Banlieue 13 : Ultimatum
Banlieue 13 : Ultimatum, ou B13-U, est un film français réalisé par Patrick Alessandrin, tourné en 2008 et sorti en 2009.
Réalisation | Patrick Alessandrin |
---|---|
Scénario | Luc Besson |
Acteurs principaux | |
Sociétés de production |
EuropaCorp TF1 Films Production Ciby 2000 |
Pays de production | France |
Genre |
Action Policier |
Durée | 101 minutes |
Sortie | 2009 |
Série
Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution
Il s'agit de la suite de Banlieue 13, sorti en 2004.
Synopsis
En 2013, trois ans se sont écoulés depuis la fin de Banlieue 13. Le gouvernement a changé, pas le reste. Le mur est toujours là malgré les promesses. Les gangs et le trafic se sont développés et se répartissent entre les Asiatiques, les skinheads, les musulmans salafistes, les Africains et les manouches. Damien enfile un déguisement de danseuse érotique pour arrêter M. Wu, le maître d'un bar branché et d'autres chefs de gang. Il arrive à ses fins et réussit à sortir en préservant un authentique Van Gogh. Le même soir, un industriel et un membre des services secrets complotent en vue de changer la banlieue.
La même nuit, un van noir avec une plaque marquée DISS circule dans la banlieue 13, deux hommes en descendent, abattent des policiers, les laissent dans leur voiture et tirent sur un groupe armé. Croyant à une attaque des policiers, le groupe mitraille la voiture, filmés par les hommes dans le van noir. Le matin, Damien est interpellé chez lui par un groupe d'élite après avoir été accusé de trafic de stupéfiants. La vidéo de la fusillade est montrée au Président de la République qui charge le patron du DISS Walter Gassman d'enquêter.
Gassman fait passer la vidéo à la presse et des scènes de révolte ont lieu dans les lieux publics tandis que des scènes de liesse ont lieu dans la banlieue 13. Un jeune policier révolté abat un habitant de la banlieue 13, ce qui déclenche une envie de vengeance chez le gang de Molko qui tire au bazooka sur le commissariat. Gassman suggère au Président d'évacuer la banlieue 13 en douze heures et de détruire les tours pour annihiler le trafic et construire un nouveau quartier. Le Président, peu convaincu mais ne disposant pas d'autre solution, ordonne l'évacuation.
Damien réussit à joindre Leito en lui demandant son aide; ce dernier s'est entretemps vu confier une carte SD qui contient une vidéo de l'exécution des policiers. Leito réussit à échapper aux hommes du DISS et se rend au 36 quai des orfèvres. Il réussit à retrouver Damien dans une cellule et lui explique quelle est la situation. Ils arrivent à reconstituer les évènements mais Damien veut des preuves impliquant Gassman dans le meurtre des policiers. Pendant que Damien se bat seul contre ses collègues policiers, Leito s'empare d'un disque dur relatant les dossiers secrets de Gassman et les deux s'enfuient.
Ils retournent à la banlieue 13 et demandent l'aide de Tao, la chef du gang asiatique, pour trouver ce qu'il y a sur le disque dur. Après l'avoir craqué, ils comprennent les intentions de Gassman, détruire les cinq tours principales de la banlieue 13 pour débarrasser la ville de gens qu'il méprise, puis reconstruire des immeubles neufs destinés à une autre frange de la population. Pendant ce temps, l'évacuation continue mais les chefs de gang refusent d'évacuer et résistent. Damien demande à Tao de réunir les chefs des gangs pour qu'ils disposent d'assez d'hommes pour se rendre jusqu'au centre de contrôle des armées et arriver jusqu'au Président. Se sentant acculé, Gassman menace le Président avec son arme pour que la destruction des tours ait lieu. Damien arrive à neutraliser Gassman. Damien et Leito, après consultation des chefs de gang proposent au Président de bâtir un nouveau quartier plus accueillant et tourné sur l'avenir, et le Président ordonne alors aux pilotes d'avions de détruire les tours préalablement vidées de leurs habitants.
Fiche technique
Sauf indication contraire ou complémentaire, les informations mentionnées dans cette section peuvent être confirmées par la base de données IMDb.
