Bataille du Cha-Ho

La bataille de la rivière Cha est l'une des principales batailles terrestres de la guerre russo-japonaise. Elle s'est déroulée du 5 au 17 octobre 1904 dans la province de Mandchourie.

Bataille de la rivière Cha-Ho
Représentation japonaise de la bataille.
Informations générales
Date 5 octobre au
Lieu sud de Moukden, actuelle Mandchourie
Issue indécise avec un recul russe
Belligérants
Empire russe Japon
Commandants
Alexeï KouropatkineOyama Iwao
Forces en présence
Ie Corps sibérien
IIe Corps sibérien
IIIe Corps sibérien
210 000
Ie Armée japonaise
IIe Armée japonaise
IVe Armée japonaise
120 000
Pertes
5 084 tués,
30 506 blessés,
4 869 disparus
3 951 tués,
16 894 blessés

Guerre russo-japonaise

Batailles

Coordonnées 41° 35′ 55″ nord, 123° 27′ 25″ est
Géolocalisation sur la carte : Chine
Géolocalisation sur la carte : Liaoning
Géolocalisation sur la carte : Asie

Contexte

Depuis la défaite de la bataille de Liaoyang et le blocage de Port-Arthur, le tsar ordonne à Alexeï Kouropatkine, chef des forces de Mandchourie, de reprendre l'offensive et ainsi de sauver la face de l'Empire russe. Des renforts sont acheminés grâce au tout nouveau Transsibérien.

La bataille

Troupes japonaises durant la bataille.

Les forces russes prennent l'initiative le 5 octobre depuis le nord de Liaoyang, l'attaque principale venant des montagnes en direction de l'est ; cette avance fait reculer les Japonais et parviennent jusqu'à la rivière Sha.

Le 10 octobre les Japonais de la Ier Armée commandée par le général Kuroki Tamemoto, la IIe Armée sous les ordres de Oku Yasukata et la IVe Armée commandée par Nozu Michitsura reprennent l'offensive par le flanc droit russe et les stoppent au nord tout en les repoussant jusqu'à leurs bases de départ sur la Sha. Pendant quatre jours encore les combats continuent avec des conditions météorologiques difficiles.

Conséquences

Les Russes se retirent avec de lourdes pertes mais les Japonais ne sont pas en état de profiter de ce mouvement. L'offensive vers Moukden est ralentie mais pas stoppée.

L'armée russe n'a pas engagé plus de la moitié de ses troupes qui sont restées en réserve, a manqué de préparation, n'a pas réussi à exploiter les victoires tactiques ou les avancées sur un théâtre de 60 km de profondeur.

Bibliographie

  • (en) Richard M. Connaughton, Rising sun and tumbling bear : Russia's war with Japan, London New York, N.Y, Cassell Distributed in the USA by Sterling Pub. Co, (1re éd. 2003), 368 p. (ISBN 978-0-304-36657-6)
  • (en) Rotem Kowner, Historical dictionary of the Russo-Japanese War, Lanham, Md, Scarecrow Press, coll. « Historical dictionaries of war, revolution, and civil unrest » (no 29), , 567 p. (ISBN 978-0-810-84927-3)
  • (en) Ian Nish, The origins of the Russo-Japanese war, London New York, Longman, (ISBN 978-1-315-83687-4, 978-1-317-87218-4 et 978-0-582-49114-4, lire en ligne)
  • Sedwick, F.R. (1909). The Russo-Japanese War. Macmillan.
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