Bernard Mendy

Bernard Mendy, né le à Évreux (Eure), est un ancien footballeur international français jouant au poste d'arrière latéral.

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Bernard Mendy

Bernard Mendy avec le Stade Brestois en 2012.
Situation actuelle
Équipe Paris Saint-Germain F (entraîneur intérimaire)
Biographie
Nationalité Français
Sénégalais
Nat. sportive Français
Naissance
Évreux (France)
Taille 1,80 m (5 11)
Période pro. 19982017
Poste Arrière droit
Pied fort Droit
Parcours junior
Années Club
1987-1996 ALM Évreux
1996-1998 SM Caen
Parcours professionnel1
AnnéesClub 0M.0(B.)
1998-2000 SM Caen035 0(2)
2000-2008 Paris Saint-Germain247 (11)
2002-2003 Bolton Wanderers023 0(0)
2008-2010 Hull City056 0(2)
2011-2012 OB Odense050 0(2)
2012-2014 Stade Brestois041 0(0)
2014 Chennaiyin FC013 0(1)
2015 AEL Limassol012 0(0)
2015 Chennaiyin FC014 0(2)
2016 East Bengal Club009 0(2)
2016-2017 Chennaiyin FC012 0(2)
Sélections en équipe nationale2
AnnéesÉquipe 0M.0(B.)
1999-2000 France -18 ans006 0(0)
2001 France -20 ans001 0(1)
2003 France espoirs006 0(0)
2004 France003 0(0)
Équipes entraînées
AnnéesÉquipe Stats
2018 Paris Saint-Germain F1v 0n 0d
2022- Paris Saint-Germain F0v 0n 2d
1 Compétitions officielles nationales et internationales.
2 Matchs officiels (amicaux validés par la FIFA compris).
Dernière mise à jour : 27 juin 2022

Biographie

Enfance et formation normandes

Ses parents, Pedro et Santa Mendy, quittent la Guinée-Bissau pour la Normandie avec leur première enfant Claudine. Le père entre à l'usine et la mère est au chômage. Après la grande sœur viennent Bakaré, Bernard, Félix, Philippe, les jumeaux Sandrine et Jean-Luc puis Steven. Rapidement, le football s'immisce dans la famille. Le cousin Étienne Mendy connaît une belle carrière professionnelle, son frère Bakaré est bon mais stoppé net par une blessure et les autres garçons suivent. En 1987, main dans la main avec son père, Bernard file à l'entraînement de l'ALM Évreux. Le jeune Bernard fait ses classes à l'ALM comme attaquant avec pour idole George Weah et le Paris SG champion de France en titre comme club préféré. Naturellement porté vers l'avant, il est déjà réputé pour sa polyvalence : « Quand il y avait des blessés, je me retrouvais au milieu ou en défense et ça me convenait. Moi, du moment que je joue, je suis content, je ne me pose pas de questions, je m'adapte »[1].

À Évreux, Mendy gravit chaque échelon avec brio jusqu'aux moins de 15 ans. Lors d'un match remporté face au Stade Malherbe de Caen, il est approché par les dirigeants du SMC. Bernard est ravi, ses parents donnent carte blanche et l'accord se scelle vite. Pendant un an, il s'entraîne à Caen et joue le week-end avec l'ALM avant d'intégrer le centre de formation caennais. Une saison en moins de 17 ans, une autre en CFA et le voilà lancé en D2. Le 16 décembre 1998 contre Valence, Bernard Mendy joue ses 65 premières minutes de deuxième division et reçoit son premier carton jaune[1]. Il passe son BEP vente action marchande dans un lycée de la ville et y rencontre celle qui deviendra sa femme[2].

