Batman: The Dark Prince Charming

C’est fin 2015, lors d’une rencontre entre Enrico Marini et le directeur général de son éditeur français, François Pernot, que démarre le projet à la suite d'une plaisanterie de l’artiste : il émet l’idée de réaliser une histoire sur Batman[4]^,[5]. En effet son éditeur, Dargaud-Lombard, est la maison-mère d’Urban Comics qui possède alors la licence de DC Comics en France[5]^,[6].

Cette idée sera présentée à Jim Lee, coéditeur chez DC, dans les mois qui suivent[5]. Contre toute attente, l’éditeur s’avère intéressé[6]. Effectivement, DC Comics est très « protecteur » quand il s’agit du personnage de Batman. Enrico Marini devient ainsi le premier auteur européen à réaliser un récit de Batman pour le marché européen[7]^,[8].

Malgré sa charge de travail importante due à ses séries, Les Aigles de Rome et Le Scorpion, Marini écrit le scénario[6]. L’éditeur américain lui donne carte blanche[4]. En raison de son temps limité, il fait le choix de rester simple, précisant qu’il « n'a pas cherché à révolutionner le personnage »[4]. Le récit se déroule dans un milieu futuriste et n’a aucun lien avec la continuité des comics de DC[7]. Sa première version du récit est la bonne, elle est retenue sans aucune modification de la part de DC[6]. L’artiste précisera  : « Honnêtement, ils m'ont fichu une paix royale. Ils regardaient tout, mais n'ont jamais rien censuré[4]. » Jim Lee a confirmé en indiquant ne pas avoir eu « besoin de lui imposer un cahier des charges[5]. »

Bien que l’album soit prévu pour le marché francophone, le récit est rédigé en anglais[7].

Pour le dessin, Enrico Marini conserve son style en couleurs directes[4].

Des lecteurs ont signalé une ressemblance entre Ben Affleck, l’acteur jouant le rôle de Batman dans l’univers cinématographique DC apparu dans Batman v Superman : L'Aube de la justice en 2016. Il reprend son rôle dans Justice League qui sort dans les salles en novembre 2017, le même mois que la parution du premier volume de la BD. Marini a réfuté cette idée, indiquant qu’il avait repris son héros des Aigles de Rome pour représenter Bruce Wayne[4].

Finalement, c’est la création du Joker qui lui demandera le plus de travail[4]. Il fait le choix de revenir sur son côté clown au lieu de conserver le psychopathe sadique que l’on trouve dans les comics modernes[7].

Batman et le Joker partagent une connexion secrète avec une étrange et mystérieuse jeune fille. Après qu'elle a été enlevée par le Joker, Batman doit la retrouver avant qu'il ne soit trop tard[9].

Les deux tomes de la bande dessinée sortent simultanément en Europe et aux États-Unis.

• (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Batman: The Dark Prince Charming » (voir la liste des auteurs).