Basse-sur-le-Rupt
Basse-sur-le-Rupt est une commune du massif des Vosges, dans le département des Vosges en région Grand Est. Elle appartient à l'aire urbaine de La Bresse. Elle fait partie de la Communauté de communes des Hautes Vosges. C'est l'une des 189 communes[1] du parc naturel régional des Ballons des Vosges.
Basse-sur-le-Rupt | |
Monument des fusillés de la Résistance à la Piquante Pierre. | |
Blason |
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Administration | |
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Pays | France |
Région | Grand Est |
Département | Vosges |
Arrondissement | Saint-Dié-des-Vosges |
Intercommunalité | Communauté de communes des Hautes Vosges |
Maire Mandat |
Nadine Perrin 2020-2026 |
Code postal | 88120 |
Code commune | 88037 |
Démographie | |
Gentilé | Bassurois(es) |
Population municipale |
871 hab. (2019 ) |
Densité | 63 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 47° 59′ 22″ nord, 6° 46′ 05″ est |
Altitude | Min. 409 m Max. 1 060 m |
Superficie | 13,73 km2 |
Type | Commune rurale |
Unité urbaine | Vagney (banlieue) |
Aire d'attraction | Commune hors attraction des villes |
Élections | |
Départementales | Canton de La Bresse |
Législatives | Troisième circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | Site officiel de la commune |
Ses habitants sont appelés les Bassurois .
Géographie
Localisation
Basse-sur-le-Rupt est bordée à l'est par La Bresse, au sud-est par Cornimont, au sud par Saulxures-sur-Moselotte, au sud-ouest par Thiéfosse à l'ouest par Vagney.
On note que Basse-sur-le-Rupt est en contact avec La Bresse en un seul point, situé sur la borne dite Pierre des Quatre Communes.
La commune est composée de sept hameaux :
- la Burotte ; * Contrexard ; * Planois ; * Presles ; * Pubas ; * Trougemont ; * l'Echté.
La commune est distante de 9,1 km de La Bresse, 12,3 de Dommartin-lès-Remiremont et 17,9 de Remiremont[2].
Communes limitrophes
Géologie et relief
Le Haut du Roc, site classé, repose sur un socle de granite couronné par un plateau de grès vosgien, parsemé d'un grand nombre de blocs erratiques transportés par les anciens glaciers, témoins de la glaciation.
Le point culminant de la commune se trouve au sommet de Ronfaing (1 060 m)[3]. La commune est composée de plusieurs petits hameaux avec au centre, Planois où se trouve la mairie et l’église à 650 m d'altitude.
Le hameau est entouré par quelques sommets, dont certains dépassent les 1 000 m comme le Haut du Roc et la Piquante Pierre. Mais aussi le Bambois de Planois (840 m) qui surplombe directement le village au nord, la Haute Rapaille (803 m) au sud ou encore le Sarimont (974 m) à l'est.
Sismicité
Commune située dans une zone de sismicité modérée[4].
Hydrographie
La commune est située dans le bassin versant du Rhin au sein du bassin Rhin-Meuse. Elle est drainée par le ruisseau de Basse sur le Rupt et le ruisseau des Trys[5],[Carte 1].
Les sources du Rupt sont situées au pied du Rondfaing, au Haut de Presles à 950 mètres, au dessus de la Croix des Moinats (890 mètres)[6]. Le toponyme Rupt ou la finale -rupt, fréquents en Lorraine, sont une graphie régionale pour le mot ru signifiant précisément « ruisseau »[7].
Climat
Le climat y est de type classé Cfb dans la classification de Köppen et Geiger montagnard, particulièrement marqué sur les sommets à plus de 1 000 m[8].
Voies de communications et transports
Voies routières
Transports en commun
- Réseau régional de transports en commun "Fluo Grand Est"[10].
Lignes SNCF
- Après le TGV qui desservait la gare de Remiremont, la LGV Est européenne, (Ligne à Grande Vitesse), est devenue une réalité. Ce qui réduit les durées de trajets à 2 h 45 Remiremont / Paris, en assurant ainsi un réel désenclavement des vallées ;
- Gare routière de Remiremont[11].
Urbanisme
Typologie
Basse-sur-le-Rupt est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[12],[13],[14]. Elle appartient à l'unité urbaine de Vagney, une agglomération intra-départementale regroupant 10 communes[15] et 13 190 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[16],[17]. La commune est en outre hors attraction des villes[18],[19].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (53,5 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (58,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (45,6 %), prairies (22,1 %), zones urbanisées (14,7 %), zones agricoles hétérogènes (9,7 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (7,9 %)[20].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[21].
Toponymie
Le nom de la localité est attesté sous les formes Sur le Rupt en 1704[22], La Basse sur le Rupt en 1790,[23].
L'élément Basse désigne des « terres basses »[22], basse signifiant précisément « bas-fond » en langue d'oïl.