Présenté d’abord comme un milieu de terrain, il ne prend son envol que la saison 1999-2000 en se fixant au poste de latéral droit. Avec Jérôme Rothen pour partenaire, son année est excellente, il marque un doublé contre Louhans-Cuiseaux. Son seul défaut est de ne pas savoir contrôler sa fougue, et d’être trop souvent sanctionné par les arbitres. Il devient titulaire durant cette saison 1999-2000, au terme de laquelle il fait partie de l'équipe-type de Ligue 2 (meilleur latéral droit)[3]. Au terme de son premier exercice plein (trente matchs et deux buts), la quasi-totalité des clubs de D1 lui font la cour. Jean Tigana, son agent, lui propose de le rejoindre à Fulham mais Mendy préfère rester en France et s'engage pour le club de ses rêves d'enfants[1].

Paris SG (2000-2008)

En quête de jeunes joueurs, Philippe Bergeroo recrute alors ce latéral prometteur pour son Paris Saint-Germain, au moyen d’un prêt avec option d’achat automatique à 20 millions de francs[3]. Sélectionné pour participer à l'Euro des moins de 18 ans en 2000, une grande partie du groupe est victime d'une intoxication alimentaire cinq jours avant le début de la compétition. Il est forfait pour le premier match perdu (1-0), rentre en jeu avant de rester titulaire au milieu de terrain jusqu'à la finale remportée[4].

Arrivé en tant qu’arrière droit, et jouant sa première rencontre à ce poste au Stade rennais, avec à la clé une passe décisive pour Stéphane Dalmat, Bernard Mendy est bien plus souvent titularisé en tant qu’arrière gauche, où une place est à prendre. Le jeune joueur fait preuve d’un gros tempérament, ne se laisse jamais impressionner, et sa vitesse est sa principale qualité. Il pêche parfois par naïveté ou excès de combativité, étant exclu lors de la huitième journée contre le RC Lens. Philippe Bergeroo n’a cependant aucune hésitation au moment de le lancer dans le grand bain en Ligue des champions. Lors d’un déplacement chez le Bayern Munich, Mendy a face à lui Hasan Salihamidzic. L’expérimenté bosnien ne cesse de provoquer son vis-à-vis, mais Mendy ne se démonte pas, et lui répond tout au long de la rencontre. À tel point que Bergeroo est obligé de le sortir avant le terme du match, de peur de l’exclusion. Malheureusement, Mendy se blesse plus tard dans la saison, et lorsqu’il revient, l’entraîneur qui comptait sur lui est débarqué depuis longtemps. Luis Fernandez n’est toutefois pas indifférent au potentiel de l’ancien Caennais, et en fait son titulaire au poste de latéral droit jusqu’à la fin de saison[3].

L’été suivant, lorsqu’il a les mains libres pour recruter, Fernandez préfère confier sa défense à des joueurs d’expérience, et Cristobal prend la place de Mendy. Luis Fernandez pense que le potentiel athlétique et l’explosivité de Mendy pourraient être utiles au milieu de terrain, et lui fait faire de nombreuses piges à ce poste, en fin de rencontre en Division 1, ou lors des diverses rencontres de coupes. Dans ce rôle de joker, Mendy marque ses premiers buts parisiens. Un plat du pied face au but vide contre La Gantoise en Coupe Intertoto, une frappe croisée du droit contre Rennes en championnat, une frappe lourde du gauche après un dribble contre le FC Rapid Bucarest en Coupe UEFA, et enfin un duel gagné face au gardien en Coupe de la Ligue contre Troyes. Néanmoins, en D1, Mendy doit se contenter de cinq titularisations et de bouts de matches[3].

À bientôt 21 ans, Bernard Mendy, international espoir français, estime qu’il doit jouer pour progresser. Il est donc prêté sans option d’achat au club anglais de Bolton, où il retrouve Jay-Jay Okocha, qui vient de quitter Paris. Mendy est plutôt apprécié outre-Manche, de par son jeu sans complexe, et il apprend à canaliser sa fougue. Il joue plus d’une vingtaine de rencontres en Premier League et se distingue suffisamment pour être ensuite régulièrement annoncé dans des clubs britanniques[3].