- Titre original et québécois : Banlieue 13 : Ultimatum
- Réalisation : Patrick Alessandrin
- Scénario : Luc Besson
- Musique : Charlie Nguyen Kim, Damien Roques (Da Octopusss.) et Trak Invaders
- Direction artistique : Dominique Moisan
- Décors : Hugues Tissandier
- Costumes : Thierry Delettre
- Photographie : Jean-François Hensgens
- Son : Guillaume Bouchateau, Alain Féat, Didier Lozahic, François de Morant, Thomas Bernard
- Montage : Julien Rey et Stéphane Garnier
- Production : Luc Besson
- Production exécutive : Andjelija Vlaisavljevic (Serbie)
- Production déléguée : Didier Hoarau et Aleksandra Andjelkovic
- Supervision de production : Franck Lebreton
- Sociétés de production[1] : EuropaCorp, en coproduction avec TF1 Films Production et Ciby 2000, en association avec Sofica Europacorp, avec la participation de Canal+ et CinéCinéma
- Sociétés de distribution[2] : EuropaCorp Distribution (France) ; Belga Films (Belgique) ; Pathé Films AG (Suisse romande)
- Budget : 13 573 832 €[3]
- Pays de production : France
- Langues originales : français, anglais
- Format[4] : couleur - 35 mm - 2,35:1 (Cinémascope) - son DTS | Dolby Digital
- Genre : action, policier, thriller
- Durée : 101 minutes
- Dates de sortie[5] :
- France, Suisse romande : [6]
- Belgique : [7]
- Classification[8] :
- France : tous publics[9]
- Belgique : tous publics (Alle Leeftijden)[7]
- Suisse romande : interdit aux moins de 14 ans[10]
Distribution
- David Belle : Leïto
- Cyril Raffaelli : Capitaine Damien Tomaso
- Philippe Torreton : Le président de la République
- Daniel Duval : Walter Gassman, chef du DISS
- Élodie Yung : Tao
- MC Jean Gab'1 : Molko
- Fabrice Feltzinger : Little Montana
- James Deano : Karl le skin
- La Fouine : Ali K
- Pierre-Marie Mosconi : Roland
- Dany Verissimo : Lola
- Sophie Ducasse : Sonya
- Moussa Maaskri : L'homme de main de Roland
- Johnny Amaro : Policier centre de contrôle
- Frédéric Chau : Tran
- Frans Boyer : Le flic sanitaire 2
- Rim'K : L'arabe chez Woo
- François Bureloup : Le planton préfecture
- Redouane Nour : Rastas 3
- Xavier de Guillebon : Le ministre
- Laurent Gérard : Maurice Bertomme
- Lise Lamétrie : La secrétaire muette
- Francis Coffinet : Le comptable
- Thierry Redler : L'homme de main waiter 2
- Salvatore Rombi : Le policier centre des opérations
- Patrick Steltzer : le général
- Jean-Gilles Barbier : le commandant de police
- Jean-Louis Meynia : le garde de Molko
- Mahamadou Coulibaly : Doudou
- Gérald Nguyen-Ngoc : Woo
- Sydney Wernicke : Seb
- Lannick Gautry : le pote branché
- Bing Yin : Yun
- Grigori Manoukov : Igor
- Christian Sinniger : le commandant
- Adrien Ruiz : l'officer sous-marin
- Guy Amram : le chef du commando du GIGN
- Leticia belliccini: Femme de mafieux
Production
Tournage
- Le quartier de Blokovi, à Novi Beograd (Serbie), lieu de la poursuite sur les toits.
- Le Pont Alexandre-III, visible de la scène finale du film.
- L'hôtel Salomon de Rothschild (8e arrondissement de Paris), utilisé comme Hôtel de police.
Bande originale
2009 : banlieue 13 ultimatum soundtrack
|
Accueil
Box-office
Pays ou région | Box-office | Date d'arrêt du box-office | Nombre de semaines |
---|---|---|---|
Mondial[11] | 13 500 000 USD | ||
États-Unis[11] | USD | ||
France[12] | 1 106 804 entrées | 17 mars 2009 | 4
|
- 13 500 000 $ récolté dans 7 pays. 65 % des recettes ont été récoltées uniquement en France.
- France : 8 925 000 $
- Corée du Sud : 2 650 000 $
- Russie : 1 580 000 $
- Belgique & Luxembourg : 300 000 $
- Suisse : 50 000 $
- Islande : 7 000 $
Distinctions
Autour du film
- Avant de s'appeler Banlieue 13: Ultimatum, le film a notamment porté le titre de Banlieue 14[14].
