Ballon de plomb

Le Ballon de plomb est un ancien trophée inventé en 2003 par le site web des Cahiers du football. Il récompense chaque fin d'année le joueur de Ligue 1, français ou étranger, qui a rassemblé le plus d'opinions négatives sur son nom. Ce trophée n'est pas reconnu par les instances du football français et n'a rien d'officiel dans le palmarès d'un joueur. Après plusieurs hésitations, la récompense n'est plus remise depuis 2014[1].

Ballon de plomb
Organisateur Les Cahiers du football
Pays France
Date de création 2003-2013

Un trophée parodique

Parodie du Ballon d'or, ce Ballon de plomb (également appelé Trophée Francis Llacer, du nom de son premier vainqueur) est l'objet d'un vote des lecteurs du magazine. Les trois grands principes devant présider au choix des votants sont[2] :

  • les « qualités » footballistiques intrinsèques
  • les choix de carrière
  • la personnalité

Le trophée ne récompense pas tant un joueur parce qu'il aurait été "mauvais", que parce qu'il aurait été décevant. C'est ainsi que plusieurs joueurs vainqueurs ont été internationaux dans leurs pays respectifs.

Le critère pour pouvoir être sélectionné est d'avoir joué au moins 6 mois durant l'année précédente dans le championnat de France.

Pour chaque personne qui vote :

Le premier choix du futur ballon de plomb sera égal à 3 points, le deuxième à 2 points et le troisième à 1 point.

En 2010, victime de son succès et de sa médiatisation de plus en plus intense, l'existence même du Ballon de plomb est remise en cause par de plus en plus de contributeurs aux Cahiers du Football qui ne reconnaissent plus l'ironie décalée qui avait prévalu à son institution. Les Cahiers du Football inventent son complément, le Ballon d'eau fraîche, récompensant le symbole des valeurs défendues par le site web[3].

En 2012, il y a plus de votants pour le Ballon d'eau fraîche que pour le Ballon de plomb[pas clair].

En 2014, le ballon de plomb n'est plus organisé et en janvier 2015 sa disparition est annoncée[4].

Palmarès

2003

Sélectionnés
Top 3
  1. Francis Llacer (22,79 %) (Paris SG)
  2. Cyril Rool (15,92 %) (RC Lens)
  3. Talal El Karkouri (15,54 %) (Paris SG)

Pourcentage : au nombre de voix.

2004

Sélectionnés
Top 3
  1. Fabrice Fiorèse (27,15 %) (Paris SG puis Olympique de Marseille)
  2. Philippe Christanval (17,03 %) (Olympique de Marseille)
  3. Dagui Bakari (15,46 %) (RC Lens)

2005

Sélectionnés
Top 3
  1. Benoît Pedretti (34,4 %) (Olympique de Marseille)
  2. Fabien Barthez (15,92 %) (Olympique de Marseille)
  3. Philippe Christanval (11,7 %) (Olympique de Marseille)

2006

Sélectionnés
Top 3
  1. Bernard Mendy (23,14 %) (Paris SG)[5]
  2. Stéphane Dalmat (16,06 %) (Girondins de Bordeaux)
  3. Frédéric Dehu (10,51 %) (Olympique de Marseille)

2007

Sélectionnés
Top 3
  1. Matt Moussilou (20,90 %) (AS Saint-Etienne)[6],[7]
  2. Bonaventure Kalou (17,45 %) (Paris SG)
  3. Stéphane Dalmat (16,93 %) (Girondins de Bordeaux)

2008

Sélectionnés
Top 3
  1. Frédéric Piquionne (20,2 %) (Olympique lyonnais)[8]
  2. Ronald Zubar (15,8 %) (Olympique de Marseille)[9]
  3. Everton Santos (Paris SG) et Willamis Souza (13,9 %) (Paris SG)

2009

Sélectionnés
Top 3
  1. Mateja Kezman (21,42 %) (Paris SG)[10]
  2. Kader Keita (17,01 %) (Olympique lyonnais)
  3. Nicolas Dieuze (9,65 %) (Grenoble Foot 38)

2010

Sélectionnés
Top 3
  1. Yohan Demont (25,19 %) (RC Lens)[11]
  2. Hatem Ben Arfa (13,80 %) (Olympique de Marseille)
  3. Sofiane Feghouli (11,08 %) (Grenoble Foot 38)

2011

Sélectionnés

La liste des sélectionnés[12] est :

Top 3
  1. Moussa Maazou (27,9 %) (Girondins de Bordeaux, AS Monaco puis SV Zulte Waregem)[13],[14]
  2. André-Pierre Gignac (19,7 %) (Olympique de Marseille)
  3. Modibo Maïga (14,4 %) (FC Sochaux)

2012

Sélectionnés

La liste des sélectionnés[15] est :

Top 3
  1. Issam Jemâa (25 %) (AJ Auxerre / Stade brestois 29 / Koweït SC)[16]
  2. La non-attribution du Ballon de plomb 2012 (13,6 %)
  3. Yann M'Vila (12,6 %) (Stade rennais)

2013

Sélectionnés

La liste des sélectionnés[17] est :

Top 3
  1. Florian Thauvin (SC Bastia / Lille OSC / Olympique de Marseille)[18] (52,5%)
  2. Florian Marange (Girondins de Bordeaux / Crystal Palace) (13,7 %)
  3. Jordan Ayew (Olympique de Marseille) (13,5 %)

Autres pays

Notes et références

  1. « Et le Ballon de Plomb est… », sur www.cahiersdufootball.net (consulté le ).
  2. « Ballon de plomb 2004 », sur cahiersdufootball.net.
  3. « Ballon d'eau fraîche 2010 : les candidats », sur cahiersdufootball.net.
  4. Et le Ballon de Plomb est… annulé, non signé, non daté, Les cahiers du football, janvier 2015.
  5. « Mendy notre héraut », sur http://www.cahiersdufootball.net/.
  6. « Et le gagnant est », sur http://www.cahiersdufootball.net/.
  7. « Et le gagnant n'est pas », sur http://www.cahiersdufootball.net/.
  8. « Et le gagnant est », sur http://www.cahiersdufootball.net/.
  9. « Et le gagnant n'est pas », sur http://www.cahiersdufootball.net/.
  10. « Ballon de plomb 2009 : le vainqueur », sur http://cahiersdufootball.net/.
  11. « Yohan step beyond », sur cahiersdufootball.net.
  12. (fr) J L.-M., « Football : Diarra, Gignac et Edel nominés pour le Ballon de plomb », sur 20 minutes, .
  13. « Moussa Maazou écrase tout », cahiersdufoot.net, 9 janvier 2012.
  14. « Football : le Nigérien Maazou élu "Ballon de plomb 2011" », sur lemonde.fr, (consulté le ).
  15. (fr) Les Cahiers du football, « Ballon de Plomb 2012 : les candidats », sur Les Cahiers du football, .
  16. « Jemaa sacré », sur cahiersdufootball.net, .
  17. (fr) Les Cahiers du football, « Ballon de Plomb 2013 : les candidats », sur Les Cahiers du football, .
  18. (fr) Les Cahiers du football, « Thauvin 2013, un bras de fer pour un Ballon de plomb », sur Les Cahiers du football, .

Articles connexes

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