Vahid Halilhodžić, le nouvel entraîneur du PSG, qualifie son latéral de « shérif de vestiaire », avec quatre de ses partenaires. À son retour en France, la place au poste d’arrière droit est laissée libre pour Mendy. Après un début assez poussif, l’équipe vit une saison exceptionnelle, terminant deuxième à trois points de l'Olympique lyonnais. Le PSG remporte la Coupe de France — le premier trophée de Mendy —, et le joueur reçoit également une récompense individuelle : Mendy reçoit le titre de meilleur latéral droit de Ligue 1 lors des Trophées UNFP, seul Parisien membre de l'équipe type du championnat. Après cette saison réussie, Mendy reçoit la visite de Alex Ferguson, qui lui propose de signer à Manchester United[5]. Cerise sur le gâteau, Jacques Santini le convoque en équipe de France pour une rencontre de prestige contre le Brésil, le . Mendy marque la rencontre en débordant et prenant de vitesse Roberto Carlos, alors un des meilleurs latéral gauche du monde[3].

Mendy connaît deux autres sélections en équipe de France dans les mois qui suivent. La dernière, le , pour les éliminatoires de la Coupe du monde 2006 et la réception de l'Israël (0-0)[6].

Malheureusement, l’exercice suivant va être bien plus périlleux. Mendy perd Fabrice Fiorèse, son indispensable complément, et se retrouve sans réel milieu droit devant lui. En Coupe de la Ligue, à Marseille, Vahid Halilhodžić aligne ses remplaçants, et Bernard Mendy au poste de milieu droit. À la dernière minute, alors que le score n’est que de deux partout, il anticipe une mauvaise tête en retrait de Bixente Lizarazu, dribble Fabien Barthez et marque dans le but vide, en bout de course[3].

Il repart comme titulaire la saison suivante, mais il lui est reproché son manque de concentration et, surtout, une qualité de centre défectueuse. Malgré des performances honnêtes, à défaut d’être exceptionnelles, Mendy commence à être vivement brocardé par son propre public. Le joueur arrive à prendre toutefois cela avec une certaine décontraction, continue à enchaîner les titularisations, et ne cherche pas à quitter son club. En 2005-2006, il est le défenseur qui réalise le plus de passes décisives en Ligue 1. Il garnit son palmarès d’une nouvelle Coupe de France, après une prestation de haut-vol en finale face à un certain Franck Ribéry[3].

La saison suivante, les difficultés s’accentuent pour Mendy. Guy Lacombe, à la tête de la formation parisienne, n’est pas toujours convaincu par son joueur, et le place pour quelques rencontres sur le banc de touche, lui préférant Édouard Cissé. Mendy finit par retrouver sa place, mais traverse une mauvaise passe personnelle avec le décès de son père. L’ambiance autour du PSG est de plus en plus explosive, avec de mauvais résultats et des tensions avec les supporters : au Camp des Loges, Mendy manque d’en venir aux mains avec un fan particulièrement virulent. C’est à ce moment-là que les « Cahiers du Foot » décernent au joueur le ballon de plomb 2006. Une récompense qui se veut sympathique, mais reprise par tous les médias en assimilant Mendy au plus mauvais joueur de L1. Juste après que Mendy ait reçu ce prix, le PSG reçoit l'OGC Nice au Parc des Princes, et le Parisien est sifflé par son propre public à chaque fois qu’il est en possession du ballon. À tel point que sur une action, Mendy craque : le long de la ligne de touche et adresse un bras d’honneur à l’attention de ces spectateurs. Laissé sur le terrain par Lacombe, Mendy réalise une seconde mi-temps de grande qualité. À la fin du match, il est applaudi par les spectateurs, après avoir complètement renversé la situation à son avantage. Il s’excusera publiquement quelques jours plus tard. En janvier 2007, Paul Le Guen remplace Guy Lacombe. Le nouvel entraîneur s’appuie lui aussi sur Mendy pour ses débuts. En Coupe d’Europe, le latéral parisien qualifie le PSG presque à lui seul en marquant d'une frappe du gauche en pleine lucarne sur le terrain de l’AEK Athènes, et en transformant un penalty au match retour. Après une expulsion à Rennes, il est un temps écarté au profit du jeune Yussuf Mulumbu, mais retrouve assez vite sa place[3].

