Bankim Chandra Chatterji

Bankim Chandra Chatterji, en bengali বঙ্কিম চন্দ্র চট্টোপাধ্যায়< (Bankim Chandra Chattopadhyay), anglicisé en Bankim Chandra Chatterjee, est un écrivain bengali, né le à Kantalpara, mort le à Calcutta.

Ne doit pas être confondu avec Sharat Chandra Chatterji.

Bankim Chandra Chatterji
Biographie
Naissance
Décès
(à 55 ans)
Calcutta
Nom dans la langue maternelle
বঙ্কিমচন্দ্র চট্টোপাধ্যায়
Nationalité
Formation
Université de Calcutta
Hooghly College (en)
Hooghly Mohsin College (en)
Presidency College
Midnapore Collegiate School (en)
Activités
Fratrie
Sañjībacandra Caṭṭopādhyāẏa (en)
Purna Chandra Chattopadhyay (d)
Autres informations
Religion
Prononciation
Œuvres principales
Le Monastère de la félicité, Kapalkundala (d), Durgeshnandini (d), Bishabriksha (d), Devi Chaudhurani (d)
Signature

Biographie

Il reçoit une double éducation, indienne et anglaise. Aussi son œuvre sera-t-elle nourrie de philosophie et de littérature occidentales, tout comme des multiples mythologies de l'Inde[1].

Il fait des études à l'Université de Calcutta, puis entame une longue carrière de fonctionnaire britannique.

Il écrit d'abord en anglais Rajmohan's Wife, publié en 1864, avant de donner une impulsion décisive au roman bengali, l'année suivante, avec Durgeshnondini (littéralement : La fille du maître du fort). Son premier grand succès demeure toutefois Celle qui portait des crânes en boucles d’oreilles (Kapalkundala), paru en 1866, dont l'héroïne est inspirée par le personnage mythologique de Shâkuntalâ et Miranda, la fille du duc de Milan dans La Tempête de Shakespeare.

L'un de ses romans historiques, Le Monastère de la félicité (Ānandamaṭha), paru en 1882, évoque la révolte des sannyasins (les renonçants) en 1769. Ce livre a joué un rôle important dans la montée du nationalisme indien.

Dans ses essais, Bankim Chandra Chatterji proclame notamment le droit à l’indépendance, aux activités économiques et aux droits sociaux de la femme.

Il inspirera grandement l'œuvre de l'écrivain indien Abanîndranâth Tagore.

Œuvres

Romans

  • Rajmohan's Wife (1864)
  • Durgeshnandini (1865) (littéralement: La fille du maître du fort)
  • Kapalkundala (1866)
    Publié en français sous le titre Celle qui portait des crânes en boucles d’oreilles, Paris, Gallimard, coll. « Connaissance de l'Orient : série indienne » no 112, 2005 (ISBN 2-07-077523-2)
  • Vishabriksha (1873) (littéralement : L'arbre vénéneux)
  • Chandrasekhar (1877)
  • Rajani (1877), roman autobiographique
  • Kṛṣṇakāntera vila (1878)
    Publié en français sous le titre Le Testament de Krishnokanto, Paris, Gallimard, coll. « Connaissance de l'Orient : série indienne » no 39, 1973 (ISBN 2-07-028367-4) ; réédition, Paris, Gallimard, coll. « Connaissance de l'Orient : série indienne » no 23, 1988 (ISBN 2-07-071330-X)
  • Devi Chaudhurani (1884)
  • Sitaram (1886)

Romans historiques

  • Mrinalini (1869)
  • Rāja Siṃha (1881), version corrigée et augmentée en 1893
    Publié en français sous le titre Rajsimha le Magnifique, Paris, L'Harmattan, coll. « Lettres asiatiques : Inde », 1988 (BNF 34957610)
  • Ānandamaṭha (1882)
    Publié en français sous le titre Le Monastère de la félicité, Paris, Publications orientalistes de France, coll. « D'étranges pays », 1985 (ISBN 2-7169-0209-7) ; réédition, Paris, Le Serpent à plumes, coll. « Motifs » no 169, 2003 (ISBN 2-84261-404-6)

Essais

  • La Personnalité de Krsna (1886)
  • Principes du Dharma (1888)
  • L'Éducation intégrale, Paris, Éditions Banyan, 2016 (ISBN 978-2-9552868-4-5)

Notes et références

  1. René de Ceccatty, « Le Roman du Bengale », dans Le Monde, .

Liens externes

  • Portail de la littérature
  • Portail de l’Inde
Cet article est issu de Wikipedia. Le texte est sous licence Creative Commons - Attribution - Partage dans les Mêmes. Des conditions supplémentaires peuvent s'appliquer aux fichiers multimédias.