Histoire
La commune fut créée à la Révolution française par la réunion de différents hameaux de la vallée du ruisseau de Basse sur le Rupt, affluent de la Moselotte.
Basse-sur-le-Rupt, qui relevait de l'arrondissement d'Épinal, a été rattachée à l'arrondissement de Saint-Dié-des-Vosges à compter du 1er janvier 2019.
Seconde Guerre mondiale
Durant la Seconde Guerre mondiale, au moment de la Libération de la France, la commune de Basse-sur-le-Rupt fut le théâtre d'un épisode tragique. En raison de sa situation à la fois en altitude et entourée de forêts, la Piquante Pierre, un des plus hauts sommets de la commune, abritait un maquis. Celui-ci fut attaqué et détruit le par l'armée allemande[24],[25].
La Piquante Pierre devint ensuite un lieu de mémoire où fut érigé un monument aux morts en souvenir des 83 maquisards disparus.
Population et société
Évolution démographique
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[26]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[27].
En 2019, la commune comptait 871 habitants[Note 2], en diminution de 0,57 % par rapport à 2013 (Vosges : −2,86 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
Enseignement
Établissements d'enseignements[30] :
- École maternelle et primaire,
- Collèges à Vagney, Cornimont, La Bresse,
- Lycées à Gérardmer, Remiremont.
Santé
Professionnels et établissements de santé[31] :
- Médecins à Saulxures-sur-Moselotte, Vagney,
- Pharmacies à Saulxures-sur-Moselotte, Vagney,
- Centre hospitalier de Remiremont.
Cultes
- Culte catholique, paroisse Ban-de-Vagney[32], Diocèse de Saint-Dié.
Politique et administration
Liste des maires
Finances locales 2019
En 2016, le budget de la commune était constitué ainsi[33] :
- total des produits de fonctionnement : 671 000 €, soit 750 € par habitant ;
- total des charges de fonctionnement : 548 000 €, soit 613 € par habitant ;
- total des ressources d'investissement : 163 000 €, soit 182 € par habitant ;
- total des emplois d'investissement : 198 000 €, soit 222 € par habitant ;
- endettement : 377 000 €, soit 421 € par habitant.
Avec les taux de fiscalité suivants :
- taxe d'habitation : 16,33 % ;
- taxe foncière sur les propriétés bâties : 10,38 % ;
- taxe foncière sur les propriétés non bâties : 16,58 % ;
- taxe additionnelle à la taxe foncière sur les propriétés non bâties : 38,75 % ;
- cotisation foncière des entreprises : 15,76 %.
Chiffres clés Revenus et pauvreté des ménages en 2018 : médiane en 2018 du revenu disponible, par unité de consommation : 21 830 €[34].
Économie
Agriculture - apiculture - pêche
- Agriculteurs[35],
- Apiculteurs,
- Aviculture.
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- L'église Saint-Nicolas : culte dépendant de la paroisse du Ban-de-Vagney[44].
- Le Haut du Roc : ce site à 1 014 m d'altitude, partagé avec la commune de Saulxures-sur-Moselotte, est implanté sur des poudingues (mélange de grès et de galets). Sur une plate-forme qui offre un large panorama sur la commune, une croix a été érigée en 1933.
- La Pierre des Quatre Communes : cette pierre que l'on trouve dans la forêt sur les sentiers de promenade est une borne qui marque la limite de la commune avec ses trois voisines, La Bresse, Cornimont et Rochesson. Il s'agit également du point culminant de la commune à 1 060 ;
- La Piquante Pierre[45]. On ne connaît pas très bien l'origine de ce monolithe situé à 1 008 m d'altitude. Il est cependant remarquable car si on le regarde bien on peut constater qu'il est formé de 4 visages (un peu à l'image des statues de l'île de Pâques). Chacun de ces visages indique un point cardinal[46].
- Monuments commémoratifs :
- monument aux morts du maquis ;
- la Croix des Moinats : un monument commémore le souvenir des goums marocains au col de la Croix des Moinats. Leurs bataillons (appelés tabors) comprenant 12 000 goumiers ont combattu dans la région durant la Seconde Guerre mondiale en y laissant un lourd tribut puisque 9 000 d'entre eux furent tués ou blessés ;
- monument aux morts devant l'église, Plaque commémorative 1914-1918 dans l'église, Monument commémoratif des Goumiers marocains sur la RD 34 en direction de Planois, Monument commémoratif du maquis de "la Piquante Pierre"[47],[48].
Personnalités liées à la commune
- Isidore Étienne, né le et mort le dans la commune. Entrepreneur local, il fut président du syndicat des granitiers de France[49] ;
- Paul Henri Lecomte (1856-1934), botaniste et académicien.
- Les "frères Claude", biathlètes français et belges[50] :
Héraldique
Blasonnement :
Tranché : - au I : d'argent, aux monts de sinople mouvants de la pointe chargés d'une pierre de granit d'argent mouvant aussi de la pointe et mise en pal ; - au II : d'or, à la roue à aubes de sable ; - une cotice en bande d'azur brochant la partition ; - au chef de gueules chargé de sept besants d'argent rangés en fasce.