La saison suivante, Mendy commence dans la peau d’un titulaire, et fait même plutôt des bonnes prestations, mais Paul Le Guen souhaite alors ne pas trop s’appuyer sur les joueurs à qui il ne reste qu’un an de contrat. Avec Mario Yepes et Pauleta, Mendy se retrouve ainsi régulièrement sur le banc de touche, la recrue Marcos Ceará lui prenant sa place. En deuxième partie de saison, alors que le PSG est au plus mal, il s’impose au poste de milieu droit. Sa motivation aidera grandement le club. Le , en finale de Coupe de la Ligue face au RC Lens, entré en cours de match à la place de Clément Chantôme, Mendy marque un but sur penalty à la dernière minute du temps additionnel qui offre la victoire au PSG[3]. En championnat, Mendy n’est pas en reste, étant décisif à plusieurs reprises. Il est tellement convaincant — à la fois sur le terrain et dans l’état d’esprit — que le PSG finit par lui proposer une prolongation, mais les conditions ne seront pas suffisamment satisfaisantes pour Mendy. Il joue son dernier match lors de la finale de Coupe de France perdue face à l'Olympique lyonnais, après être passé à deux doigts de donner la victoire aux siens tout à la fin du temps réglementaire[3].

Hull City (2008-2010)

En fin de contrat en 2008 avec le PSG, il signe un contrat de trois ans avec le club de Hull City[7]. Il retrouve Phil Brown, celui qui le prend en prêt aux Bolton Wanderers lors de la saison 2002-2003. Le fait de l’avoir côtoyé à Bolton est un facteur décisif au moment de rejoindre Hull. Lors de la première saison, Mendy joue 33 matchs pour deux buts inscrits et six passes décisives, ce qui fait de lui le meilleur passeur de l’équipe. La deuxième saison est moins bonne avec six victoires sur l’ensemble de l’exercice. Hull est relégué en Championship (D2) et Mendy décide de mettre fin à l’aventure[8].

Bernard Mendy fait alors jouer la clause lui permettant de rompre son contrat en cas de descente. Il s'entraîne en début de saison 2010 avec le Stade Malherbe de Caen, en attendant de trouver un autre club.

En 2009, il devient actionnaire avec Mathieu Bodmer comme président du club de l'Évreux athletic club Football[5]. En mars 2013, il démissionne.

Une saison et demie au Danemark (2011-2012)

Libre depuis Hull City en juin 2010, Mendy se maintient en forme en s'entrainant avec le Stade Malherbe de Caen[9]. Bernard Mendy s'engage en février 2011 avec le club danois d'Odense Boldklub pour une période d'un an et demi[10].

Retour en France (2012-2014)

Le , il signe un contrat de deux ans avec le Stade brestois 29[11].

Champion en Inde (2014)

Sans contrat à l'intersaison 2014, Mendy rejoint l'Indian Super League nouvellement créée dans le but de rendre le football populaire en Inde. Dans le cadre d'une draft organisée sur le modèle des ligues sportives nord-américaines, il est sélectionné par le club de Chennaiyin FC fin août 2014[12]. En 2015, il y revient pour une deuxième saison qui se terminera par une victoire 3-2 de son équipe en finale contre le FC Goa au terme d'un match haut en suspense. Ainsi, Bernard Mendy est champion d'Inde.

Entraineur adjoint du PSG féminin (depuis 2017)

Le 29 décembre 2017, il est nommé adjoint de Patrice Lair au sein de l'équipe féminine du PSG[13].

En mai 2022, il est diplômé du certificat d'entraîneur attaquant et défenseur (CEAD), diplôme nouvellement créé et délivré par la FFF[14].