- La majeure partie du film a été tournée dans le Val-de-Marne, mais certaines scènes furent prises en Serbie dans la municipalité de Novi Beograd dans le quartier des Bloks située sur le territoire de la Ville de Belgrade [15]. Des scènes sont également tournées à Paris, sur le pont Alexandre-III (7e arrondissement), près du 36, quai des Orfèvres (1er arrondissement) et dans le 8e arrondissement de Paris pour les dernières scènes en extérieur, le long de l’hôtel Salomon de Rothschild.
- Les deux tiers des figurants étaient des gens issus d'une banlieue[16].
- Le film a reçu le Gérard du cinéma dans : Gérard du film que quand tu vas le voir, dans la salle, t'as l'impression d'être dans un wagon du RER D un samedi soir à Villiers-le-bel en 2010[17]
- À sa sortie en France, le film fit polémique, et fit réagir de nombreux politiques et parlementaires, autant à gauche qu'à droite, ou ils dénonçaient surtout la mauvaise image donnée des banlieues, ou dans le film elles étaient montrées en un état de guerre, en anarchies, en montrant des armements lourds, des armes de guerres, interdites par la législation en France. De plus, les jeunes des banlieues y sont présentés en caïds, soumis à des chefs de guerres, sans espoirs, le plus souvent issus de l'immigration. Par ailleurs le pouvoir politique semble indifférent à leurs sorts, irresponsable, presque dictatorial et même eugénique et meurtrier, qui n'hésiterait pas à faire un massacre pour résoudre le problème des banlieues, ce que de nombreux politiques ne pouvaient que déplorer, le film donnant du monde politique une image déplorable.
- Dans le film, on aperçoit une carte fictive des différentes banlieues (pour un total de 13), qui semblent toutes se trouver en Seine-Saint-Denis. En comparant avec une carte réelle, on peut voir que la Banlieue 13 comprend les villes de Bagnolet, Les Lilas, Le Pré-Saint-Gervais, Romainville et Noisy-le-Sec, et est délimitée par les autoroutes A3, N3 et le Périphérique. Ces "banlieues" ne sont pas des villes ni des quartiers à proprement parler mais plutôt des communautés d'agglomération ou districts.
Notes et références
- (en) « Banlieue 13 : Ultimatum - Société de Production / Sociétés de distribution » sur l’Internet Movie Database (consulté le ).
- « Banlieue 13 : Ultimatum - Société de Production / Sociétés de distribution », sur Unifrance.org (consulté le ).
- « Budget du film Banlieue 13 : Ultimatum », sur JP box-office.com (consulté le ).
- (en) « Banlieue 13 : Ultimatum - Spécifications techniques » sur l’Internet Movie Database (consulté le ).
- (en) « Banlieue 13 : Ultimatum - Dates de sortie » sur l’Internet Movie Database (consulté le ).
- « Banlieue 13 : Ultimatum », sur cineman.ch (consulté le ).
- « Banlieue 13 : Ultimatum », sur cinebel.dhnet.be (consulté le ).
- (en) « Banlieue 13 : Ultimatum - Guide Parental » sur l’Internet Movie Database (consulté le ).
- « Visa et Classification - Fiche œuvre Banlieue 13 : Ultimatum », sur CNC (consulté le ).
- « Guide Parental suisse », sur filmrating.ch (consulté le ).
- (en)« Recettes, entrées du film, », sur Box Office Mondial (consulté le )
- (fr) « Bilan en France, », sur Box Office France (consulté le )
- (en) « Banlieue 13 : Ultimatum - Distinctions » sur l’Internet Movie Database (consulté le ).
- Guillaume Martin, « Patrick Alessandrin investit "Banlieue 14" », sur Allociné, (consulté le )
- , info tournage sur toutlecine.com.Consulté le 7 janvier 2013 .
- , info tournage, rubrique un certain réalisme sur toutlecine.com.Consulté le 7 janvier 2013 .
- « Palmarès des "Gérards du cinéma" 2010 : le meilleur...du pire ! », sur Allociné, (consulté le )
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
- Site officiel
- Site officiel
- Ressources relatives à l'audiovisuel :
- Ressource relative à plusieurs disciplines :
- (en) Metacritic
- Portail du cinéma français
- Portail de la science-fiction
- Portail des années 2000