Bassing
Bassing est une commune française située dans le département de la Moselle en région Grand Est.
Bassing | |
Mairie | |
Blason |
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Administration | |
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Pays | France |
Région | Grand Est |
Département | Moselle |
Arrondissement | Sarrebourg-Château-Salins |
Intercommunalité | Communauté de communes du Saulnois |
Maire Mandat |
Christian Legrand 2020-2026 |
Code postal | 57260 |
Code commune | 57053 |
Démographie | |
Population municipale |
111 hab. (2019 ) |
Densité | 18 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 48° 52′ 10″ nord, 6° 48′ 09″ est |
Altitude | Min. 220 m Max. 283 m |
Superficie | 6,3 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Dieuze (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton du Saulnois |
Législatives | Quatrième circonscription |
Localisation | |
Géographie
Hydrographie
La commune est située dans le bassin versant du Rhin au sein du bassin Rhin-Meuse. Elle est drainée par le ruisseau des Roses et le ruisseau de Mane[Carte 1].
Le ruisseau des Roses, d'une longueur totale de 11,9 km, prend sa source dans la commune et se jette dans la Rode en limite de Munster et de Givrycourt, après avoir traversé six communes[1].
La qualité des eaux des principaux cours d’eau de la commune, notamment du ruisseau des Roses, peut être consultée sur un site dédié géré par les agences de l’eau et l’Agence française pour la biodiversité[Carte 2].
Urbanisme
Typologie
Bassing est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[2],[3],[4].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Dieuze, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 31 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[5],[6].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (91,2 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (91,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (71,6 %), prairies (19,2 %), forêts (8,8 %), zones agricoles hétérogènes (0,4 %)[7].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[8].
Toponymie
- D'un nom de personne germanique Baso suivi du suffixe -ingen[9] puis -ing.
- Ancien noms: Buatgisinga[10], Buatgisingas[10], Badgisingas (765)[10], Bessingen (1267), Bessingen[11] (1525), Bassigen (1531), Bessing (1553), Bensingen (1594), Bestingen (1665)[12], Bassing (1793), Bessingen (1871-1918) et (1940-1945).
Histoire
Le village, alors rattaché à la châtellenie lorraine de Dieuze, est mentionné pour la première fois, sous le nom de "Bessingen", en 1525-1526 dans les textes liés aux évènements de la guerre des paysans[13],[14]. Autour de 1594, Bassing appartient à la Seigneurie du Marimont lès-Bénestroff. Chef-lieu d'un district du canton de Dieuze, de 1790 à 1801, le canton disparaissant par la suite.
À partir du XVIIe siècle jusqu'à la Révolution, couvent de minimes.
En 2010, l'INRAP a découvert à Bassing une résidence aristocratique gauloise, avec un trésor de 1165 monnaies gauloises, frappées entre -60 et -20, et de nombreuses armes celtes et romaines[15].
Politique et administration
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[16]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[17].
En 2019, la commune comptait 111 habitants[Note 3], en diminution de 8,26 % par rapport à 2013 (Moselle : −0,03 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
Culture locale et patrimoine
Édifice religieux
- Église Saint-Maurice 1762 : chaire 1750.
Personnalités liées à la commune
- Antoine Béchamp, biologiste, est né à Bassing en 1816.
Héraldique
Blason | Parti: au 1er de gueules à trois bandes courbées d'argent, au 2e d'argent à la fasce de gueules; à la lance d'or brochant sur la partition. |
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Détails | Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
Pour approfondir
Articles connexes
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.
- Cartes
- « Réseau hydrographique de Bassing » sur Géoportail (consulté le 29 juillet 2022).
- « Qualité des eaux de rivière et de baignade. », sur qualite-riviere.lesagencesdeleau.fr/ (consulté le ) - Pour recentrer la carte sur les cours d'eau de la commune, entrer son nom ou son code postal dans la fenêtre "Rechercher".
Références
- Sandre, « le ruisseau des Roses »
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Dieuze », sur insee.fr (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- Toponymie générale de la France: Tome 2 - Ernest Nègre (1996)
- Mémoires de la Société d'Archéologie Lorraine et du Musée - Société d'Archéologie Lorraine (1868)
- Henri Lepage, Documents inédits sur la Guerre des Rustauds, Nancy, L. Wiener, (lire en ligne), p. 28, 29
- Dictionnaire topographique du département de la Meurthe - Henri Lepage (1862)
- Henri Lepage, Documents inédits sur la guerre des rustauds, Nancy, Wiener, , 279 p., p. 28.
- Volcyr de Sérouville, L’histoire et recueil de la triomphante et glorieuse victoire obtenue contre les séduits et abusés Luthériens mécréants du pays d’Alsace et autres, par le très haut et très puissant prince et seigneur Antoine, par la grâce de Dieu duc de Calabre, de Lorraine et de Bar., Paris, (lire en ligne), Livre I, chapitre VIII.
- « Actualités de l'archéologie préventive en France / Inrap », sur Inrap (consulté le ).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018 et 2019.
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