Statistiques

Statistiques de Bernard Mendy au 16 novembre 2016[15]
Saison Club Championnat Coupe(s) nationale(s)Compétition(s)
continentale(s)
FranceTotal
Division M.B. M.B.Comp.M.B.M.B.M.B.
1998-1999 Stade Malherbe Caen D2 4 0 - ------ 40
1999-2000 Stade Malherbe Caen D2 30 2 1 0----- 312
Sous-total 34210----- 352
2000-2001 Paris Saint-Germain (prêt) D1 19 0 - -C170-- 260
2001-2002 Paris Saint-Germain D1 21 1 4 1CI+C36+31+1-- 344
2002-2003 Bolton Wanderers (prêt) Premier League 21 0 2 1----- 231
2003-2004 Paris Saint-Germain Ligue 1 33 0 5 0---10 390
2004-2005 Paris Saint-Germain Ligue 1 29 0 4 1C15020 401
2005-2006 Paris Saint-Germain Ligue 1 36 0 4 0----- 400
2006-2007 Paris Saint-Germain Ligue 1 28 0 4 0C382-- 402
2007-2008 Paris Saint-Germain Ligue 1 23 1 8 3----- 314
Sous-total 1892295-29430 25011
2008-2009 Hull City Premier League 28 2 5 0----- 332
2009-2010 Hull City Premier League 21 0 2 0----- 230
Sous-total 49270----- 562
2010-2011 OB Odense SAS Ligaen 11 0 - ------ 110
2011-2012 OB Odense SAS Ligaen 29 2 1 0C1+C33+60-- 392
Sous-total 40210-90-- 502
2012-2013 Stade brestois 29 Ligue 1 31 0 2 0----- 330
2013-2014 Stade brestois 29 Ligue 2 7 0 1 0----- 80
Sous-total 38030----- 410
2014 Chennaiyin FC Indian Super League 13 1 - ------ 131
2014-2015 AEL Limassol A Kategoria 12 0 5 0----- 170
2015 Chennaiyin FC Indian Super League 14 2 - ------ 142
2016 East Bengal Club I-League 9 2 - ------ 92
2016 Chennaiyin FC Indian Super League 8 2 - ------ 82
Total sur la carrière 42715486-38430 51625

Matchs internationaux

Palmarès

En club

Paris Saint-Germain

 

Chennaiyin FC

 

En sélection

Équipe de France U18

 

Distinction personnelle

En club

Paris Saint-Germain féminines

Références

  1. Thierry Hubac & Pierre Minier, « Espoir du mois : Bernard Mendy, graine de star », Onze Mondial, no 11, , p. 34 à 37 (ISSN 0995-6921)
  2. « Bernard Mendy, le cœur à Caen », sur leparisien.fr, (consulté le )
  3. « Portraits d’anciens du PSG : Bernard Mendy, Benachour », sur psgmag.net, (consulté le )
  4. Laurent Maltret & Alain Gadoffre, « Label bleu », Onze Mondial, no 139, , p. 74 à 79
  5. « Bernard Mendy (Brest) : "Je dois tout au PSG" », sur eurosport.fr, (consulté le )
  6. « Fiche de Bernard Mendy », sur FFF.fr
  7. « Mendy is back », sur football.fr,
  8. « Bernard Mendy : « Partout où j’allais, je n’entendais qu’une chose : Hull City » », sur hat-trick.fr, (consulté le )
  9. « Bernard Mendy n'a pas envie d'être enterré », sur topmercato.com, (consulté le )
  10. « Bernard Mendy signe à Odense », sur leparisien.fr, (consulté le )
  11. « Officiel : le grand retour de Bernard Mendy à Brest ! », Foot Mercato, 25 juin 2012.
  12. Guillaume Bardou, « Edel et Mendy, stars de la draft indienne ! », sur football.fr, (consulté le )
  13. https://www.lequipe.fr/Football/Actualites/ard-mendy-integre-le-staff-du-psg-feminin/862729
  14. Jordann Roullier, « Certificat d'Entraineur Attaquant et Défenseur - Liste des diplômés » , sur fff.fr, (consulté le )
  15. « Fiche de Bernard Mendy », sur footballdatabase.eu

Liens externes

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