شراب, معجم بلدان فلسطين : مذيل بملحق قبائل وحمايل وعائلات فلسطينية, عمان - الأردن, الأهلية للنشر والتوزيع,
    9. (ar) عبد القادر ابراهيم عطية حماد, الضفة الغربية لنهر الاردن : دراسة في جغرافية السياحة, القاهرة, جامعة عين شمس,
    10. (ar) هاني عبد الرحيم العزيزي, معالم نابلسية, عمان - الأردن, هاني عبد الرحيم العزيزي,
    11. (ar) إحسان النمر, تاريخ جبل نابلس والبلقاء, نابلس, مطبعة جمعية عمال المطابع التعاونية,
    12. (ar) نائلة الوعري, فلسطين في كتب الجغرافيين والرحالة العرب والمسلمين من القرن الثالث إلى القرن الرابع عشر الهجري, عمان - الأردن, دار ورد الأردنية للنشر والتوزيع,
    13. (ar) غالب هليل محمد دويكات, المرجع في أنساب عشيرة الدويكات ولمحة تاريخية عن قرية بلاطة, نابلس - فلسطين, غالب هليل محمد دويكات,
    14. (ar) يحيى عبد الرؤوف جبر, معجم البلدان الأردنية والفلسطينية حتى نهاية القرن الهجري السابع, عمان - الأردن, دار اللوتس للنشر والطباعة,
    15. (ar) تحرير خير الدين علي برهم, استراتيجيات الحفاظ والتطوير لقرية بلاطة البلد وربطها بالمواقع الاثرية, نابلس, جامعة النجاح الوطنية,
    16. (ar) « ملتقلى بلاطة الثقافي », sur http://balata-albalad.org/?page_id=227, Site, (consulté le )
    17. (ar) « نادي اهلي بلاطة », sur http://balata-albalad.org/?page_id=229, Site, (consulté le )
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