Commentaires : Le blason est récent, dessiné en 1999 par un artiste local, Olivier Claudon. |
On y discerne les points caractéristiques de la commune[51] :
- ses sept hameaux : la Burotte, Contrexard, Planois, Presles, Pubas, Trougemont et l'Echté ;
- la rivière qui la traverse : le Rupt, affluent droit de la Moselotte ;
- son histoire économique fondée :
- sur l'eau qui a permis l'installation de l'industrie textile, des turbines électriques, de scieries,… ;
- sur le travail du granit[52].
Pour approfondir
Bibliographie
- Cartes postales anciennes des Vosges, Les villages photographiés, le massif vosgien : Basse-sur-le-Rupt.
- Géomorphologie de la région de Basse-sur-le-Rupt (Vosges), par Yvette Dewolf, Bulletin de l'Association française pour l'étude du quaternaire Année 1969 Volume 6 Numéro 3 p. 217-227.
- Inventaire national du patrimoine naturel de la commune..
- Géologie de la Lorraine : Itinéraire touristique sur le glaciaire vosgien. Le lac de Ronfaing
Articles connexes
Liens externes
- Site de la commune.
- Office du tourisme.
- Site de la communauté de communes des vallons du Bouchot et du Rupt.
- Chiffres clés publiés par l'Institut national de la statistique et des études économiques (INSEE). Dossier complet.
- Basse-sur-le-Rupt sur le site de l'Institut géographique national (IGN).
- Le patrimoine architectural et mobilier de la commune sur le site officiel du Ministère français de la Culture (Bases Mérimée, Palissy, Palissy, Mémoire, ArchiDoc), Médiathèque de l'architecture et du patrimoine (archives photographiques) diffusion RMN, et service régional de l'inventaire général de la Région Lorraine.
- Site de la Direction Régionale de l’Environnement, de l'Aménagement et du Logement (DREAL) et Carte globale Lorraine CARMEN - DREAL Lorraine.
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.
- Cartes
- « Réseau hydrographique de Basse-sur-le-Rupt » sur Géoportail (consulté le 29 juillet 2022).
Références
- Liste des 189 communes adhérentes au parc naturel régional des ballons des Vosges, 3e Charte 2012 - 2024
- Itinéraires
- Les accumulations glaciaires de la vallée de la Cleurie (Vosges), par Jean-Claude Flagbollet. J. Hameurt. Contributeur : G. Voirin. Revue Géographique de l'Est Année 1971 11-2 pp. 119-181
- Liste des communes couvertes par un (PPR) ou classées en zone sismique
- « Fiche communale de Basse-sur-le-Rupt », sur le système d'information pour la gestion des eaux souterraines Rhin-Meuse (consulté le )
- Le Réseau Hydrographique : La Moselotte
- Auguste Longnon, Les noms de lieu de la France : leur origine, leur signification, leurs transformations...(lire en ligne).
- Table climatique
- Itinéraires
- Fluo Grand Est : Vosges
- Gare routière de Remiremont
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Unité urbaine 2020 de Vagney », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
- « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
- Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieu en France, Librairie Guénégaud, Paris, 1989 (ISBN 2-85023-076-6), p. 57a.
- Ernest Nègre, Toponymie générale de la France (lire en ligne).
- Commandant Gonand, «Lucien», 3 années de Résistance dans la montagne vosgienne, journal de marche du 4e groupement F.F.I. des Vosges. Imprimerie-librairie Union - Thann. Imp. no 10635. Dép. lég. IIe tr./46. page 95.
- Louis Hans, La Bresse martyre : Maquis de la Piquante-Pierre, .
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018 et 2019.
- Établissements d'enseignements
- Professionnels et établissements de santé
- paroisse Ban-de-Vagney
- Les comptes de la commune de Basse-sur-le-Rupt.
- Chiffres clés Évolution et structure de la population. Dossier complet.
- Entreprises
- Auberge du Haut-du-Roc
- Locations saisonnières
- Gîte de séjour
- Commerces et services de proximité
- Ancienne scierie Clément
- Scieries hydrauliques à cadre
- « scierie hydraulique, enquête thématique régionale (architecture rurale des Hautes-Vosges) ; patrimoine industriel », notice no IA88001802, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- Turbine de type Girard en fonte de fer moulée à axe vertical, à admission axiale partielle et échappement libre
- Les paroisses : Planois (partie de Basse-sur-le-Rupt.
- Le monolithe de la Piquante Pierre
- La Bresse et ses alentours : La Piquante Pierre
- Monument aux morts
- Monuments commémoratifs.
- « Biographie de Isidore Étienne », sur Écrivosges, dictionnaire des Vosgiens célèbres (consulté le ).
- Les trois frères Claude ensemble en coupe du monde Biathlon
- Basse-sur-le-Rupt, sur genealogie-bisval.net/
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