Bataille de Kerbala (2003)

La bataille de Kerbala oppose les forces de la Coalition (Américains) aux forces irakiennes (principalement composées de Fedayin) à Kerbala du au , dans le cadre de l'opération Liberté irakienne. C'est une victoire américaine décisive, puisqu'elle permet aux forces américaines de lancer leur assaut final sur Bagdad qui se déroulera en avril.

Pour la bataille de 680, voir Bataille de Kerbala.

Bataille de Kerbala
Char irakien T-72 détruit près de Kerbala, 13 avril 2003.
Informations générales
Date 31 mars -
Lieu Kerbala, Irak
Issue Victoire de la Coalition
Belligérants
États-Unis Irak
Commandants
Major-général Buford Blount II
David Petraeus
Lt. Général Raad Al-Hamdani
Pertes
8 morts
1 char M1 Abrams détruit
1 hélicoptère UH-60 Black Hawk détruit
260 à 680 morts

Guerre d'Irak

Coordonnées 32° 36′ 58″ nord, 44° 02′ 03″ est
Géolocalisation sur la carte : Irak
Géolocalisation sur la carte : Moyen-Orient
Géolocalisation sur la carte : Monde

Contexte historique

Après les victoires successives de la Coalition dans le Sud irakien, les troupes américaines progressent sur le territoire irakien et se rapprochent de la capitale, Bagdad. Kerbala est une ville stratégique de l'Irak, se trouvant à 100 kilomètres au sud-ouest de cette dernière et se situant sur l'axe majeur reliant Bagdad aux provinces.

La victoire décisive des forces américano-britanniques à Nadjaf permet à celles-ci d'avancer sur Kerbala[1]. La 3e division d'infanterie US, soutenue par la 101e division aéroportée et la 1re division blindée, reçoit l'ordre de prendre d'assaut la ville.

Déroulement de la bataille

Kerbala est le théâtre d'intenses combats urbains durant une semaine, du au .

À partir de cette date, la ville est déclarée entièrement sous contrôle de la Coalition. La Garde républicaine tente une contre-attaque contre les troupes américaines dans la nuit du 2 avril au 3 avril, employant des lance-roquettes multiples et des chars d'assaut T-72. Le lendemain matin, l'aviation de la Coalition réplique, détruisant de nombreux véhicules et causant de lourdes pertes dans les rangs irakiens : on les estime entre 230 et 300 tués[2].

Conséquences

La prise de Kerbala fait sauter le dernier verrou bloquant la route de Bagdad, ouvrant l'accès à la capitale irakienne. L'assaut final sur la capitale, débuté le , causera la chute du gouvernement baasiste.

Annexes

Notes et références

Bibliographie

  • (en) David Zucchino (préf. Mark Bowden), Thunder run : the armored strike to capture Baghdad, New York, Grove Press, , 352 p. (ISBN 978-0-8021-4179-8, lire en ligne).
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