Benjamin Bernheim

Il grandit à Genève et en Haute-Savoie[3] et suit des cours de violon et piano avant de commencer le chant à l’âge de dix ans en rejoignant la maitrise du conservatoire populaire de Genève. À l’âge de dix-huit ans, il rejoint le conservatoire de la Haute École de Musique de Lausanne[6] dans la classe de Gary Magby. Il remporte la bourse Leenaards en 2008 puis rejoint l’International Opera Studio de l’Opernhaus de Zurich pendant la saison 2008/09.

En 2010 il rejoint la troupe de l'Opernhaus de Zürich et s’y produit dans diverses productions dont le rôle d’Emmanuele dans la création mondiale Gesualdo, opéra en trois actes du compositeur français Marc-André Dalbavie, mis en scène par Patrice Caurier et Moshe Leiser. L’année 2012 marque ses débuts au Festival de Salzbourg chantant Agenore dans Il re pastore de Mozart en version concert à la Haus für Mozart sous la direction de William Christie. Entre 2012 et 2015, il chante des rôles tels que : Cassio (Otello), Narraboth (Salomé), Tebaldo (I Capuleti e I Montecchi), Matteo (Arabella), Tamino (Die Zauberflöte), Spakos (Cléopatre de Massenet), Eginhard (FIerrabras de Schubert) à l’Opernhaus de Zürich, l’Opéra national de Bordeaux, le Semperoper de Dresde et les Festivals de Pentecôte et d’été de Salzbourg.

Depuis 2015, il enchaîne les prises de rôles majeurs du répertoire de ténor lyrique tels que : Rodolfo (La Bohème), Flamand (Cappriccio de Strauss), Alfredo (La traviata), Faust (rôle titre de Gounod), Nemorinno (Elisir d’amore), Lensky (Eugène Onéguine) dans des maisons telles que l'Opernhaus de Zurich, le Chicago Lyric Opera, le Royal Opera House de Londres, les Staatsoper et Deutsche Oper de Berlin, le Semperoper de Dresde, le Wiener Staatsoper de Vienne, l'Opéra national de Paris, le Théâtre des Champs-Élysées, La Scala de Milan et les Festivals de Pâques, de Pentecôte et d'été de Salzbourg.

Le succès international de Benjamin Bernheim a continué de croître au cours de la saison 2016/17. Il est revenu à l’Opernhaus Zürich dans le rôle de Rodolfo dans La bohème[7], et y a également joué le rôle de Cassio dans leur production d’Otello. Il a par ailleurs interprété Edmondo (Manon Lescaut) [8]et Nicias (Thaïs) au Salzburger Festspiele, Rodolfo (La bohème) au Semperoper de Dresde, le rôle de Vladimir Lenski dans Eugène Onéguine au Deutsche Oper de Berlin[9], Laërtes (Hamlet) à l’Opéra de Lausanne[10] et le rôle-titre de Faust à l’Opéra National de Lettonie[11]. En plus de ces représentations, Benjamin Bernheim s’est produit avec l’Orchestra dell’Accademia Teatro alla Scala et à la Philharmonie de Paris en 2017[12], et a également donné un récital présenté par L’instant Lyrique[13].

Au cours de la saison 2017/18, Bernheim a incarné le rôle de Rodolfo dans La bohème, l’interprétant dans deux productions au Royal Opera House de Londres[14] et une fois à l'opéra de Paris[15]. Il a joué le rôle d’Alfredo (La traviata) au Staatsoper Berlin [16]et à l’Opernhaus Zürich[17], et le rôle-titre de Faust à l'opéra lyrique de Chicago[18] et au théâtre des Champs-Élysées[19]. En 2018, il a fait ses débuts dans le rôle de Nemorino dans L'elisir d'amore à l'opéra d'État de Vienne[20], et dans celui de Piquillo dans La Périchole au Salzburger Festspiele[21], donné un récital à l’opéra national de Bordeaux[22], et est revenu pour un concert à la Philharmonie de Paris[23].

La Bohème à l'Opéra de Zurich a marqué le début de sa saison 2018/19[24], et on a pu le revoir plus tard dans la saison dans le rôle de Rodolfo au Staatsoper de Vienne[25], où il a ensuite interprété le rôle de Tamino dans La Flûte enchantée[26]. Parmi les autres représentations d'opéra en 2018/19, citons La traviata au Royal Opera House[27] et à la Scala de Milan[28] , ainsi que Manon à l'Opéra national de Bordeaux[29]. En juillet, il fait ses débuts dans le rôle d'Ismaele dans Nabucco de Verdi à l'Opéra de Zurich[30].

Bernheim a également joué dans La Messa di Gloria de Puccini avec le London Symphony Orchestra sous la baguette de Sir Antonio Pappano[31] ou sa participation spontanée à un concert en plein air à l'occasion du 150^e anniversaire du Staatsoper de Vienne sur le Ring[32]. En outre, il a donné un concert avec la soprano Ermonela Jaho à l’Opéra d’Oviedo en 2019[33].

En 2020, Benjamin Bernheim fait ses débuts au Bayerische Staatsoper[34] dans le rôle du duc de Mantoue (Rigoletto)[35] et chante Rodolfo (la Bohème) au Staatsoper Berlin[36]. Puis il interprète Alfredo (La traviata) dans la nouvelle production de Simon Stone[37] à l'Opéra Garnier et Des Grieux (Manon) dans celle de Vincent Huguet[38] à l'Opéra Bastille. Il assure aussi à nouveau le rôle de Faust dans l'opéra de Gounod, dans une nouvelle production de Tobias Kratzer, joué deux fois à huis-clos du fait des restrictions dues au COVID mais qui sera retransmis à la télévision et sur internet[39]. Il incarne à nouveau le rôle lors de la reprise en juin et juillet 2022 à l'Opéra de Paris[40].

Fin 2021, Benjamin Bernheim fait ses débuts au Staatsoper Hamburg dans la production d’ouverture de leur saison 2021/22, Les contes d’Hoffmann[41], dans laquelle il chante le rôle-titre pour la première fois. Il donne des récitals au Théâtre des Champs-Élysées[42] et au Wiener Konzerthaus.[43] Il fait ensuite ses débuts dans le rôle de Werther dans une nouvelle production de Romain Gilbert à l’Opéra national de Bordeaux[44] puis en Edgardo dans Lucia Di Lamermoor au Wiener Staatsoper en avril 2022[45].

Il a signé un contrat d’exclusivité avec Deutsche Grammophon en 2018[46], et son premier album, enregistré avec le PKF – Prague Philharmonia, dirigé par Emmanuel Villaume est sorti le 8 novembre 2019[47]. Son deuxième album, Boulevard des Italiens, composé d'airs d'opéra tous chantés dans leur version française, est sorti le 9 avril 2022[48].